Alastair Reynolds fut une de mes plus belles découvertes de 2023 avec son roman Éversion, SF aux allures d'historique et un de mes coups de coeur de cette même année ! Dans la foulée, j'avais lu sa nouvelle
La millième nuit, toujours chez le Bélial, dans la collection Une heure lumière, et je m'étais régalée de ce récit à la fois passionnant et poétique qui m'avait permis de faire un bond dans le temps de plusieurs millions d'années et de rencontrer la lignée Gentianne.
Aussi, quand la maison d'édition à annoncer la sortie en VF de
la maison des soleils, le roman qui se passe dans le même univers que la nouvelle, je l'ai acheté le jour de sa sortie et j'ai bousculé ma PAL du mois pour le dévorer !
Ils sont la Lignée Gentiane. Ils sont mille clones âgés de six millions d'années, tous issus d'Abigail Gentian. Ces fragments éparpillés parcourent la galaxie, spectateurs de l'aventure humaine à travers l'espace, là où empires et conquêtes fabuleuses se fracassent sur la noria du temps. Tous les deux cent mille ans, les membres de la Lignée se réunissent pour échanger souvenirs et expériences. Or, pour cette trente-deuxième réunion, Campion et Purslane sont en retard.
Mais quel plaisir cela a été de me replonger dans cet univers au travers de ces 500 pages ! Alors, ce fut une lecture exigeante car en plus d'être un excellent Space Opera, ce roman présente également de nombreux aspects de Hard SF, il faut le savoir ! Malgré tout, la superbe plume d'
Alastair Reynolds permet une lecture fluide et totalement addictive !
J'ai également retrouvé avec joie les personnages de Campion et de Purslane que j'avais tellement aimés dans
La millième nuit… leur relation et leur histoire au sein de cette lignée aux règles particulières me touchent beaucoup !
Même si exigeante, l'intrigue brille par son intelligence et la beauté des messages. Et si la nouvelle et le roman peuvent se lire indépendamment et dans l'ordre que l'on souhaite, je recommanderai toutefois de commencer par la nouvelle qui vous permettra de vous familiariser avec l'univers.
Je n'ajouterai qu'une chose : lisez
Alastair Reynolds !