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EAN : 9782140248276
152 pages
Editions L'Harmattan (12/04/2022)
3/5   1 notes
Résumé :
On croit tellement connaître les gens. Au moins ceux qui vous entourent. On se trompe si souvent.

Tout le monde croise Sylvain. Gentil surveillant de nuit. Aimé des élèves et si apprécié. Rien à dire sur lui. Personne ne sait trop où il habite, ni d'où il vient. Un jeune homme lisse.

Comme un galet.

Lourd de son histoire familiale et des tragédies en cascade. Celles qui l'on envoyé en exil.

Il est revenu éc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'auteure, Elisabeth Martinez-Bruncher était ma professeure de français lorsque j'étais en classe de Seconde et si son nom ne m'a pas marqué tout de suite, c'est lorsque je l'ai revue, invitée par les Rencontres d'Artistes que j'organise avec des bénévoles depuis set ans déjà dans la médiathèque pour laquelle je travaille que je l'ai reconnue. Hasard, coïncidence ? Je e le saurais jamais mais toujours est-il que si elle fut ravie de voir que j'étais devenue bibliothécaire, moi, je fut également très contente de la revoir et surtout, de constater qu'elle s'était plonger dans l'écriture.

Ici, le lecteur fait la connaissance de Sylvain Martinel, un jeune surveillant de nuit dans un lycée auprès duquel les jeunes n'hésitent pas à venir se confier lorsqu'ils ont un problème ou tout simplement pour parler. Car oui, Sylvain sait écouter mais le problème est qu'il ne parle pratiquement jamais de lui. Ses collègues l'apprécient tout comme le corps enseignant ainsi que l'administration mais tous ignorent où il vit, ce qu'il aime dans la vie où encore qui il fréquente. Aussi, lorsqu'il passe en heures de jour, les internes du lycée vont le regretter et quelle ne sera pas la surprise de Sylvain lorsqu'il découvrira près de chez lui, un petit cabanon qu'il occupe loin de tout dans ses chères montagne de Haute-Provence, Céline, une jeune élève qui l'a suivie. Ne pouvant pas retourner chez elle en raison de la violence de son beau-père, Sylvain accepte donc de l'héberger chez lui. A part elle, Sylvain n'a qu'un seul véritable ami, Léon, qui habite un peu plus bas et qui a accepté de lui prêter son cabanon pour qu'il y établisse demeure avec sa chienne Rita. Apparemment, Sylvain n'est pas fait pour vivre en société, cela, Léon, l'a tout de suite senti mais il ignore encore le terrible passée de ce dernier qui l'a rendu ainsi, craintif des hommes et du fait de trop s'attacher à quelqu'un. Lorsqu'un drame survint au lycée et qu'une personne chargée de l'intendance au sein du lycée est retrouvée morte, le commissaire Loiseau, de cernier est bien décidé à fouiller un peu plus dans le passé obscur de ce jeune homme, que tout le monde dit sans histoires.

Un roman extrêmement bien écrit avec une intrigue un peu trop complexe à mon goût (mais cela est peut-être dû au fait que j'ai fait de longues pauses entre les chapitres et que je ne l'ai pas lu d'une traite et cela a probablement dû me désorienter), avec un début et une fin extrêmement dynamique mais beaucoup trop de longueurs au coeur même du roman, à mon humble avis, et je trouve cela dommage car cela casse un peu le rythme. Un ouvrage que je ne peux néanmoins que vous recommander, que vous soyez passionnés de polars ou non, car ce dernier s'adresse à tout u chacun. Qui d'ailleurs ne connaît pas de Sylvain Martinel autour de lui et d'ailleurs, connaît-on vraiment les gens ?
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Monsieur l'Inspecteur, on vous a dit et on vous dira beaucoup de choses. Souvent n'importe quoi. Tous les milieux clos génèrent ça, vous le savez bien. Des ragots, des rumeurs. Des histoires de coucherie, de ruptures, de réconciliation. L'ordinaire, quoi. Ce que les gens projettent comme fantasmes sur leur vie sans intérêt."
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"Enfin, Léon, tu ne peux pas rester enfermé chez toi tout le temps.
C'était drôle d'entendre ça. Il était toujours dehors. Il avait toujours refusé d'être enfermé. Dans un métier qui ne lui aurait pas plu, dans un couple qui l'aurait asphyxié, dans une région inhospitalière. Alors enfermé, non. Ou alors, comme tout le monde. Dans ses souvenirs. Dans ses habitudes. Dans ses émotions."
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"Il se surprenait à rêver d'avenir. Se l'interdisait. Y revenait doucement. S'agaçait.

Un vieux de vingt-trois ans. Voilà ce que tu es. Qu'est-ce que tu pèses ? Une carte d'identité, une carte vitale, une carte bancaire, une carte d'étudiant. Ds bouts de plastique renforcé. Un bloc de haine. Depuis cinq ans."
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"Il n'avait pas envie du passé. Juste de faire la sieste. Quand même, la prochaine fois qu’Émeline viendrait, il lui poserait des questions sur la noce, sur ce qui s'était passé après. Les filles, même à dix ans, elles ressentent tout ça. Lui, il était peu attentif à cette époque, obnubilé par tout le travail qui l'attendait. Il avait vingt et un ans. et du goût pour la solitude. Pas pour la meute."
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"Mon personnel va me manquer. Je me serais bien passé de cette promotion tardive. On m'a fait miroiter des locaux neufs, une infrastructure ultra moderne. Cher monsieur Roman, il faut être obtus comme un technocrate pour imaginer une seconde que ces choses-là aient la moindre importance dans le domaine de l'âme humaine. Une mauvaise chaise en paille et une écoute attentive valent toutes les vitrines les plus luxueuses."
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