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Critique de meldanslaforet
Commencé il y a deux jours, je viens juste de refermer le livre.
Comme tout le monde, je l'avais beaucoup vu passer sur les réseaux et j'étais vraiment curieuse de savoir ce que ça donnait, sans vraiment prévoir de lire prochainement. Parce qu'il est si facile d'être déçue quand l'enthousiame autour d'un livre est grand.
Oui mais voilà, c'était sans compter sur mon passage dans ma librairie généraliste préférée et son rayon Fantasy plutôt fourni. Vous conviendrez qu'en tombant sur la magnifique édition reliée, avec ses dorures et sa tranche peinte, j'étais déjà cuite. J'embarque mon nouveau bébé et me dis que je vais religieusement terminer ma lecture en cours avant de me plonger dedans. Mais la tranche est peinte, il faut tout de même vérifier que les pages se détachent correctement, non ? Vérification faite, je me dis que lire une ou deux pages pour voir ce que donne le style ne peut pas faire de mal.
Le livre s'ouvre sur un avertissement qui indique qu'il aborde des sujets de manière explicite qui peuvent heurter la sensibilité de certaines lectrices et lecteurs (mort, guerre, violence, blessure, sexe). Je trouve ça vraiment appréciable. Ce n'est effectivement pas un livre pour les enfants.
C'est écrit à la première personne. Zut. Vraiment, sauf exception, je n'aime pas ça. Si la narratrice ne me revient pas, il va m'être pénible de la suivre pendant plus de 600 pages. Bon, je l'ai payé ce livre et même s'il sera du plus bel effet dans ma bibliothèque, je veux juste m'assurer qu'il en vaut la peine. Quelques pages de plus donc.
Le style n'a rien de raffinée et l'autrice prend régulièrement le parti de ponctuer les dialogues d'insultes et de vulgarités. Ok, les personnages sont jeunes et bien que l'histoire se déroule dans un univers qui relève sans aucun doute de la Fantasy, les protagonistes sont « comme nous » : message reçu. Pour le moment, on n'est pas vraiment sur une recette gagnante en ce qui concerne mes goûts habituels. Mais laissons sa chance à Violet.
Violet, la vingtaine, amoureuse des livres et des vieux parchemins, embarquée dans une destinée qu'elle n'a pas choisie et qui la mène tout droit vers la mort si elle ne parvient pas à intégrer le Quadrant des cavaliers. La frêle jeune femme dont le corps n'a pas été conçu pour chevaucher un dragon, doit fait face à une succession de périlleuses voire mortelles épreuves. Je n'en dit pas plus sur le contenu de l'intrigue. Comme toute Romantasy qui se respecte, nous connaissons déjà les ingrédient qui entrent dans la composition de cette histoire : trahison, amitié, intrigue et romance (spicy quand même hein, la romance).
Et pourtant, ça marche. Au bout de 50 pages, je dois me rendre à l'évidence, je suis bel et bien en train de le lire ce livre. Et j'ai besoin de savoir ce qui va se passer au chapitre prochain. Les pages s'enchainent et me voilà à ne pas pouvoir poser ce pavé pour connaitre la suite de l'histoire de Violet et de ses ami·es. Beaucoup de mon intérêt pour l'univers de Fourth wing réside dans la relation des dragons avec leur cavaliers et cavalières et les pouvoirs qu'ils et elles peuvent développer à leur contact. D'espèces, de couleurs, de puissance et de personnalités différentes, ils sont tantôt attachants ou terrifiants.
Ça ne veut pas dire que je n'ai pas eu quelques grosses frustrations, sur des redites, des raccourcis, le côté facile de l'intrigue et sur l'écriture assez peu recherchée. Mais je crois que ce n'est tout simplement pas ce qu'il faut attendre de ce livre. C'est un très bon film d'action qui prend vie au fil des pages et qui permet de s'y abimer sans difficulté, d'ingurgiter l'histoire à toute vitesse et de se morfondre une fois le film achevé parce que la suite en français ne sort pas avant l'été.
