>
Critique de Citelle
Voici un joli roman, très court, qui nous raconte un épisode complètement oublié du règne de Louis XVI.
Pour évangéliser l'Indochine, des missionnaires et des miliaires y sont envoyés par bateau. Arrivés là-bas, les militaires sont rapidement éliminés mais les missionnaires vont s'intégrer assez facilement à la population, puis seront totalement oubliés par la France. Finalement, deux d'entre eux survivront, un homme et une femme. Leur foi, leur amour de Dieu se transformera tout naturellement en amour charnel.
La langue est très poétique et nous raconte, comme en apesanteur, le destin de ces personnes, qui, avec une espèce d'aveuglement grandiose et glorieux, sont partis dans une aventure périlleuse pour imposer leur foi à tout un peuple, puis qui s'humanisent pour vivre seuls, démunis et oubliés.
Une belle simplicité se dégage de l'ensemble, une grande paix et un renoncement tranquille s'installent dans l'esprit du lecteur. Une pleine réussite pour ce premier roman.
Pour évangéliser l'Indochine, des missionnaires et des miliaires y sont envoyés par bateau. Arrivés là-bas, les militaires sont rapidement éliminés mais les missionnaires vont s'intégrer assez facilement à la population, puis seront totalement oubliés par la France. Finalement, deux d'entre eux survivront, un homme et une femme. Leur foi, leur amour de Dieu se transformera tout naturellement en amour charnel.
La langue est très poétique et nous raconte, comme en apesanteur, le destin de ces personnes, qui, avec une espèce d'aveuglement grandiose et glorieux, sont partis dans une aventure périlleuse pour imposer leur foi à tout un peuple, puis qui s'humanisent pour vivre seuls, démunis et oubliés.
Une belle simplicité se dégage de l'ensemble, une grande paix et un renoncement tranquille s'installent dans l'esprit du lecteur. Une pleine réussite pour ce premier roman.
