AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Barbara Canepa (157)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


End : Elisabeth

La jeune Elisabeth s'approche lentement vers le cercueil autour duquel sont rassemblé ses parents, ses amies et sa sœur Dorothéa. Avec stupeur, elle se rend compte qu'une araignée vient de lui traverser la main. Elle ne comprend pas ce qu'il lui arrive et avec effroi, elle réalise que c'est elle que l'on enterre. Elle a beau crier qu'elle est vivante, personne ne l'entend. Sa sœur s'effondre tandis qu'Elisabeth perd connaissance. Réveillée brutalement par un cauchemar, elle prend conscience du monde qui l'entoure, notamment Ulysse, un étrange et superbe petit chat et Napoléon, la chauve-souris. Ne sachant pas depuis combien de temps elle est ici et encore moins comment faire pour revenir à son ancienne vie, elle désespère de devoir rester là où elle est. Un immense et magnifique jardin l'entoure, ses amis la rassurent tant qu'ils le peuvent mais la jeune fille tient absolument à faire savoir à sa famille qu'elle est encore en vie, et ce, quelqu'en soient les moyens...



Voilà un triptyque prometteur et absolument envoûtant dans lequel nous invite Barbara Canepa et Anna Merli. Dans un mode semi-réel où se côtoient d'étonnants animaux et bien des mystères autour de la mort, une jeune fille au teint de porcelaine tente de comprendre ce qui se passe autour d'elle. Les auteurs livrent ici et là quelques secrets et énigmes. L'on se doute que l'attente va être bien longue jusqu'au prochain album. Le dessin, aux touches gothiques, est de toute beauté et magnifié par ses couleurs somptueuses et sombres, mettant en valeur ce monde si inquiétant. Un véritable travail d'orfèvre tant et si bien que l'on ne peut être que charmé par ce scénario original et ensorcelant.



End, Elisabeth... à suivre..
Commenter  J’apprécie          480
End : Elisabeth

Quelle étrange découverte et quelle douce sensation que cette plongée dans cet album sublime et envoûtant ! Difficile de modérer mon enthousiasme devant l'harmonie du graphisme, cette clarté teintée de tristesse et de mélancolie, et en aucun cas rebutée par les questions restées en suspens, bien au contraire... c'est un doux prélude...

Que de belles surprises dans cette collection Métamorphose.

Novice que je suis mais déjà accro !
Commenter  J’apprécie          200
End, Tome 1 : Elisabeth

Elisabeth, treize ans, vient de mourir. Pourtant, elle se réveille. Totalement désorientée, elle assiste à ses propres funérailles et perd connaissance. Elle reprend "vie" dans un lieu sombre et étrange, entourée d'Ulysse, un chat-serpent, de Napoléon, une chauve-souris-poule et de Leonardo, un crapaud-araignée, qu'elle ne peut en aucun cas toucher à mains nues...



Ce premier tome est un peu déroutant, l'intrigue étant véritablement enveloppée d'un voile obscur. De nombreuses interrogations restent sans réponse et malheureusement, il semblerait que le tome deux ne sorte jamais. Il est attendu depuis près de dix ans ...

Vraiment dommage car les planches sont absolument magnifiques ! On ne se lasse pas de les admirer. Une ambiance gothique, empreinte de poésie, et drapée d'une douce et profonde mélancolie nous envoûte au fil des pages. Les personnages sont finement dessinés, un peu à la manière de Benjamin Lacombe. Leurs sentiments sont parfaitement rendus.



Je reste sur ma faim. Un beau potentiel.



Challenge multi-auteures SFFF 2022

Commenter  J’apprécie          190
End : Elisabeth

Elisabeth a treize ans. Elle rentre dans le cimetière où elle voit sa famille et ses camarades de collège autour d'un cercueil. Pourquoi n'était-elle pas au courant? Et soudain la lumière se fait. Personne ne l'a voit, on la traverse comme un fantôme. C'est elle que l'on met en terre!



Les auteurs nous livrent un récit centrée sur la mort. Une histoire un peu glauque et gothique mais aussi un univers mystérieux et original.

On suit Elisabeth qui est emprisonné dans les limbes avec pour compagnons un chat-serpent, une chauve-souris-poulet et un crapaud-têtard. On ne comprend pas encore vraiment ce qui lui arrive. E, parallèle nous suivons ses amies du collège, notamment Nora qui est convaincue qu'Elisabeth n'est pas morte et que son décès a été maquillée par les sœurs dirigeant le pensionnat.

