Courage à vous les abandonnés, les perdus, les en-dehors, les « émargés ». Cela fait si longtemps que vous pressentez l’énorme erreur du Monde ! Doux peuple de rêveurs, bons compagnons d’incertitude, vous êtes les derniers signes vivants d’une autre Humanité ayant sans même le vouloir refusé d’entrer dans la valse des fous. C’est vous, qui, en accord avec les plantes et les bêtes, mélancoliques un peu, gardez dans vos regards la douceur âcre d’une terre oubliée.