Rien pour me protéger, pour me cacher. Je n’ai aucune intimité, rien qui ressemble à une vie privée. Je suis filmée, observée, surprise, enregistrée, espionnée. Je vis dans une prison ouverte entourée de champs sans murs et de marais sans clôtures. C’est l’immensité du terrain qui me maintient prisonnière. Je suis retenue, incarcérée dans le plus ouvert de tous les paysages.