Le thème de la mort est central ici, alors évidemment l'histoire n'est pas gai du tout. Mais l'ambiance, bien que triste, a une forme de poésie. L'histoire en tout cas est très intrigante. Elle reste très mystérieuse et il nous faudrait le second tome pour mieux le comprendre. Cela fait cinq ans que l'on l'attend, j'espère qu'il paraîtra...



Le dessin est très joli. Les décors sont splendides, pleins de détails attirent notre regard. La végétation et les animaux sont particulièrement bien rendus. Je trouve la colorisation particulièrement douce avec une lumière très particulière qui va si bien au récit. Les filles ressemblent un peu à des poupées en porcelaine, l'ambiance fait très époque victorienne.
Commenter  J’apprécie          172
End : Elisabeth

J’avais vu cette bande-dessinée au salon de Lambesc quand j’y été allée avec Lydie et Élodie. Je n’avais pas les moyens de me l’acheter mais je l’avais repéré. En allant à la médiathèque, je cherche au rayon BD de quoi lire et je tombe dessus par hasard, je n’ai même pas cherché je l’ai prise.



C’est un univers assez spécial ! Déjà avec la couverture on peut voir que l’histoire sera sombre. Il n’y a pas vraiment de gaieté dans cette bande-dessinée, les couleurs sont sombres, il n’y a pas de couleurs claires. Faut dire que dès le début, on assiste aux funérailles d’Elisabeth avec Elisabeth…

C’est un premier tome, l’auteur a voulu nous donner trop d’information car je n’ai pas tout compris quand j’ai refermé cette BD. Après quelques recherches, j’ai constaté que je n’étais pas la seule, ouf !

De plus, on suit deux histoires différentes, Elisabeth qui est dans un monde parallèle et sa sœur qui est sur Terre. On ne comprend pas tout et j’avoue être ressortie de cette BD frustrée.

J’espère vraiment que le tome deux ne tardera pas à sortir car j’aimerais bien connaître la suite.



Pour les illustrations, il n’y a rien à redire. Je les trouve très belles et les personnages ressortent très bien. Avec les couleurs sont sombres le côté Gothique de l’histoire ressort parfaitement, j’ai passé beaucoup de temps à regarder les illustrations tellement qu’elles sont de très belles qualités.



En conclusion, une bande-dessinée que j’ai apprécié mais comme il y a énormément de détails d’un seul coup et qu’on n’a pas la suite, je trouve que c’est très frustrant. Par contre, les illustrations sont justes splendides. Histoire intéressante mais on se perd facilement ce qui est dommage.
Lien : http://livres-films-series.b..
Commenter  J’apprécie          150
End : Elisabeth

Cet opus est une histoire à l'esprit noir et intimiste avec de nombreuses pistes.

Préparez vous à glisser avec délice dans un labyrinthe sombre et envoûtant.



It is not "This is the end" ! It is the first one !! End, Elisabeth est le premier volume d'un triptyque annoncé. Je vous donne déjà les titres des tomes suivant (logiquement) : End, Nora pour le tome 2 et End, Dorothea pour le tome 3 . Ce qui donne, par les initiales réunies, END.



Elisabeth est donc la jeune fille de 13 ans que nous allons suivre principalement dans ce premier épisode. Mais Nora, la meilleure amie et Dorothéea, la soeur d'Elisabeth, sont toutes les deux bien présentes dans ce tome et bien vivantes ! Mais qu'en est-il vraiment du destin d'Elisabeth et de ses trois étranges animaux domestiques, un chat-serpent, un crapaud-araignée, et une chauve-souris-poulet ? !!



Elisabeth dispose d'un pouvoir qu'elle va devoir apprivoiser, celui de donner la mort. Pas facile pour une jeune adolescente de faire face à des facultés surnaturelles aussi monstrueuses. D'autant plus qu'elle doit faire avec son corps d'adolescente qui lui échappe... Expérience traumatisante, rêve, cauchemar ou fantasme, le cheminement de cette jeune fille sera de comprendre le sens de la mort.



Barbara Canepa nous emmène dans une ambiance inquiétante, dans un histoire ésotérique au risque de se faire peur, de nous faire peur... Mais pas de panique, la beauté de cet univers va éclaircir le côté complexe et sombre de l'histoire. Accompagné d'Anna Merli dans les dessins et les couleurs, le graphisme à quatre mains est tout simplement très soigné, important et somptueux.



