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Critique de LaurenceORSINI


HERVÉ LE CORRE, MÉLANCOLIE RÉVOLUTIONNAIRE de Yvan Robin est un essai fascinant à lire pour les amoureux de cet écrivain prolixe comme pour les amateurs de polars, de romans noirs.
On ne présente plus l'auteur de Qui après nous vivrez ( @editionsrivages son nouveau roman phénomène mais, dans cet essai entretien,  c'est à travers sa jeunesse, ses engagements politiques comme ses inspirations que l'oeuvre de Hervé le Corre s'éclaire.
C'est un auteur qui vit une enfance paisible entre ses parents à Bordeaux dans la cité Lumière, timide, après avoir traversé un accident de voiture dramatique, il fait ses premières tentatives d'écriture. Son oncle, anarchiste publie deux romans à compte d'auteur et sème une graine qui germera plus tard, dans l'imaginaire de Hervé le Corre.
À Khâgne, il est devenu un homme engagé qui manifeste, s'inspire à foison de la littérature, des poètes comme Baudelaire ou Verlaine, il s'imprègne de la rythmique de L'étranger de Camus. Enfin, il publie, devenu enseignant,  son premier roman La Douleur des Monts.
C'est ainsi que l'on suit le fil de l'écriture de Hervé le Corre, sa volonté de dépeindre le réel pour montrer la violence de la société mais aussi, et surtout, au fil de son oeuvre, les violences faites aux femmes. Les enfants y sont vrais à force d'années à travailler avec eux.
Dans HERVÉ LE CORRE, MÉLANCOLIE RÉVOLUTIONNAIRE, de Yvan Robin, c'est un auteur au franc parler  lucide sur la société contemporaine,  arrivé au summum de son art à travers son nouveau roman Qui après nous vivrez, en ce qu'il émancipe les femmes de leur rôle de proie, où elles deviennent garantes de la transmission humaine, une ode aux arts qui sauvent, une vision mélancolique sur la vulnérabilité des utopies.
Un essai à lire pour comprendre l'oeuvre de Hervé le Corre

Merci à @playlistsociety pour cette lecture d'une qualité exceptionnelle
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