J'ais tendance à dire que je ne suis pas très fan des histoires fantastiques, mais récemment, j'ai quand même adoré la saga "Blackwater". J'étais donc très curieuse de commencer la lecture de ce livre dont on me disait tant de bien. Il s'agit d'un premier roman, enfin... le premier d'une série de 4. Comme souvent, j'ai eu un peu de mal à renter dans le thème. J'aime bien passer d'un style à l'autre mais c'est toujours un peu inconfortable au début. Mais, en lâchant prise et en se laissant porter par la lecture , c'est souvent un ravissement. Et dans ce roman en particulier, j'ai été complètement immergée dans un monde totalement loufoque. J'y ai vu univers imaginaires ultra détaillé, onirique, psychédélique.. On y fait la connaissance de personnages charmeurs, extravagants, féroces, machiavéliques... avec des dons bien particuliers. L'autrice a une sacrée imagination et une plume très fluide ! L'héroïne, Ophélie, petit rat de bibliothèque, discrète, maladroite, solitaire doit s'exiler vers un autre monde, quitter sa famille pour épouser un homme, Thorn, choisi par leur famille respective. La voici propulsée dans un univers surprenant, dont elle ne maîtrise pas les us et coutumes, ni les règles et les enjeux stratégiques qui se jouent à son insu. Elle va devoir découvrir ce nouvel environnement, se méfier de tous et en même temps trouver des alliés, le tout en apprenant à connaître celui avec qui elle doit s'unir. Durant un peu plus de 500 pages, on suit cette jeune femme, dont le don de liseuse lui permet de "lire" les objets mais aussi de pouvoir se déplacer d'un miroir à l'autre. Elle est courageuse, honorable et nous emmène dans des aventures plus dangereuses et folles et unes que les autres.

Bref, j'ai adoré !

Dans ce 2e tome, on ne perd pas une minute ! Tout s'enchaîne, se déchaîne...Ophélie, si timide et réservée soit-elle, se voit mise en évidence bien malgré elle. Elle doit ajuster son comportement, se remettre en question, revenir à ce qu'elle est sans cesse afin de ne pas perdre la tête ou la vie. On découvre de nombreux personnages qui ont des rôles importants, des mondes différents mais tout reste cohérent et on ne perd jamais le lecteur. Comme toujours avec les sagas, je préfère les lire quand il y a déjà plusieurs tomes qui sont éditées. C'est une forme de gourmandise, je sais. Mais c'est aussi plus simple et ça permet de prolonger le plaisir de la lecture. Dans ce 2e tome, on a de l'intrigue, des rebondissements, du suspens... l

alors, alors... comment dire... J'ai vraiment beaucoup adoré les 2e tomes. Et je m'attendais à être happée par ce 3e tome aussi. Mais, déception, j'ai trouvé ça long, alambiqué, compliqué,. Globalement, l'histoire se tient mais que de longueur, que de circonvolution et d'errance pour arriver au 4e tome. Dès le départ, cette saga m'a fait penser à Alice aux pays des merveilles pour son univers onirique, délirant. Mais dans ce 3e tome, j'ai trouvé que c'était trop et je me suis un peu perdue dans toutes ces arches et ces personnages.

Ca n'a rien à voir... mais les déboires d'Ophélie dans ce tome m'ont fait penser aux nombreuses épreuves que les femmes doivent traverser sans cesse pour trouver leur place dans le cadre professionnel. Alors que Thorn, lui est assez vite adoubé.

Dans ce tome 3 de La Passe-Miroir, on fait un saut dans le temps de 3 ans. Trois années se sont écoulées pour Ophélie sans nouvelles de Thorn et des proches qu’elle a laissé à la Citacielle.

Elle finit par réussir à repartir, et là débutent les trois aventures que nous allons suivre ; Ophélie à Babel, essayant de retrouver Thorn et d’en savoir plus sur Dieu, Archi, qui cherche toutes les roses-des-vents afin de découvrir l’arche cachée et ses secrets et enfin la petite Victoire, fille de Berenilde et Farouk, qui a des pouvoirs étranges, lui faisant voir certaines choses malgré elle. L’histoire est plus axée vers Ophélie, mais leurs enquêtes se déroulent en parallèle et dévoilent de plus en plus de liens sur l’intrigue.

Christelle Dabos décrit l’univers de Babel de manière fascinante. C’est un monde totalement formaté, où on ne laisse pas la place à une forme d’originalité ou de libre pensée. Les personnages sont bien développés, tant physiquement que dans leurs caractères / comportements. Ce tome 3 dénonce subtilement la censure, mais aborde aussi la religion et la notion de bien et de mal.