Une intrigue mystérieuse, doucement et habilement mise en route, pour captiver le lecteur où de nombreuses questions restent en suspens. Bienvenue dans une extraordinaire aventure au coeur de la vie, qui aborde avec curiosité et étrangeté, la peur de mourir... Pour vivre tout simplement, ne faudrait-il pas commencer par la fin ?
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
Commenter  J’apprécie          130
Au chant des grenouilles, tome 1 : Urania, ..

Je trouve vraiment chouette ces dernières années de voir de plus en plus fleurir des projets collaboratifs comme celui-ci où jeunes auteurs et plus chevronnés travaillent ensemble dans le même univers, se passant le relais de tome en tome pour déployer et enrichir celui-ci chacun apportant sa touche. C’est enthousiasmant et porteur de très beaux sentiments.



Le chant des grenouilles est une histoire portée avant tout par Barbara Canepa, connue pour ses créations des univers de WITCH, Sky Doll, Monster Allergy ou End. Ici, elle s’adjoint au scénario l’aide d’Anaïs Halard, une enseignante qui travaille dans le milieu du handicap, et à chaque tome, elle invite un artiste différent à accompagner sa troupe dans ses aventures. Pour l’introduction, place à Florent Sacré, créateur de jeux vidéos à succès chez Ubisoft, comme Assassin’s Creed ou Les lapins crétins, pour venir dessiner cette BD. Un trio très bien constitué, qui a l’air d’avoir vraiment travaillé de concert.



Dès la couverture de cette version couleur, une première version tout en sépia est sortie au début de l’année, dans un format légèrement plus grand et plus cher, j’ai été séduite par l’univers graphique et l’ambiance dégagée par le travail des auteurs. Je savais que j’allais plonger avec bonheur dans les aventures toutes simples et un peu fantasques de ces jeunes animaux de la forêt, comme en suivant une bande d’amis gentils et naïfs, le tout dans un univers enchanteur, en brin merveilleux. A la lecture, j’ai eu le plaisir de voir cela se confirmer même si ce premier tome est surtout une grosse introduction avec une intrigue des plus réduite.



Nous y faisons la connaissance d’un groupe d’amis animaux qui va vivre des aventures, ici, en partant sur les traces des histoires sombres que leur conte leur amie Urania, la sorcière. Chacun est mignon tout plein. Il y a de duo frère-soeur lapin : Snow et Winter, aux caractères très différents mais qui s’entendent et se chamaillent à merveille comme toute fratrie. Il y a le rêveur Honey, doux renard végétarien, mon chouchou. Il est à l’opposé de la truculente Shadow, araignée dont le père est guérisseur comme elle, et qui aime faire un peu peur aux autres. Moon, la chauve-souris, n’est pas en reste de ce côté-là et s’entend bien avec Winter, la lapine. Quant à Vanille, la chouette, elle voltige et se crashe comme personne. Ensemble, ils arpentent à la forêt en quête d’aventure, écoutent en frissonnant les histoires d’Ursula et participeront la prochaine fois à un concours des plus appétissants !



Cependant ici, il faut avouer que c’est plus charmant que percutant. Tout est mignon, tranquille, porté par de très très beaux dessins, aux couleurs lumineux et soyeuses, et aux traits rond et doux, vraiment accueillants. Mais l’histoire, elle, est des plus minces. J’ai eu l’impression de voir plusieurs épisodes se juxtaposer sans qu’aucune histoire n’en sorte réellement et ça m’a un peu frustré même si c’était chouette à lire. J’ai ainsi eu le temps de les découvrir mais de manière assez superficielle finalement, avec des actions et interactions assez réduites. J’espère que cela sera réparé dans la suite et que c’était juste nécessaire au lancement de la série, car en même temps, j’aime ce paysage de la forêt comme terrain de jeu à leur imagination. J’aime aussi les encarts « encyclopédistes » qui s’insèrent à merveille au sein de l’histoire pour en apprendre plus sur ce qu’ils mangent, ce qu’ils sont ou ce qu’ils utilisent.



