Zilo : "les rêves, ce sont les épices de la vie" - Interview live-drawing
Pour une pincée de bonheur, combien de souffrances faut-il endurer ?
Les phantasmas naissent de la peur et de la souffrance des gens qui ont sombré dans le désespoir, et ils se nourrissent de toute énergie ´négative : dépression, anxiété, insomnie, paranoïa, phobies, troubles de la personnalité.
Depuis des temps immémoriaux, les êtres humains ne savent plus rêver. Pour pallier ce vide, cette absence du merveilleux et de l’imaginaire, quelques villes et villages se sont vu attribuer une ou plusieurs personnes capables de fabriquer des songes. Ces faiseurs de rêves, devenus incontournables, font le bonheur des habitants qui se ruent dans leur boutique atelier pour acheter des vagus, autrement dit des êtres oniriques. C’est pourquoi on les appelle « Dreamakers »
Il n’y a rien d’humiliant à ressentir des émotions, c’est l’essence de la vie. J’irai jusqu’à dire que c’est une force ! Parfois, il faut se laisser aller, ça soulage !
Plus on apprend, plus on progresse ! Il faut aller de l’avant pour s’améliorer. Dans le cas contraire, si tu penses avoir tout acquis, tu t’arrêtes, et c’est synonyme de mort. Tu ne t’es pas senti à la hauteur ? C’est bien, tu t’es rendu compte que tu as encore beaucoup à apprendre pour devenir plus fort. Être dreamaker, c’est se remettre sans cesse en question et s’interroger sur ce qui nous entoure.
Décidément, je ne comprends pas votre espèce. Vous venez vous sacrifier pour protéger les vôtres, qui vous brûlent sur la place publique en criant à la sorcellerie. Cette majorité qui vous torture et vous humilie en se justifiant par vos différences !
Fixe-toi des objectifs pour atteindre ton but, et si tu te sens perdu, inspire-toi d’un modèle qui partage tes valeurs ! C’est plus facile de critiquer les autres que de faire des efforts sur soi, alors ne laisse personne décider ce que tu vaux !
Kiio ne le savait pas encore, mais un amour dévorant pour les boutiques était en train de naître en lui. Et la première victime allait être son porte-monnaie ! Un futur flambeur pour une pauvre vie de passionné.
Comme le beau temps après la pluie, les jours heureux finissent toujours par revenir. Mais même si on s’y accroche de toutes ses forces, ils sont éphémères, tout comme les rêves quand on se réveille.
Je le sens cette chose en moi. Elle se nourrit de ce que j’ai de plus sombre. Mes peines, ma colère, ma tristesse. Je vous le dis tant que j’ai toute ma tête ça me ronge de l’intérieur !