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Citations de Fabrice Tassel (55)


Rendre justice, c'est aussi réparer, panser, cautériser, nous sommes des médecins de la mémoire, tu comprends ?
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"La mort lui aura appris à jouir des minuscules plaisirs qui lui restent ."
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Le courage, c’est d’aller au delà du découragement.
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« Tu m’as offert une belle histoire. Trop courte, mais si belle. » Cette formule, qu’elle murmure tous les jours, est son arme secrète pour mener la guerre à l’oubli. Il n’avait que cinquante-neuf ans quand un cancer l’a emporté.
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Ils sont bronzés, souriants,déliés "comme si la vie les aimait".
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Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. Et ceux qui meurent?
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Une amie psy de Dominique lui a un jour résumé la situation des femmes sous emprise : " Si on la plonge dans l'eau bouillante, la grenouille va s'échapper d'un bond. Mais si la température grimpe petit à petit, elle ne va pas prendre conscience du danger et finira par mourir ébouillantée."
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Il y a deux mois j’étais curieux en me garant près de la maison de mon enfance. Aujourd’hui, je suis honteux d’y voir un refuge.
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Une famille est au pire unie par des habitudes, au mieux par de l’amour. Malgré nos affrontements, nous détenions l’amour mais il n’en reste qu’une mémoire en lambeaux. Papa parti, Isabelle et moi loin, maman seule.
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C'est ça, l'emprise, faire de l'autre son objet. C'est l'enfermer dans un monde en apparence normal mais clos, séparé de l'extérieur par une cloison de silence derrière laquelle l'horreur peut devenir la norme.
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La fraternité est sans doute le plus trouble, le plus ambigu des sentiments familiaux. La mauvaise herbe de cet amour qui vient du sang. Le plus compliqué à situer, le moins vital, parfois le plus léger et le plus joyeux aussi. C'est un territoire naturel où règne une brutalité sauvage. Les règles y sont tantôt d'airain, tantôt méprisées et balayées d'un souffle. Une zone où l'on se permet tout, sans seconde chance. "Parce qu'on est frères." "Parce qu'on est soeurs." S'aimer y semble évident, se détester est presque un droit, couper les ponts est une solution définitive osée si facilement. On ne se rend pas compte quand on fait trop mal. "A la vie, à la mort", la devise des frères d'armes. On peut aussi frôler des zones frontières comme l'amitié et le sexe, tout y est possible. En comparaison l'amour filial est presque simple, balisé par ses codes verticaux, le respect, l'autorité. La fraternité est horizontale, ouverte à la passion, la concurrence et la jalousie, l'admiration, le mépris et la haine. Surtout, elle n'a pas de limites.
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Combien de gens bienveillants croise-t-on chaque jour ? Chaque semaine ? Si l’on est attentif et honnête, il peut se passer des journées entières sans que personne ne manifeste la moindre bienveillance à notre égard. Même des attentions infimes, tenir une porte, s’effacer dans un couloir, dire « merci », demander des nouvelles… rien, rien, rien. Quoi de plus humiliant que de se sentir transparent ? Alors, de temps en temps, ridiculiser celui qui vous impose sa perversité est un minimum. Et cela empêche parfois la violence d’exploser.
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Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. Et ceux qui meurent ?
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Elle va encore naviguer entre la haine d'un homme et d'une femme. Plonger dans leur intimité, leurs névroses, leur passé. Pourtant, elle n'aura jamais le temps pour tout comprendre. Ce n'est d'ailleurs pas son rôle, elle doit prouver des faits, en réfuter d'autres, pas réaliser des analyses psychologiques, mais c'est plus fort qu'elle : elle aime aller au bout de sentiments humains, réaliser la jonction la plus fine possible entre un geste et ses racines, se glisser dans la peau et la tête de celui qui frappe après avoir aimé, de celle qui souffre dans sa chair et trouve le courage, un jour, de pousser la porte de la gendarmerie.
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Loïs mon frère, mon héros du mercredi après-midi, Loïs mon infini silence, mon double de sang, mon absence, mon étranger, mon évidence, ma victoire et ma défaite, ma vérité et mon mensonge, celui dont j'arrête parfois de me demander si je l'aime (parfois c'est aussi lumineux qu'impossible), ça me rend fou. Car il y a mille façon d'aimer, non ? A contretemps, quand les mots tombent toujours au mauvais moment. En silence ou dans les hurlements. En se détestant. En douceur ou un miroir brisé à ses pieds. Mon coeur est comme anesthésié, les années ont effacé trop de bons souvenirs pour ne retenir dans leurs tamis que les violences du présent. Ou peut-être n'ai-je jamais cessé de l'aimer et le temps n'est qu'un fil qui s'étire de joies en peines, tendu mais incassable ? Le revoir ferait-il fondre ces résistances tapies dans ma poitrine et mon cerveau, y existe-t-il une zone dédiée à la résilience ?
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- C'est marrant comme ça semble toujours facile de répondre aux questions des autres.
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Mais un coup de foudre finit souvent mal, la vie n'est jamais si généreuse.
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Rendre justice, c’est aussi réparer, panser, cautériser, nous sommes des médecins de la mémoire.
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D'ailleurs, ce n'est pas toujours l'horreur et la violence physique qui se déploient. Certains prédateurs jouissent seulement d'avoir la maîtrise totale de l'autre, de la vie du couple ou de la famille, du récit qui transparaît à l'extérieur. Leur profil est plus rare, mais ça existe. C'est le comble de la lâcheté, la fuite dans le mensonge, l'installation dans une vie parallèle et réinventée.
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"Rendre justice, c'est aussi réparer, panser, cauteriser, nous sommes des médecins de la mémoire, tu comprends ? "
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