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Critique de zeitnot


* Manque d'étincelles *

Autant le dire tout de suite, ce Grand feu n'est pas celui qui va vous réchauffer et vous tenir éveillé par les longues nuits d'hiver. On a plutôt tendance à le lâcher, et ce n'est pas parce qu'il brûle.

Le grand feu retrace la vie d'Ilaria. Elle est née en 1699 à Venise. sa mère, en remerciement d'un bon accouchement la confie au Pio ospedale della pieta. Bref, à l'orphelinat. Ce n'est pas que sa maman était pauvre ou prostituée, non non, elle et son mari sont marchands de tissus et ont déjà deux autres filles. Ilaria grandira donc comme une recluse en connaissant pourtant ses parents. 1703, Antonio Vivaldi est engagé comme maitre de musique à la Piéta. Ilaria connaitra son premier grand feu dans l'apprentissage du violon.
elle se fait une copine, Prudenza et reçoit de temps à autre l'autorisation de sortir du couvent pour aller chez Prudenza. Là elle rencontre Paolo. Il deviendra un jour le second feu d'Ilaria. Paolo est fou d'elle, mais Paolo est aussi un homme d'armes. Leur amour explose quand ils auront 17 ans.

Ce roman avait tout pour faire un beau feu d'artifice ! Vivaldi à Venise, la délaissée, la recluse qui trouve l'amour, un soupçon d'homosexualité refoulée, et là, ça fait flop. Rien ne s'anime, rien n'éveille, rien ne titille notre intérêt. le grand feu ne fait pas d'étincelles.
C'est beau et très bien écrit, là dessus, rien à redire, la plume de Léonor de Recondo est esthétique à souhait. Mais le trop beau est parfois ennuyant.
Pas un défaut, pas une manie. La musique et Vivaldi sont sous-exploités.

Ce roman est aussi lisse qu'un billard botoxé. Un peu trop pour moi.




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