J’ai trouvé que ce tome était plus dur, Ophélie beaucoup plus seule, sans les personnages que l’on a adoré retrouvé dans les deux premiers tomes. Et pourtant, l’intrigue m’a mise sous tension, à vouloir toujours en savoir plus.

Encore une fois un coup de coeur pour moi. J’ai hâte de découvrir la suite et surtout la fin de cette saga incroyable !

Ravie de retrouver Ophélie et tous les personnages de la saga La Passe-Miroir dans ce tome 2, Les Disparus du Clairdelune.



Dans l'univers plutôt extravagant de la Citacielle, où tout n’est qu’illusion, excentricité et complots, elle ne passe pas inaperçue avec ses lunettes rondes et son écharpe délabrée. Farouk, l’Esprit de famille, est intrigué par cette petite liseuse, qui lui fait penser à quelqu’un, mais à qui ? Impossible de sen souvenir. Promue vice-conteuse à la stupéfaction de tous, Ophélie doit se faufiler entre les manigances de la cour avec l’aide de sa tante Roseline et de la sublime Bérénilde. Thorn, son futur époux glacial, est toujours un mystère. Elle ne sait plus si elle doit lui faire confiance sur les ambitions de leur mariage ou s’en méfier...

Alors, quand sa famille débarque en pleine mission pour retrouver les disparus de l'endroit le plus sécurisé de toute la Citacielle, c’est la panique !



Trahisons, surprises, suspens... Ce deuxième tome est encore une fois un coup de cœur. J’ai adoré chaque page. Hâte de lire la suite !

Je dois admettre d’emblée que j’ai eu de la misère à débuter ce livre. Je crois m’être repris à trois ou quatre reprises pour passer le premier chapitre. Il y avait quelque chose – et je ne saurai dire quoi – qui me faisait refermer le livre.



Ce coup-ci, j’ai passé le cap du premier chapitre et je ne l’ai pas regretté. Christelle Dabos nous offre une histoire somme toute captivante avec une très belle écriture. Les atmosphères et les ambiances sont très bien décrites et nous plongent de manière immersive dans le monde illusoire de la Citacielle.



Ophélie est une héroïne qui, pour l’instant, n’en ait pas vraiment une en ce sens qu’elle ne fait que subir pendant tout le tome. À un certain moment, on se demande même pourquoi elle poursuit et si la naïveté peut avoir quelque chose d’attachant, là c’est tout simplement poussé à la limite.

L’univers a un énorme potentiel et j’espère qu’on en découvrira la teneur dans le second tome. Pour l’instant, le premier tome offre un bon moment de lecture, mais j’ai trouvé qu’il n’y avait pas de vraie fin. On ne peut se satisfaire d’arriver au bout et de dire que les portes ouvertes ont été refermées. C’est vraiment conçu pour aller lire le deuxième. On sent presque que le premier tome est une sorte d’introduction très très longue à ce qui peut venir par la suite.



N’empêche c’est une bonne lecture, même si le rythme du bouquin est somme toute assez lent. Comme mentionner un peu plus tôt, c’est soit tout blanc, soit tout noir. Les méchants sont méchants, les gentils sont gentils. Il y a des faiblesses qui nous font demander comment ce livre a pu gagner des prix, mais – et je le répète – on passe tout de même un bon moment.

Les arches s'écroulent. Ophélie et Thorn cherchent l'Autre, la clé pour sauver leur monde. La jeune femme intègre l'Observatoire des déviations, la clé de l'énigme.

Ce dernier tome est assez déroutant, et je craignais un peu d"être déçue après avoir lu des critiques déçues, mais je l'ai apprécié. Il est très complexe, et je pense n'avoir pas tout saisi. C'est parfois un peu trop dense et presque brouillon. Mais j'ai aimé découvrir l'observatoire des déviations et enfin comprendre un peu mieux comment le monde en est arrivé là. Je reste un peu sur ma faim, la fin étant très ouverte.

Très bonne découverte avec ce livre!

Bravo, pour l'univers intéressant et suffisant : les pouvoirs qui en découlent et les personnages qui ont leur caractères bien à eux. Ophélie, personnage principal que l'on suit, est attachante ; pas spécialement jolie, plutôt introvertie, elle aime son travail, est intelligente et essaie de gêner le moins possible son entourage. Jusqu'à ce qu'on décide son avenir à sa place et qu'elle essaie de s'y adapter et surtout d'y survivre. On rencontre des caractères bien trempés, qui ne changent au gré des intrigues (merci!) et les descriptions sont bien faites (pas d'ellipses, qui brouillent la narration..) ; l'ensemble est bien décrit et donc immersif !

Je recommande ^^