Belle expérience enfantine chatoyante, ce premier tome du projet du Chant des grenouilles est une jolie mais un peu trop simple introduction, qui nous emmène à la rencontre d’un décor plein de charme, de héros adorables et attachants, sous un trait merveilleux, plein de douceur et d’une luminosité chaleureuse. Cependant, j’ai plus préféré l’objet que l’histoire que j’ai trouvé quasi inexistante… J’espère que ce ne sera pas le cas dans la suite.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          120
End : Elisabeth

Un premier bon point graphique : la couverture est magnifique, le travail sur la maquette est magique, les illustrations intérieures sont splendides et le legs bonus est très réussi. Rien que pour ça, le livre vaut le détour.

Pourtant, Je suis un peu déçue par cette bande dessinée. Déçue parce qu'on s'ennuie en lisant l'histoire d'Elisabeth. Et on ne s'ennuie pas parce que son histoire n'est pas intéressante (l'histoire est très riche, ça foisonne de bonnes idées). On s'ennuie parce que l'histoire n'avance pas, parce qu'on piétine, les personnages hésitent, hésitent, et hésitent encore, alors qu'on sait bien qu'ils vont finir par y aller puisque la BD est là !

J'ai trouvé que le texte écrit un poil trop petit par rapport au format du livre. La bd est plutôt grande et c'est gênant de devoir la déplacer sans arrêt pour s'approcher des bulles et les lire, alors qu'on a qu'une envie: prendre un peu de distance pour profiter des illus.
Commenter  J’apprécie          100
Sky-Doll, tome 1 : La ville jaune

Au delà de ses graphismes déjantés et psychédéliques, cette bd interroge le lecteur sur quelques thèmes intéressants, qui nous concernent tous, de près ou de loin. La femme tout d'abord, est présentée comme un vulgaire objet destinée à assouvir les pulsions primaires de l'homme à travers le personnage de Noa, une poupée mécanique programmée pour le plaisir, sensée perdre ses souvenirs mais pourvu d'une mémoire résiduelle qui s'accentue. La religion ensuite, est très simplifiée et ramenée à une dualité: plaisirs charnels et élévation spirituelle. Il est intéressant de noter que l'un ne peut aller sans l'autre dans ce monde futuriste où il nous est spécifié d'entrée de jeu que les plaisirs charnels avec une poupée ne sont plus interdits. Ainsi la religion devient indissociable du sexe. La société du paraître est symbolisée, incarnée par cette affreuse retransmission télévisée. Enfin le pouvoir est au centre de l'histoire; il se mêle habilement aux autres thèmes développés et prend la forme de cette clé indispensable à Noa pour exister. Il s'incarne également à travers le sexe et la religion, source évidente de pouvoir sur l'autre.

C'est également une intime quête d'identité et d'individualité qui nous est raconté à travers les aspirations de cette poupée sensée être totalement dépourvue de sentiments et d'esprit.

De très bons points de départ pour cette bd pas comme les autres, qui plaît immédiatement ou qui rebute.
Commenter  J’apprécie          90
End : Elisabeth

Je suis une inconditionnelle de Barbara Canepa et je suis ses choix presque les yeux fermés dans sa collection Métamorphoses aux éditions Soleil. J'ai pourtant un avis mitigé sur cet album...



Je commencerai par le point fort : les illustrations. Elles sont tout simplement splendides! Gothiques à souhait, une certaine douceur s'en détache pourtant. Elles accentuent ainsi la mélancolie qui se dégage des personnages, et surtout de celui d'Elisabeth.



La coloration est aussi absolument réussie. Une palette assez sombre est utilisée, pour coller à l'esprit gothique du récit, mais elle est relevée par l'emploi du rose, couleur fétiche de Barbara Canepa (il n'y a qu'à lire Sky Doll pour s'en convaincre. D'ailleurs, l'une des illustrations de cette BD m'a fait penser au personnage de la papesse Ludovique).

La couverture est tout bonnement magnifique!



Mais voilà, l'intrigue m'a déçue. Trop de questions restées en suspens, à tel point que l'on ferme le livre sans en avoir compris quoi que ce soit...



La bande dessinée s'ouvre sur l'enterrement d'Elisabeth. Personne ne sait de quoi elle est morte, pas même sa famille ou les membres du pensionnat dans lequel elle résidait avec sa soeur, Dorothéa. Elisabeth n'est finalement pas vraiment morte, elle vit dans un monde dont nous savons trop peu de choses, entourée d'animaux dont nous ne connaissons pas l'origine : Ulysse le chat/serpent, Napoléon la chauve-souris/poule et Leonardo le crapaud/araignée. Car, pour une raison tout aussi inconnue, ces quatre êtres ont été rassemblés dans une sorte de crypte immense et ont été transformés. Elisabeth, quant à elle, s'est vue attribuer le pouvoir de donner la mort.



