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Critique de LoupAlunettes


Le titre original indique l'histoire de mésaventures, chez une certaine famille Fletcher.

Certains yeux avertis remarqueront le travail de la traduction, ainsi les Fletcher deviendront les Stevenson et le tout petit Jeremiah sera surnommé Castor à cause des Histoires de Père Castor tant racontées à sa prime enfance, une référence bien française.


Nous n'imaginons rien de grâve dans ses mésaventures si ce n'est l'action des aléas de la vie, chouettes ou compliqués, à plusieurs étages d'une jeunesse proposée.

Il y a quatre garcons, il est presque évident que nous aurons une bonne chronique familiale et comme promis, il y aura quatre étages ( ou plutôt trois car Jax et Éli ont le même âge).


Les caractères des enfants permettront des cas de figures plus divers que le critères des âges différents car l'écart n'est pas si grand. Les lecteurs pourront s'identifier aux personnages au sein d'une famille nombreuse.

Est-ce si simple d'avoir des frères et soeurs?

Là, en l'occurence, il n'y a que des garçons.


La rentrée prète sa scène.

C'est l'histoire d'une fratrie composée. Samuel "Sam", 12 ans, entre en sixième, il est le sportif, le cool, le railleur, Jackson "Jax" compte sur lui pour briller un peu de son aura en entrant en CM1. Son meilleur ami Henri n'en a que pour Sam qui est très cool et une fille de l'equipe de foot qui est trop belle. Jax en devient transparent. L'espiègle petit geek à la coupe afro se sent bien maladroit. Nous dirions qu'il est surtout très spontané, ce qui le conduit à quelques amusantes bévues malgré lui.


Eli, a 10 ans comme Jax, il fait en revanche sa rentrée dans une école pour surdoués, il est l'intello de la fratrie. Il aurait pu choisir d'aller à l'école publique comme ses frères mais il était curieux de nouvelles perspectives pour stimuler son potentiel éveillé.

Il nous amuse de cette expérience, complètement partagé du paradoxe choisi où il lui semble être contenté et en même temps privé de petits temps d'enfance ordinaires qui lui plaisaient bien( ex: la récré).


Jérémiah "Castor" est le petit dernier. Il entre enfin au CP. Chacun appréhende un peu, Castor a de l'imagination et surtout...beaucoup d'amis imaginaires.


Quelle aventure que d'élever cette petite troupe pour Papa et Daddy(comme ils les appellent).

L'un travaille à la maison, l'autre est professeur au lycée.


Les journées défilent, l'année passe au rythme des saisons et les personnes se croisent parfois sous le même toit. L'auteure nous laisse, à leur intention, des petits mots, des mots qu'ils n'ont pas eu le temps d'échanger dans la journée, pour un événement auquel ils n'assisteront pas ou pour d'autres circonstances qu'ils préfereraient ne pas s'être produite. Un bon moyen de susciter parfois notre curiosité ce qui a bien pu se passer chez les Stevenson.


C'est une attention tendre, autant que le ton léger de l'histoire très riche de sujets sans tomber dans le devoir hautement démonstratif.

L'année s'égraine avec les fêtes traditionnelles et entre tous les moments de vie familiaux cela nous permet de tous les connaître et de voir dans cette fiction comment cela fonctionne.

Nous en revenons d'une façon simple et pertinente aux origines les moments venues, incontournables avec l'adoption et Dana Alison Levy glisse tout cela avec simplicité sur la base de la transparence.

Il y a même une "interview" des parents par un petit voisin, c'est amusant.


Il est parfois plus compliqué de gérer les interrogations extérieures que celles des petits héros qui sont déja bien au fait de la particularité de leur nouvelle union. Il n'est pas toujours aisé pour l'extérieur de cerner qui est qui tandis que les personnages savent bien, eux, qui ils sont. Ce qui est bien l'essentiel.

Tout ces petits bonhommes sont attachants et l'auteure offre une ouverture culturelle assez fraîche. Ce qui fait du roman un bon moment de lecture.
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