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EAN : 9782205080490
56 pages
Dargaud (17/05/2024)
3.72/5   18 notes
Résumé :
Elle est une jeune fille aimée de ses parents, des monarques éclairés et progressistes qui au lieu de dépenser leur fortune dans la guerre et les fortifications, ont tout investi dans l'art et la culture. Une belle démarche et un bon esprit, jusqu'à ce qu'une armée de monstres sanguinaires attaque le château et s'emploie à trucider tout le monde.
Notre jeune princesse est donc réveillée en pleine nuit par des feux grégeois et un semi-orque avec un micropénis p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà une BD complètement azimutée !!
C'est un peu une histoire de princesse en danger et entourée par des monstres, des semi-orques et des trolls, mais pas que !
C'est un peu une satire assez éclatée et cinglante de l'univers de Donjons et Dragons, mais pas que !
C'est un peu une histoire d'alliance improbable entre une princesse/future reine et un dragon en mal de trésors, mais pas que !

En fait c'est un livre assez difficile à décrire ou à catégoriser…
En tous les cas, c'est pour vous si vous aimez les histoires un peu bordélique, les héroïnes qui savent se battent (même si c'est leur premier combat) et les troupes complètements éclectiques (une princesse, un dragon, un chien terrorisé et une bicyclette) !

Les illustrations sont de types croquis, avec juste ce qu'il faut de précision pour qu'on puisse bien suivre l'action (et de l'action il y en a en masse).
Il y a aussi une bonne grosse tonne d'humour noir et de mise en abime, qui vous donnerons le fou rire ou du moins sauront vous arracher un sourire (pour les plus durs à cuir d'entre vous).

Bref j'ai bien aimé mon aventure mouvementée au côté de la Petite Reine et je leur souhaite bien du succès pour leur entreprise de location!

Je remercie NetGalleyFrance et Dargaud pour m'avoir permis de me plonger dans ces loufoques aventures.
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C'est drôle, relevé, acerbe et surprenant, malheureusement sous un dessin pas très convaincant et plutôt moche sauf de rares planches.
Les éditions Dargaud nous propose de découvrir une histoire pas totalement comme les autres tout en ayant des bases connues. C'est Joann Sfar qui s'occupe du scénario et du dessin. L'histoire est conclusive tout en offrant éventuellement un retour. La princesse a tout fait pour se sauver elle-même.
Nous commençons avec une princesse dans son lit assaillie, qui a donc à craindre pour sa vie et d'autres choses. Elle nous narre son histoire sur un texte manuscrit assez déchiffrable avec pas mal d'humour. Nous découvrons aussi son royaume, pourquoi ses parents sont des monarques éclairés etc. C'est caustique. Elle a appris plein de choses, seulement il y a un monde entre la théorie et la pratique, mais acculée elle en vient à déployer des ressources insoupçonnées. Ces rencontres ont un côté classique mais pas la façon, ce qui se passe etc.
Magicien (appelé autrement), aventuriers, dragon et les vils ennemis. Finalement elle ne peut compter que sur elle-même pour s'en sortir. Quel mode de vie, comparé à ses parents, choisira-t-elle ? Un choix assez drôle lui aussi.
Il y a des idées, des répliques qui font mouche mais la mise en place et surtout le graphisme pêchent et font perdre du plaisir. de plus, même si elle doit se prendre en main très vite, la mort de ses parents (qu'on aura jamais vu vivants) ne semblent pas tant l'affecter que cela.
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J'ai reçu dans le cadre de la masse critique graphique de Babelio la BD « Reines et dragons » de Joann Sfar. Et si ces opérations sont toujours l'objet de belles découvertes … certaines rencontres sont clairement au-dessus ! C'est un coup de coeur pour cette BD dont on connaît déjà l'auteur pour d'autres titres tels que « Petit vampire » ou « le chat du rabbin ».

La première chose qui retient l'attention quand on tient l'objet livre entre les mains c'est le foisonnement de détails de sa couverture. L'héroïne et sa bicyclette sont au centre bien sûr … mais on trouve aussi des champignons phosphorescents, des vers de terre à chapeau, des épées sacrées plantées à droite et à gauche, des fantômes … Un superbe dragon en arrière-plan et un loup finissent le tableau. L'ensemble constitue donc un bel entremet pour entamer cette BD !