Dorothéa, la soeur d'Elisabeth, est apparemment elle aussi dotée d'un pouvoir mais nous ignorons lequel. Comme nous ignorons le lien qui a l'air de la lier aux intendantes rigides et mystérieuses du pensionnat. Mystère également autour de l'amie Nora qui semble avoir le pouvoir de voir des choses/êtres invisibles pour le commun des mortels.



Bref, la liste des questionnements est immense et la fin n'apporte que de nouvelles interrogations. Bien-sûr il s'agit du 1er tome. Bien-sûr c'est un prélude. Seulement je trouve très risqué ce parti pris de ne rien dévoiler et de laisser le lecteur se noyer sous un tas de mystères non résolus.

Bien heureusement, les illustrations et le potentiel de départ de l'intrigue étant tout de même intéressants, je pense que le lecteur ne pourra pas faire autrement que se procurer le tome 2. En espérant y voir alors un peu plus clair...
Commenter  J’apprécie          90
Au chant des grenouilles, tome 1 : Urania, ..

Une forêt sombre et profonde, un manoir entouré par les marais et une voix qui vous raconte une histoire à vous filer la chair de poule… Le cadre est posé, bienvenu chez les membres du Club du Samedi. Rassurez-vous, ce démarrage est trompeur. Il n’y a rien d’anxiogène dans cette BD, bien au contraire. On y croise des enfants-animaux tout ce qu’il y a de plus choupi : deux lapins, une chouette, une chauve-souris et un renard dans ce premier tome qui pose les bases d’un univers anthropomorphique appelé à se développer largement par la suite.

Les scénaristes Barbara Canepa et Anaïs Halard ont imaginé une série-concept où chaque volume, reprenant les mêmes personnages, est dessiné par un auteur différent. C’est Florent Sacré qui ouvre le bal. Il sera suivi par Jérémie Almanza, Giovanni Rigano, Kerascoët, Bastien Quignon et Alexis Nesme.

Les familles d’animaux mises en scène permettent de découvrir toute la richesse et les secrets de la nature. Chaque scénette est entrecoupée par de magnifiques illustrations à but pédagogique. L’ambiance qui se dégage de l’ensemble est chaleureuse, portée par un environnement rassurant. Une ode doucereuse à l’insouciance de l’enfance qui apaise et fait du bien tout en diffusant un sous-texte écologique plein de finesse. Si vous êtes comme moi fan du Vent dans les saules, de La famille Passiflore ou des plus récentes Mémoires de la forêt, nul doute que cette lecture vous enchantera. À déguster sous un plaid, avec une tasse fumante à la main.


Lien : https://litterature-a-blog.b..
Commenter  J’apprécie          80
Sky-Doll, tome 3 : La ville blanche

Ce qui est sûr, c'est que Barbucci, on adore ou on déteste. On accroche ou on accroche pas du tout. Mais on ne peut nier le fait qu'il ne peut nous laisser indifférent au regard de cette bd, tant elle parle et paraît d'actualité malgré son aspect très particulier.

Ce tome 3 nous montre l'arrière de la scène, la véritable personnalité des personnages et les véritables enjeux. La religion est encore une fois malmenée tout comme les médias relégués dans leur simple rôle de fournisseurs d'images à sensation.

Le destin de Noa se dessine plus précisément, elle semble moins synthétique qu'elle n'y paraît et cela devient comme une évidence, même si on ne connaît encore pas tout de son histoire. Une révélation néanmoins importante nous met sur la piste et c'est loin d'être négligeable.
Commenter  J’apprécie          80
End : Elisabeth

Quelle superbe découverte !



Je suis tombée récemment sur cette BD au cours de mes recherches, m'étonnant de n'en avoir jamais entendu parler car je la trouve sublime !!

Sublime d'un point de vue graphique et narratif.



On est sur un récit à la fois gothique, mais également onirique et philosophique, et ces univers coexistent magnifiquement bien.



Il y a beaucoup de références artistiques et littéraires, beaucoup de non dits et de conclusions à tirer par le lecteur. C'est très riche en peu de mots, peu de mouvements, peu d'images. C'est très intense même si le rythme est lent.

