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4.27/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 22/3/1962
Biographie :

Frédéric Lesur a exercé plusieurs métiers avant d’être instituteur et directeur d'école. Il vit dans le Lot.

Source : http://www.anne-carriere
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
La seule faute impardonnable d'un parent, c'est de ne pas donner d'amour à son enfant. Pour le reste, chacun fait comme il peut avec les moyens dont il dispose.
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- ... L'affection n'est pas un gâteau qu'on partage en grosses parts et en petites parts, c'est une étoile qui s'allume devant les gens qu'on aime et qui scintille d'une façon différente pour chacun d'eux.
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Les solutions sont des petits oiseaux qui se taisent quand on n'est pas prêt et qui gazouillent si on écoute bien.
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- Les Petits Princes prient pas parce qu'ils ont jamais croisé un dieu dans le cosmos. Par contre, ils confient leurs vœux aux étoiles. C'est précieux, une étoile, quand elle veut bien nous rendre service. Ça a beaucoup de pouvoir, une étoile, comme toutes les choses qui font de la lumière et qui sont belles. Allez, courage, je vais demander à une géante rouge de t'aider !
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- Comment on fait, quand on regarde avec le cœur, si on voit plus qu'un grand vide qui fait trop mal pour continuer à vivre ? [...]
- J'ai un second secret pour Mathys, mais il faut le prévenir que ce secret n'apaisera pas tout de suite son chagrin [...]
Quand on ne peut plus regarder avec le cœur parce que ça fait trop mal, il reste une solution : apprendre à regarder avec l'âme. [...]
Pour découvrir l'âme, il faut fermer les yeux du cœur. C'est un exercice difficile quand on est tourmenté par le chagrin. [...]
Pour regarder avec l'âme, il faut mettre en soi beaucoup de calme [...] Il faut bâillonner gentiment son cœur, le prier de mettre entre parenthèses ses joies et ses peines et d'observer seulement ce qui se passe. Ça n'a l'air de rien, mais plusieurs années sont nécessaires pour y arriver. C'est comme apprendre à faire la planche, il faut se relaxer et oublier qu'on a peur de boire la tasse ! Le jour où le cœur sait faire ça, il s'aperçoit qu'il flotte en permanence sur un océan d'amour, sans rien avoir à faire, même dans les pires moments. Mettre ses émotions de côté, ça s'appelle "méditer". [...] Méditer, c'est se réfugier dans une paix intérieure qui est à l'abri des évènements. Quand on lâche un moment nos problèmes, quand on est très attentif, on découvre qu'une onde douce souffle en nous. L'âme, c'est ce souffle. Quand on a vécu cette expérience bouleversante ne serait-ce qu'une fois, on a appris à regarder avec l'âme et on est moins démuni face aux catastrophes.
- Ce souffle en nous ? Mais alors c'est même pas un morceau de nous ! Avoir une âme, c'est comme si on n'avait rien si c'est que du vent qui nous balaie à l'intérieur !
- Tu as raison et tu as tort. L'âme vient sûrement d'ailleurs, de même que l'amour qui nourrissait le cœur de Mathys venait de ses parents. [...] Avoir une âme, c'est savoir que ce souffle plein d'amour existe, et c'est aussi essayer de le rejoindre de temps en temps. Crois-moi, c'est précieux de se sentir accompagné, surtout dans les moments cruels. Une fois qu'on a fait connaissance avec l'âme, on a compris que la mort n'efface pas tout. Et quand on sait bien méditer, on retrouve dans la douceur du souffle l'affection que nous offraient nos chers disparus. [...] Surtout , dis à Mathys de ne pas mettre de côté mon premier secret car il garde toute sa valeur : pour embellir et honorer la vie, il faut regarder avec le cœur ! Mais face à la mort, il n'y a pas d'autre solution que de faire l'expérience de l'âme. La disparition de ceux qu'on aime blesse durablement le cœur, mais elle n'atteint pas l'âme. Voilà mon second secret."

p.178 - 181
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Je crois que nos joies sont des vacances éphémères dans le monde que nous rejoindrons à la fin de nos jours.
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C'est la nuit qu'on rêve , Mathys. Le jour, il faut s'accrocher à la réalité , même quand elle nous fait des vacheries, parce que c'est dans la réalité qu'on rencontre les autres et qu'on trouve les chaînes dont on a besoin pour s'accrocher à la vie.
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(Passage d’une lettre de Mathys adulte à Louis)
« Je garde un orteil dans l’enfance : je m’enferme parfois dans mon bureau, je ressors l’écharpe qui me servait de doudou, je me caresse le museau et je retourne en songe dans la tiédeur de mes premières années. Je me reproche souvent ces séances ridicules : ma famille est tellement plus à même de me consoler du passé qu’une hallucination assortie d’un fétiche enfantin ! Mais rien n’y fait, même pas ma honte… »

(Réponse de Louis)
« Vivre, finalement, c’est amortir les coups bas du réel ! Alors quand tu te consoles avec ton ancien doudou, tu n’as qu’à en rire ; il faut de l’humour dans la vie, c’est un outil efficace. (…) Cet objet te rassure comme un grigri parce qu’en termes de symboles l’enfance est aux antipodes de la mort. »
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... sachant qu'il est des choses qu'on n'ose murmurer qu'avec un stylo...
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- Bof, c'est pas pire d'être seul que d'se sentir seul avec les autres.
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