AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marcelo D`Salete (9)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Mukanda Tiodora

Une belle BD en noir et blanc et surtout un travail d'investigations remarquables sur l'histoire de cette esclave vendue plusieurs fois et séparée de sa famille pour servir des religieux.... L'auteur a fouillé les archives et retrouvé les témoignages et les lettres dictées par Tiodora.
Commenter  J’apprécie          50
Cumbe

Chaque récit laisse un goût amer face à la bassesse humaine, à ce qu'il y a de plus barbare. Et comme pour contrebalancer ce sentiment, le dessin se fait beauté.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          50
Mukanda Tiodora

Tout d'abord merci a la masse critique babelio qui m'a permis de découvrir cet ouvrage et une histoire incroyable.

De prime abord, les dessins m'ont rendu la lecture compliquée : noir et blanc, peu de texte.

Néanmoins les photos, les témoignages, lettres, biographie en fin d'ouvrage montrent un roman graphique fouillé sur un pan de l'histoire peu connu au Brésil.

Mon avis est mitigé : entre la qualité des recherches et le style de dessin particulier.
Commenter  J’apprécie          10
Mukanda Tiodora

En réalité, ce sont les 37 pages d'analyses détaillées des lettres de Tiodora par Cristina Wissenbach qui sont passionnantes. Inscrivant ces lettres inédites et surprenantes dans l'histoire et la culture Brésilienne du XIXe siècle, certaines sont d'ailleurs reproduites, permettant au lecteur de mettre son nez dans les archives, et de lire leur retranscription.



En revanche, la BD de 174 pages noires et blanches romantise tout à fait l'esclavage propose des péripéties assez fantaisistes. Ce serait d'ailleurs assez peu clair sans son introduction.
Commenter  J’apprécie          10
Angola Janga

Marcelo D'Salete, professeur d'histoire de l'art à l'université de Sao Paulo, est également un grand connaisseur de l'histoire des quilombos. Ces communautés autonomes d'esclaves révoltés ont existé au Brésil Portugais lorsque les colons ont commencé à déporter des populations en provenance d'Afrique vers leurs plantations. La plupart de ces esclaves venaient de l'actuel Angola, parlaient donc la même langue et ont eu alors davantage de capacités à s'organiser.

C'est dans la région du Pernambuco, dans le Nordeste brésilien, que les événements relatés dans Angola Janga se déroulent. On y suit plusieurs personnages : des quilombolas (habitants des quilombos), des esclaves, des chasseurs d'esclaves, des paysans européens de la région, afin de voir les différentes facettes de cette histoire complexe.



L'histoire se focalise, au-delà du Pernambuco, sur le plus grand et le plus connu des quilombos : celui que les colons ont nommé Palmares, et ses habitants Angola Janga (la Petite Angola). Dirigée par le roi Zumbi, elle aurait réuni à son apogée plus de 20 000 habitants répartis sur plusieurs villes et villages, dont la plus grande était Macaco. Ces événements se sont déroulés plus d'un siècle avant la Révolution Haïtienne et les quilombos ont encore jusqu'à présent une existence juridique au Brésil.



En somme, ce roman graphique d'un auteur passionné et érudit propose un éclairage bienvenu sur des faits largement méconnus hors du Brésil. Un dossier en fin d'ouvrage permet de resituer et de démêler réalité et fiction. Une belle lecture !
Commenter  J’apprécie          10
Angola Janga

Angola Janga narre avec brio l’histoire fascinante d’une contre-société édifiée par des esclaves révoltés dans le Brésil colonial du XVIIe siècle.




Lien : https://www.avoir-alire.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Mukanda Tiodora

Au milieu du XIXe siècle, la population noire de São Paulo avait ses propres espaces, avec des églises, des quartiers et autres lieux de vie. Bien que le pouvoir était entièrement entre les mains des Blancs (dont beaucoup n’étaient pas si blancs), des milliers de Noirs - esclaves ou libres - exerçaient différents métiers : porteurs, blanchisseurs, marchands de fruits et légumes, etc. Parmi ces personnes, il y avait Tiodora Dias da Cunha, née en Afrique, séparée du reste de sa famille et vendue comme esclave à un chanoine de São Paulo. Par le biais de lettres à son mari et à son fils, Tiodora cherchait par tous les moyens à réunir l’argent nécessaire pour obtenir son affranchissement. Ces courriers ont été archivés suite à une enquête policière à laquelle elle se trouva mêlée. Mukanda Tiodora s’inspire de cette histoire.

La nouvelle bande dessinée de Marcelo D’Salete, auteur de Angola Janga et Cumbe (Eisner Award 2018) est une histoire passionnante, basée sur des faits réels, dans une édition riche en documents historiques, comprenant des textes de l’historienne Cristina Wissenbach, une chronologie de la lutte abolitionniste à São Paulo et, pour la première fois, une reproduction intégrale des lettres de Tiodora.



Le plus intéressant dans ce livre graphique, c'est le livret qui se trouve à la fin avec divers documents concernant l'esclavage au Brésil et l'histoire de Tiodora.

La bande dessinée en elle-même n'est pas très explicative, ni très compréhensible et c'est dommage. Et j'avoue que s'il n'y avait pas eu le livret final, je ne suis pas sûre que j'aurais bien compris de quoi parlait le livre.

Après, le graphisme est, pour ma part, simple et plaisant.
Commenter  J’apprécie          00
Angola Janga

Passionnant et très instructif, l’album ne nécessite aucun prérequis et est un excellent moyen de découvrir ce qui a été un rêve pour un grand nombre d’esclaves.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Cumbe

Ce roman graphique retrace l’histoire de l’esclavage au Brésil au 17ème siècle. L’auteur nous livre ici quatre nouvelles :



La première évoque un homme qui tente de convaincre sa femme de s’enfuir avec lui. Dans la seconde, on suit une femme tiraillée entre son maître qui la viole et jalousée par l’épouse de celui-ci. La suivante illustre une rébellion d’esclaves et on achève avec l’histoire d’esclaves qui reviennent dans une plantation afin de se venger.



Ces différents récits illustrent avec réalisme la vie des esclaves durant cette période. On apprend beaucoup sur ces milliers d’esclaves venant du Mozambique et d’Angola qui se retrouvent au Brésil à vivre dans des conditions souvent inhumaines.



Le dessinateur brésilien laisse la part belle aux images et le texte est très peu présent. Tout passe par la beauté des illustrations en noir et blanc.



Des envolés poétiques ponctuent également le livre ce qui apporte un effet de contraste face à la dure réalité de la violence endurée par ces esclaves.



Le seul petit reproche que j’ai relevé pour ma part concerne le cadrage des planches qui m’a quelque peu déstabilisée lors de ma lecture.



Un album plein de sensibilité et intense sur un pan méconnu de l’histoire du Brésil. Il est difficile de rester insensible à la profondeur de ces illustrations.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marcelo D`Salete (42)Voir plus

Quiz Voir plus

Professions des personnages de roman ( avec indices)

Charles, le mari d'Emma Bovary dans Mme Bovary de Gustave Flaubert Indice : hippocrate

avovat
pharmacien
notaire
médecin

15 questions
402 lecteurs ont répondu
Thèmes : personnages , roman , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}