D'une grande poésie !



Concernant le graphisme, l'univers visuel est fantastique et minutieusement détaillé, c'est un régal pour les yeux. Les couleurs sont douces et subtiles et le travail de la lumière en fait presque un personnage en soi...

Les inspirations gothique et art déco fusionnent merveilleusement.



Pour ce qui est des thèmes, on aborde la mort, le deuil, l'au-delà, la solitude, la peur, la sororité, le fantastique, des réflexions sur le sens de la vie, l'amour des siens, l'écoute de soi, la confiance en soi, le jugement social, le conformisme social, et d'autres encore...



J'espère vraiment que le tome 2 sortira un jour
Commenter  J’apprécie          70
Sky-Doll, tome 1 : La ville jaune

Comment concilier le classique Boobs et micro-tissus de jeunes jolies joyeuses donzelles dans un scénar qui se tient ? En situant l'histoire dans un lupanar de l'espace géant bien sûr. Un monde où la religion comme le sexe n'est qu'une vaste opération commerciale calculée jusqu'au moindre petit miracle.

L'idée se tient, les dessins sont magnifiques avec des couleurs que ne renierait pas Baz Luhrmann et j'ai beaucoup aimé la lecture de ce premier tome. J'avoue cependant ne pas être grande adepte du saint nichon dégainé à outrance, à voir comment s'effeuilleront les autres tomes.
Commenter  J’apprécie          70
Sky-Doll, tome 1 : La ville jaune

Voici une BD que j'ai abordée sans grand enthousiasme et dont la lecture m'a réellement impressionné. Des dessins somptueux, une coloration quasi-parfaite, des personnages attachants. J'ai bien aimé l'ancrage également de cette histoire dans ce monde futuriste où une pseudo religion détient le pouvoir avec l’aide des médias.



Ce qui est marrant, c'est que l'histoire commence par la mort d'un personnage nommé Dieu. D'ailleurs, la représentation des personnages fait très disneyen mais avec une grande touche d'érotisme qui reste cependant très acceptable et convenable à un large public.



Les thèmes abordés ne laisseront pas le lecteur indifférent : la recherche de soi, le sens de l’existence, la manipulation des médias et de la religion. Cette BD apporte un vent de fraîcheur remarquable en ces temps-ci avec un vrai régal visuel.



Elle est d'ailleurs souvent citée en exemple du renouveau de la bd italienne. On regrettera un rythme de parution plutôt lent. Le 4ème tome s'est fait beaucoup attendre: près de 9 ans avec une parution tout d'abord en noir et blanc pour les fans de la série. Fort heureusement, la série ne se composera que de 5 tomes.



Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 4/5
Commenter  J’apprécie          60
End : Elisabeth

J'ai craqué sur la couverture et je ne regrette pas car les dessins à l'intérieur sont magnifiques aussi, avec des couleurs sombres, un peu surnaturelles, entre le vert et le bleu.



Une BD poétique, de belles réflexions sur la vie et la mort et un rythme très doux. Une atmosphère spéciale se dégage de cet album. L'univers est original, victorien, à découvrir.



J'ai bien apprécié ce premier tome mais, mais j'espère qu'on en saura un peu plus par la suite, car pour l'instant trop de mystères demeurent, l'intrigue m'a un peu glissé entre les doigts et je me demande où tout ça va nous mener. Je trouve un peu dommage ce léger manque de clarté dans le scénario mais l'envie de poursuivre est quand même très présente.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
Commenter  J’apprécie          60
End : Elisabeth

Alors, je ne sais pas vraiment pourquoi mais je n'ai pas tout à fait compris cette bande dessinée .......

Les dessins sont magnifiques, tout m'a donné envie de découvrir cet ouvrage : l'univers, l'ambiance, les dessins, les couleurs... Mais pourtant voilà, je n'ai pas compris l'histoire : de quoi est morte Elisabeth ??? Eh bien arrivée à la fin de l'ouvrage je ne le sais toujours pas et c'est ce point qui m'a agacé. Les pages se tournaient presque toutes seules mais je n'ai pas trouvé la cause de sa mort et de ce fait je n'ai rien comprit. Il paraît qu'il s'agit d'un premier tome, j'attends donc la sortie et/ou l'écriture du second numéro pour me replonger dans cet univers, peut-être trouverais-je enfin la réponse.