Comme tout le monde, je l'avais beaucoup vu passer sur les réseaux et j'étais vraiment curieuse de savoir ce que ça donnait, sans vraiment prévoir de lire prochainement. Parce qu'il est si facile d'être déçue quand l'enthousiame autour d'un livre est grand.
Oui mais voilà, c'était sans compter sur mon passage dans ma librairie généraliste préférée et son rayon Fantasy plutôt fourni. Vous conviendrez qu'en tombant sur la magnifique édition reliée, avec ses dorures et sa tranche peinte, j'étais déjà cuite. J'embarque mon nouveau bébé et me dis que je vais religieusement terminer ma lecture en cours avant de me plonger dedans. Mais la tranche est peinte, il faut tout de même vérifier que les pages se détachent correctement, non ? Vérification faite, je me dis que lire une ou deux pages pour voir ce que donne le style ne peut pas faire de mal.
Le livre s'ouvre sur un avertissement qui indique qu'il aborde des sujets de manière explicite qui peuvent heurter la sensibilité de certaines lectrices et lecteurs (mort, guerre, violence, blessure, sexe). Je trouve ça vraiment appréciable. Ce n'est effectivement pas un livre pour les enfants.
C'est écrit à la première personne. Zut. Vraiment, sauf exception, je n'aime pas ça. Si la narratrice ne me revient pas, il va m'être pénible de la suivre pendant plus de 600 pages. Bon, je l'ai payé ce livre et même s'il sera du plus bel effet dans ma bibliothèque, je veux juste m'assurer qu'il en vaut la peine. Quelques pages de plus donc.
Le style n'a rien de raffinée et l'autrice prend régulièrement le parti de ponctuer les dialogues d'insultes et de vulgarités. Ok, les personnages sont jeunes et bien que l'histoire se déroule dans un univers qui relève sans aucun doute de la Fantasy, les protagonistes sont « comme nous » : message reçu. Pour le moment, on n'est pas vraiment sur une recette gagnante en ce qui concerne mes goûts habituels. Mais laissons sa chance à Violet.
Violet, la vingtaine, amoureuse des livres et des vieux parchemins, embarquée dans une destinée qu'elle n'a pas choisie et qui la mène tout droit vers la mort si elle ne parvient pas à intégrer le Quadrant des cavaliers. La frêle jeune femme dont le corps n'a pas été conçu pour chevaucher un dragon, doit fait face à une succession de périlleuses voire mortelles épreuves. Je n'en dit pas plus sur le contenu de l'intrigue. Comme toute Romantasy qui se respecte, nous connaissons déjà les ingrédient qui entrent dans la composition de cette histoire : trahison, amitié, intrigue et romance (spicy quand même hein, la romance).
Et pourtant, ça marche. Au bout de 50 pages, je dois me rendre à l'évidence, je suis bel et bien en train de le lire ce livre. Et j'ai besoin de savoir ce qui va se passer au chapitre prochain. Les pages s'enchainent et me voilà à ne pas pouvoir poser ce pavé pour connaitre la suite de l'histoire de Violet et de ses ami·es. Beaucoup de mon intérêt pour l'univers de Fourth wing réside dans la relation des dragons avec leur cavaliers et cavalières et les pouvoirs qu'ils et elles peuvent développer à leur contact. D'espèces, de couleurs, de puissance et de personnalités différentes, ils sont tantôt attachants ou terrifiants.
Ça ne veut pas dire que je n'ai pas eu quelques grosses frustrations, sur des redites, des raccourcis, le côté facile de l'intrigue et sur l'écriture assez peu recherchée. Mais je crois que ce n'est tout simplement pas ce qu'il faut attendre de ce livre. C'est un très bon film d'action qui prend vie au fil des pages et qui permet de s'y abimer sans difficulté, d'ingurgiter l'histoire à toute vitesse et de se morfondre une fois le film achevé parce que la suite en français ne sort pas avant l'été.
