AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de anniefrance


Le dernier volet d'une trilogie: nous avions découvert Séraphine et Satin grenadine, voici Capucine, surnom de Louise, jeunes filles du même siècle aux chemins différents vers la liberté. Capucine a 13 ans, sa mère est partie travailler à Paris, la laissant en pension qu'elle verse pour qu'elle soit nourrie et logée chez "le maître" mais Gaston l'exploite: elle travaille sans relâche et n'est pas payée. Heureusement il y a la grosse Bernadette, amie de sa mère, auprès de laquelle on n'a jamais froid mais celle-ci va être retenue à Paris pour ses capacités culinaires et ses dons de spirite. Victor Hugo l'a investie et parle parfois par sa bouche.
Trop battue, Louise fuit et rejoint Paris (en péniche) où par chance elle trouve du travail dans ses cordes: elle a la main verte et s'occupera du parc à condition de ne pas y faire pousser des légumes (son métier d'avant) Elle se sent heureuse mais un événement va changer sa vie.
Un roman agréable à lire avec quelques expressions en patois du nord (région d'origine de Marie), des descriptions de la vie des paysans puis de la vie du personnel au service des grands bourgeois, j'ignorai l'origine de la chanson Dansons La-capucine du même auteur que le Temps des cerises...la Commune n'est pas si loin. Il y a surtout l'émergence de la soif d'émancipation et de liberté des femmes.
nb: il est beaucoup question des cheveux fous de Louise, ils lui viennent de son père; il est fait allusion aux cheveux d'Alexandre Dumas comme africain mais il était métis par sa mère créole.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}