Aujourd’hui, Alphonse, Iréné, Justin vivent tranquillement à Massongo. Et le curé a disparu… Quand il a été poursuivi par le Tribunal pénal international pour avoir incité ses paroissiens tutsis à se réfugier dans l’église et participé en personne à leur massacre, il a déclaré qu’il l’avait fait « sur ordre de l’évêque ». Le Vatican ne voulait pas qu’un prélat se retrouve devant un tribunal des Nations Unies. Il a procuré au curé une fausse identité et une paroisse en France. Il y vit bien au chaud aujourd’hui.