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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Trois fois j'ai lu le roman. de la première fois où je luttais pour pas m'endormir jusqu'à la dernière où j'ai ressenti le besoin de me gorger de ce désespoir qui obscurcit l'encre.

Chaque mot, chaque tournure de phrase, tout ça laisse des souvenirs qu'on croit indélébiles mais comme le dit le Grand Chef, on oublie ce dont on devrait se souvenir et on se souvient de ce qu'il faudrait oublier.

Chez Manu Larcenet si j'ai davantage préféré Blast à ses autres oeuvres, m'est avis que c'est pas un hasard non plus.

Anyways. Je me souviens avoir accueilli la nouvelle de cette adaptation avec l'aigreur insolente que j'arrive presque jamais à fermer la gueule, « personne peut faire aussi noir que Cormac, ça lui rendra jamais justice ».

Ben tu vois conneau, tu t'es trompé. J'avais peur des lueurs ; Larcenet est cap' de créer la lumière. Il a rien besoin de prouver mais si t'as des doutes relis le Combat Ordinaire, je jure qu'il sait faire la lumière. Il sait faire rire aussi, c'est vrai, mais j'ai déjà dit que Blast se situait au dessus de toute son oeuvre pour moi.

Jusqu'à. cette. adaptation.

Le gaufrier agit comme des flashs directement empruntés à ceux qu'on projette en pleine lecture de la Route. Les couleurs sont à l'image d'un perfectionniste bien trop angoissé à l'idée de se foirer ; magnifiques.

Le trait, les gros plans, la minutie des détails dans le décor…

Je sais foutrement rien de si McCarthy aurait apprécié. Une fois publiées, les oeuvres appartiennent à celles et ceux qui s'en délectent pas vrai ?

C'est sublime. Aucune raison que je me bastonne à clamer que faut lire le roman en preums. Non aucune.

Ça m'a renoirci le charbon qui fait office de palpitant et c'est tout ce que je pouvais me souhaiter. Mais ptete bien que je vais faire un effort et vous le souhaiter aussi, la possessivité c'est surfait depuis quelques temps.

Merde alors, ça me fait autant chier de valider la hype que l'intimité se propage mais.

Ouais, et puis merde.

#manularcenet #cormacmccarthy #dargaud
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Faut-il encore présenter Manu Larcenet? Oui? Non? Non, on est bien d'accord et si vous aviez répondu "Oui", il faut se rendre d'urgence chez votre libraire !
En 2024, son adaptation du roman "La route" de Cormac McCarthy parait et c'est incroyablement beau, sombre et violent. Bien sûr, on n'a pas toute l'intensité du texte et, bien sûr, que ce n'est pas ce que j'avais en tête en le lisant mais crénom que c'est bien fait ! J'ai aimé me perdre dans ces images et, comme les enfants, je vais aller "juste" tourner les pages de cet album et peut-être même relire le roman...
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Si j'avais su que sortirait une adaptation graphique peut-être me serais-je dispensée  de lire le roman. Mais je n'aurais pas su alors à quel point cette adaptation est une réussite ! En 155 pages Manu Larcenet a traduit l'âme de ce roman avec une précision époustouflante. Ses dessins, l'usage qu'il fait du noir et blanc, du gris et de quelques couleurs, car oui il y en a un peu, est vraiment fantastique; il y a une majorité de planches muettes qui sont pourtant d'une éloquence  incroyable.

