Savez vous comment guérir un homme de la crise de la cinquantaine?
Après 25 ans de mariage, j'ai regardé ma femme et lui ai dit :
- "Chérie, il y a 25 ans, on avait un petit appartement, une vieille voiture,
on dormait sur le canapé en regardant une télé en noir et blanc de 10
pouces, mais je dormais avec une jeune blonde de 25 ans...
Maintenant on a une maison à 500 000 €, une Mercédès à 50 000 €, un lit
à eau, une télé couleur écran plat de 50 pouces, et je dors avec une vieille
de 50 ans.
Ma femme qui est très vive d'esprit m'a dit :
- " Tu as juste à te trouver une jeune blonde de 25 ans et mon avocat fera
en sorte que tu te retrouves dans un petit appartement, avec une vieille
voiture, et que tu dormes sur un canapé en regardant une télé noir et
blanc de 10 pouces "
. Les femmes sont incroyables !
Elles te guérissent vite de ta crise de la cinquantaine...
La prochaine fois que vous serez dans votre salle de bain, regardez-vous nu dans le miroir . Ne détournez pas les yeux même si un peu de gène s'élève en vous.[..] Vous l'avez facilement contrôlé durant la première moitié de votre vie, en le pliant à votre volonté, pour qu'il vous serve sans broncher. Désormais, c'est une autre histoire : si vous ne lui accordez pas suffisamment de soin, d'attention et de respect, c'est lui qui va commencer à prendre le contrôle de votre vie, vous imposer ses limites, en réponse à la négligence ou aux agressions multiples que vous lui avez fait subir.
[...]
Prendre soin de votre corps, mobiliser de l'énergie pour le maintenir en bonne santé, à tous les niveaux, c'est être conscient qu'il va être le véhicule qui va vous permettre de mener à bien les projets des années à venir. Prendre soin de lui ,aujourd'hui, vous permet de créer pour demain, des conditions favorables pour oeuvrer à votre propre accomplissement.
[...]
C'est ainsi que votre corps continuera à se mettre joyeusement à votre service. Il est prêt à donner sans compter, mais aujourd'hui il a activement besoin de votre aide.
Alors, quand vous serez dans votre salle de bain, regardez votre corps dans le miroir et adressez-lui un sourire de gratitude. Il a besoin de votre amitié et de votre douceur, pas de votre mépris. Ne négligez pas votre plus fidèle compagnon et allez à sa rencontre.
"Avant, dans les premiers temps de notre mariage, on pouvait se parler pendant des heures jusque tard dans la nuit.
Maintenant, on regarde la télé et on ne trouve plus rien à se dire.
On ne se parle plus.
C'est terrible d'en être arrivé là"
Quand leurs enfants arrivent à l'âge qu'ils avaient eux-mêmes quand leur parent est décédé, quelque chose en eux se ré-active : sans qu'ils comprennent pourquoi, ils se sentent troublés quand ils voient leur enfant.
Loin de nous enfermer dans les angoisses de la mort, la précarité de notre vie humaine nous invite à saisir la saveur inestimable de l'instant présent. C'est le dernier enseignement de celui qui est parti... Par sa mort, il nous implante encore davantage dans la vie... Dans une vie où on accepte, désormais, de vivre sans lui et où on apprend, en sentant sa présence silencieuse à nos côtés, à dire "je t'aime" en toute connaissance de cause.
La douleur du deuil est à la mesure de ce que l'on perd.
... face à la violence de la culpabilité, "assumer sa place", c'est affirmer pleinement que, oui, vous avez eu un impact majeur sur la vie de cette personne qui s'est suicidée, mais cet impact a des limites et, quoi que vous puissiez en dire, elles ne vous autorisent pas à vous poser comme responsable de sa mort.
Vous n'êtes pas responsable du suicide de votre enfant.
Vous n'êtes pas responsable du suicide de votre conjoint.
Vous n'êtes pas responsable du suicide de votre parent.
Vous n'êtes pas responsable du suicide de votre frère ou de votre soeur.
Vous n'êtes pas responsable du suicide de votre ami.
Vous n'êtes responsable du suicide d'aucun être humain.
Si impliqué que vous sentiez dans la genèse de sa détresse, ce n'est pas vous qui avez accroché cette corde à la poutre, ce n'est pas vous qui lui avez fait prendre ces médicaments, ce n'est pas vous qui avez appuyé sur la gâchette. ce n'est pas vous ! Rien de votre valeur, rien de la profondeur de votre amour, rien de votre dignité fondamentale n'est ici remis en cause. Quelque chose d'autre s'est passé ; quelque chose qui va au-delà de ce que vous pouviez faire, au-delà de votre contrôle, au-delà de votre responsabilité.
Quand la personne suicidaire a atteint le point de non-retour où sa décision est définitivement prise, il semble que le moindre incident, la moindre frustration soit vécue comme une preuve supplémentaire que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Cette ultime "preuve" peut être aussi dérisoire qu'un café qu'on renverse sur sa chemise ou qu'une altercation avec un automobiliste agressif.
Le suicide ne résume pas la vie de la personne que vous avez perdue ; ce qu'elle était fondamentalement ba bien au-delà, n'est-ce pas ? Alors, s'il vous plaît, ne laissez pas votre deuil résumer le reste de votre existence.
Ne laissez pas la situation de crise vous happer. Elle a ce redoutable pouvoir et il faut faire très attention à ne pas VOUS Y PERDRE. C'est difficile, mais essayez de penser en fonction DE VOUS et pas uniquement de votre partenaire : qu'est-ce qui me ferait du bien aujourd'hui? Comment puis-je prendre soin de moi pour m'ancrer dans l 'ici et maintenant? Ne recherchez pas des changements qui pourraient faire plaisir à votre partenaire, mais au contraire des changements qui VOUS feront plaisir.