Et quand on parle BD … il est toujours important de s'arrêter sur les dessins. Ici le trait du dessinateur est bien particulier et reconnaissable. Il n'est d'ailleurs pas sans rappeler d'autres univers vampiriques … Haché, sorte de miroir déformant, il n'en reste pas moins ultra précis. Les bulles sont remplies, à la fois cauchemardesques et grotesques. C'est un charmant coup de crayon qui va à merveille pour dessiner tous les monstres qui peuvent sortir de cette lecture graphique.

Le style est complètement loufoque et l'humour va prendre corps à plusieurs niveaux. le thème principal est bien sûr celui de « Donjons et Dragons » et ce sera la première cible du récit. On a une moquerie des règles qui se font et se défont au moment de la construction du jeu, des joueurs eux-mêmes. Et pourtant l'histoire colle ici parfaitement au jeu de rôle dans le sens où l'auteur semble réinventer la suite de l'histoire à chaque bulle.
On a également de l'humour anachronique et moderne. Plusieurs thématiques sociétales sont ciblées comme la grossophobie, l'écriture inclusive… L'idée est de tourner en dérision ces concepts, de les amener vers leur limite par le rire.

Les codes de la fantasy sont aussi complètement détournés ici. Notamment grâce à un trio de personnages rocambolesques. Tous les trois sont inattendus et ne cesseront de nous surprendre ! le moins qu'on puisse dire est qu'ils sortent de leur rôle habituel.

En bref, un humour complètement débridé et réjouissant ! A la fois moqueur, gore et impie … l'ensemble n'en est que d'autant plus drôle. L'auteur nous emmène dans ses délires et on le suit toujours plus enthousiaste dans cette drôle d'aventure.

Un petit zoom sur le personnage principal avant de conclure : cette « petite reine » dont on ne connaît pas le nom est encore une enfant ou une adolescente. La bicyclette, comme pour de nombreux jeunes, fait figure d'émancipation du foyer familial. C'est une source de découverte du monde extérieur. C'est avec ce vélo que commence l'aventure !

Gros coup de coeur pour cette BD ! Que ce soit pour son humour, ses dessins ou ses personnages. C'est une vraie réussite !
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Elle est une princesse. Une nuit, des monstres envahissent son château et tuent ses parents. le magicien l'aide à s'échapper en lui confiant leur bien le plus précieux, une bicyclette.
J'ai toujours été réservée quand au coup de crayon de Joann Sfar et cet album ne fait pas exception. le résultat est fouillis et un peu bancal, même si je crois que me fait à son style inimitable. Et surtout, ça colle bien au côté foutraque de l'histoire
Côté intrigue, le récit est assez simple, voir simpliste, mais on s'attache à cette princesse rusée qui va réussir à s'attacher les services d'un dragon en lui promettant monts et merveilles. C'est plaisant à lire, non dénué d'humour et assez prenant.
Cette bande dessinée ne m'a pas tourneboulée, mais j'ai passé un bon moment.
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Reines & Dragons
Joann Sfar (Scénario & Dessin)
• Dargaud