Le silence, la peur et la mort sont omniprésents et parfaitement oppressants. Les visages, les regards ... tout ce que je n'ai pas réussi à visualiser ou à ressentir dans le livre, je l'ai visualisé et ressenti grâce aux dessins hallucinants de Manu Larcenet. Un coup de coeur !
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Je lis peu de BD et même si je connais Manu Larcenet, à travers Blast évoqué à plusieurs reprises dans mon groupe de lecture à la bibliothèque, j'appréhendais un peu de me plonger dans cette oeuvre si noire. de même le fameux chef d'oeuvre " la route" de Cormac McCarthy m'attend dans mes rayonnages sans que je me résolve à le lire. Ces univers glauques post-apocalyptiques où les horreurs se succèdent et où la survie des uns passe par l'anéantissement des autres et de toute humanité... N'est pas franchement ma tasse de thé ! Bon voilà c'est dit, mais j'ai franchi le cap et je dois admettre que cette BD est un vrai travail d'artiste, époustouflant mais aussi éprouvant. Il y a une tension effroyable dès le départ qui oblige à lire cette BD d'une traite. Cela tient tant à l'histoire de cette fuite en avant vers un très hypothétique sud meilleur, moins glacial et par le style graphique adopté. J'ai lu un article où Manu Larcenet explique sa démarche : plonger dans le réel en s'inspirant de planches d'anatomie. Peu de dialogue, pas de texte off. Des planches dans des tonalités de gris teintées parfois de bleu, vert, orangé, où ces rehauts de couleurs sont judicieusement placés....sombres, avec une foule de détails. "J'ai senti la nécessité d'enlever, d'estomper les formes, de faire disparaître un peu le paysage, de gommer un bout de quelque chose dans chaque case" Manu Larcenet a habilement utilisé ce procédé qui crée une ambiance un peu irréelle, comme dans un mauvais rêve. Est ce le mauvais temps, cette cendre grise qui recouvre tout et empêche de respirer ou tout simplement l'évanescence de l'ancien monde qui n'en finit pas de disparaitre, comme de très vieilles photos ... On ressent physiquement cette dilution, mais aussi la peur. Car croiser quelqu'un est un péril, sans parler des hordes sauvages, violentes, cannibales et pseudo mystiques. On comprend que la mère s'est suicidée pour échapper à cette horreur. le père et son jeune fils, ne font qu'un dans leur marche harassante, en poussant un caddie qui contient les quelques objets de leur survie. Solidaires mais totalement dépendants l'un de l'autre. A quoi bon survivre au fils et comment vivre si le père n'est plus là pour guider ou mettre en garde. le père expliquant à son fils comment utiliser la dernière balle à bon escient, c'est-à-dire pour soi-même ! Même le répit accordé par une baignade ne peut durer, un tel endroit va attirer des indésirables et le bruit de l'eau empêchera de les entendre venir. Toujours être sur ses gardes ! Existe-t-il encore des gentils questionne le jeune garçon ?
Une vague lueur clot cette histoire sombre et crépusculaire.
C'est la teneur désespérée, inhérente à cette oeuvre qui explique ma réserve.
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Lorsque j'ai appris la parution de ce nouveau roman graphique de Manu Larcenet, je n'ai pas pu m'empêcher de me plonger dedans.
Cette histoire suit le parcours d'un jeune homme et son père dans une ambiance post-apocalyptique.
Les dessins sont comme toujours magnifiques ! L'histoire est dure puisqu'on parle ici de survie en monde hostile.
Je ne connais pas le roman original mais j'ai été touchée par cette histoire.
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Adapter en bande dessinée le roman culte de Cormac McCarthy était un défi de taille. Manu Larcenet a osé et il s'en sort brillamment avec cette superbe adaptation graphique.

On retrouve l'histoire de ces deux survivants, un père et son fils qui sillonnent les routes vers le sud, dans un monde dévasté, une terre jonchée de cadavres et ensevelie par les cendres.

Une atmosphère post-apocalyptique, un univers sombre et terrifiant que Manu Larcenet matérialise avec talent au travers de planches somptueuses. Il joue avec les tonalités grises et nous offre des décors magnifiques qui favorisent l'immersion dans cet univers où toute humanité semble avoir disparu. Et l'on retrouve ce lien si fort qui unit ce père et son fils tout au long de leur périple.

Une réussite.
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La BD « La route » de Manu Larcenet d'après l'oeuvre de Cormac McCarthy est un album magnifique. le noir et blanc des dessins rendent le père et le fils et leur environnement très réalistes, trop parfois à mon goût. J'ai été un peu écoeurée par cette situation apocalyptique, heureusement compensée par la relation et la belle transmission entre le père et le fils.
Je n'avais jamais voulu lire le livre de Cormac McCarthy, le format BD m'a permis de le faire.
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Un roman graphique bien sombre à l'image du roman de Cormac McCarthy que j'adore. Si je n'ai pas retrouvé dans ce livre la puissance du texte et toutes les émotions que j'ai pu ressentir dans le roman d'origine, Manu Marcenet réussit néanmoins à bien retranscrire cette ambiance apocalyptique, lourde, terrifiante et oppressante. Ça se lit un peu trop vite (ce qui joue aussi sur le fait que je n'ai pas eu le temps d'être pris aux tripes comme pour le roman) mais ça reste fort et efficace. Une belle adaptation qui me donne envie de relire le livre et de revoir le film aussi qui a été fait avec Viggo Mortesen en 2009.
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J'ai été très tentée de lire le roman quand il est sorti comme bien souvent si je me m'y met pas tout de suite, je suis tentée, le temps passe, d'autres lectures m'attire et j'oublie ... aussi quand j'ai vu que "la route" était sortie en B.D je n'ai pas résisté et je ne suis pas déçue, c'est une très jolie B.D même si le thème est l'apocalypse, qu'un père et son fils avancent au milieu des ruines à la recherche d'un endroit où il ferait meilleur pour vivre, qu'ils font des rencontres de hordes de sauvages, parfois de cadavres.

Les dessins sont très beaux, très fins et très représentatifs d'un monde apocalyptique. J'ai aimé la relation père-fils, du père qui fait tout pour atténuer l'horreur du moment, jusqu'où l'amour d'un père peut-il aller ?
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Je crois que cette histoire, BD ou roman est une histoire que je n'aime pas pour l'horreur et la peur qui tenaille, qu'elle véhicule. Lire la BD a fait remonter cette angoisse car en lisant je crois que je suis l'enfant. Les images de Larcenet sont évocatrices et rendent l'horreur visible. C'est une bonne adaptation. Si vous n'avez pas peur de l'indicible, allez-y !
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