Si quelqu'un peut m'éclairer, je ne suis pas du tout contre bien au contraire, car j'en garde un goût quelque peu amer..
Lien : http://steambook.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          60
La Métamorphose

"La Métamorphose" est un leporello sur le cycle de la vie et de la mort. Un album illustré qui se lit des deux côtés.



Ce qui frappe en premier dans ce livre, ce sont les illustrations de Marco Mazzoni. C'est absolument sublime. Lumineux et sombre à la fois, avec un contraste de couleurs ensorcelant. La nature est au centre de tout, symbole du renouveau et du trépas, dans un cycle infini.



Chaque face est écrite par un auteur, une autrice. Barbara Canepa s'est occupée d'un côté ; Benjamin Lacombe de l'autre. C'est poétique avec un aspect ésotérique que j'aime beaucoup.



Ce petit bijou pour ado/adultes m'en a mis plein les yeux.
Commenter  J’apprécie          50
End : Elisabeth

C'est une oeuvre résolument ambitieuse qui sort un peu du canevas habituel. Nous avons déjà des dialogues de haute volée qui ne collent pas très bien avec l'âge des petites pensionnaires de cette école de bonnes soeurs. Cependant, le milieu social est très aisée donc on peut supposer que le langage extrêmenent soutenu va avec. Ce n'est pas pour me déplaire mais ce côté ne sonne pas avec la modernité et le lectorat actuel.



J'ai bien aimé le graphisme qui oscille entre le noir et les couleurs sombres rappelant la mort. Cependant dans cette désolation, il y a de la beauté. C'est toute l'ambiguité de cette oeuvre et c'est certainement ce qui en fait sa force visuelle. L'ambiance générale est résolument inquiétante.



Il faut dire que le thème principal est la mort et qu'il n'est pas toujours aisé d'en parler. Il y a incontestablement de la recherche philosophique. L'histoire distille le mystère dans toute une sorte d'énigmes où le lecteur devra trouver le chemin. Bref, on assiste au déploiement d'un univers dont on ne comprend pas encore très bien le contour et les enjeux. Cette attente peut plaire ou pas.



J'ai été charmé par cette bd ésotérique mais sans le petit plus qui ferait l'adhésion complète. Qu'est-ce qui manque ? Il y a sans doute un côté trop froid ou légèrement artificiel. Et puis, c'est une histoire qui s'adresse surtout aux femmes. On appréciera également la poésie de cette histoire romantique noire et mélancolique.
Commenter  J’apprécie          50
Sky-Doll, tome 1 : La ville jaune

L'ordre et la tyrannie règnent sur la planète Papathéa grâce à la papesse Ludovique, représentation sensuelle d'un certain ordre religieux. Mais tout n'est que machination, merchandisation et publicité contrôlée, comme les cerveaux des habitants...Dommage que sa soeur, la spirituelle papesse Agape ai disparu mystérieusement.



Pendant ce temps à Joanna, la ville jaune..." Pressez vous au Heaven Spaceship Wash pour faire laver votre vaisseau par nos Skydolls © authentiques qui presseront leurs corps voluptueux sur vos machines pour votre plus grand plaisir…"

Ainsi se résume la vie de Noa, une poupée synthétique fabriquée pour le plaisir des yeux et plus si affinité. Mais il y a en elle quelque chose de différent qui la pousse à s'enfuir pour s'affranchir de son destin tout tracé de jouet androïde. Et c'est à bord du vaisseau de Roy et Jahu qu'elle commence son périple.



Je ne suis d'habitude pas très attirée par les histoires mêlant SF, androïdes et spiritualité mais là, je suis envoutée! Une bonne dose de critique sociétale et un dessin purement magnifique y sont certainement pour quelque chose. Ces couleurs, ces détails, ces traits...je suis hypnotisée par tant de beauté. Niveau satire, la religion se consomme comme le sexe, ce sont des produits comme les autres, faits pour abrutir la population. Rien d'extraordinairement original dans le déroulement de l'histoire pour le moment, le temps de poser les bases, les personnages, mais la tonne de questions soulevées en 46 pages me donnent bien évidemment envie de connaitre la suite, et voilà, prise au piège! En route pour la planète Aqua!

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Barbara Canepa (716)Voir plus

Quiz Voir plus

Le bon mot ! (3)

Protégé

caparaçonné
carapaçonné

15 questions
646 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , vocabulaire , français , motsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}