Je suis allé sur ce titre uniquement pour son auteur, Joann Sfar.
Sfar, de la fantasy humoristique, on pense à Donjon et on se dit que ça doit forcément être bien non ?
Forcément ? Eh bien non...
Ma lecture n'a pas vraiment été à la hauteur de ce que j'attendais.
Que ce soit pour le scénario que j'ai trouvé très anecdotique ou pour l'humour qui ne m'a pas particulièrement embarqué, je ne retrouve pas le Joann Sfar que j'aurais voulu voir sur un tel titre.
La fin nous laisse penser que ce n'est peut-être qu'un tome 1, mais pas forcément. N'est-ce que le début d'une série régulière ? C'est peut-être le succès ou non de ce volume qui le déterminera, mais en l'état, je n'ai pas été convaincu.
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critiques presse (2)
LesAmisdelaBD
27 mai 2024
De la série philosophique le Chat du Rabbin à ses carnets de croquis sur le vif en passant par son célèbre univers vampirique, ses récits intimes ou humoristiques, l’auteur niçois n’a également jamais caché son amour pour la fantasy rigolote et décalée. Ce premier album de Reines et dragons nous promet une virée dans cette dernière catégorie.
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
LigneClaire
21 mai 2024
Début d’une odyssée pleine de surprises, de copains divers dont un dragon, le tout sur des dialogues positivement réjouissants. Sfar ouvre le bal d’une nouvelle série très écrite, Reines et Dragons dont le tome 1, La petite reine, donne naissance à un personnage féminin qui est bien décidé à devenir une terreur. Fallait pas venir l’agacer la princesse.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mais tu as dit que tu te souvenais de cette sonnette.
Absolument ! Ca appartenait au naturologue de tes parents.
Oui !
Il s'était mis en tête de faire un truc de bienfaisance pour les dragons et les paysans. Il actionnait cette sonnette, on venait et il nous offrait un mouton. Et en échange on promettait de ne pas bouffer de paysan.
Et ça marchait ?
Pas trop... Tu sais, quand un dragon a faim, il a faim.
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C'est une maigre satisfaction : dès que tu vois les cadavres de ton père et ta mère grésiller sur un pieu... tu fais des progrès en capoeira.
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Je suis forte en arts martiaux. Enfin, en théorie. Mon problème, c'est que dans de nombreux domaines, mes compétences restent théoriques.
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Quel que soit l'ordre de ces tourments, personne ne vous pleurera. Les certitudes morales de vos aïeux sont loin. Tout est foutu. Retour à la poussière sauf si, sans faire exprès, vous appuyez sur la sonnette, de votre bicyclette.
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Et ça réveille le dragon. Car même complétement torché, on ne résiste pas à la promesse d'un bons repas.
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Videos de Joann Sfar (179) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joann Sfar
FESTIVAL OH LES BEAUX JOURS ! 8e édition Avec Hervé le Tellier et Kerwin Spire Lecture par Emmanuel Noblet
Depuis l'an dernier, les grands entretiens du festival rendent aussi hommage à des écrivains disparus. Ainsi, Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, né en 1914 à Vilnius, en Lituanie, décédé en 1980 à Paris, dont l'oeuvre immense continue de susciter l'admiration, et de faire l'objet de nombreuses adaptations et études.
La vie de Gary est en soi un roman : arrivé en France avec sa mère en 1928, il passe son adolescence à Nice, étudie le droit à Aix-en-Provence et s'engage dans l'Armée de l'air. Entré en résistance dès 1940, pilote de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait compagnon de la Libération et s'engage dans une carrière diplomatique, qui le mènera notamment à New York, puis à Los Angeles. Écrivain prolifique, ses romans seront marqués par les épisodes de sa vie, par un engagement humaniste contre les barbaries modernes, les injustices et les violences, entretenant une tension entre espoir et désespoir de voir l'homme céder à ses pulsions médiocres. Romain Gary est aussi à l'origine d'une des controverses les plus fascinantes de l'histoire de la littérature française, puisqu'il fut le double lauréat du Prix Goncourt, d'abord en 1956 pour "Les Racines du ciel" et ensuite en 1975, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour "La Vie devant soi", révélant ainsi la dualité et le conflit identitaire qui le hantaient.
Pour évoquer cette figure, l'écrivain Hervé le Tellier, fervent admirateur de Gary, et Kerwin Spire, qui lui a consacré deux romans biographiques, sont réunis pour un exercice d'admiration. Images d'archives, extrait de film et interview réalisée pour l'occasion ponctuent cet entretien, au cours duquel on entend Romain Gary lui-même, avec sa voix charismatique, mais aussi Joann Sfar, autre grand admirateur, qui étudia à Nice dans le même lycée que Gary et l'a maintes fois dessiné.
Un grand entretien posthume pour découvrir ou redécouvrir l'oeuvre et la vie d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.
À lire - L'oeuvre de Romain Gary est disponible dans La Pléiade (deux tomes) et chez Folio/Gallimard. - Kerwin Spire, "Monsieur Romain Gary. Consul général de France – 1919 Outpost Drive – Los Angeles 28, California", Folio, Gallimard, 2022. - Kerwin Spire, "Monsieur Romain Gary, Écrivain-réalisateur – 108, rue du Bac – Paris, VII – Babylone 32-93", Gallimard, 2022. - Hervé le Tellier, "Le Nom sur le mur", Gallimard, 2024.
Un grand entretien posthume animé par Alexandre Alajbegovic et enregistré en public le 23 mai 2024 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 8e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2024
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