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3.73/5 (sur 40 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1984
Biographie :

Gabriela Garcia est récipiendaire d'un prix d'écrivain de la Fondation Rona Jaffe et d'une bourse Steinbeck de l'Université d'État de San Jose. Sa fiction et sa poésie ont été publiées dans Best American Poetry , Tin House , Zyzzyva , Iowa Review et ailleurs. Elle a obtenu une maîtrise en fiction de Purdue et vit dans la Bay Area. Des femmes et du sel est son premier roman.
Fille d'immigrants de Cuba et du Mexique, Gabriela a grandi à Miami et vit actuellement dans la Bay Area. Elle est féministe de longue date et organisatrice de la justice pour les migrants. Elle a également travaillé dans la musique et les magazines.

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Rentrée littéraire 2022 - de femmes et de sel - Gabriela Garcia (Éditions Presses de la Cité) .
EAN 9782258191976


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le Malecon défile bientôt sous nos yeux : l'océan, la digue de calcaire, mais aucune vague pour tempérer la chaleur, même si ça ne dissuade pas des enfants en slip de laisser pendre leurs jambes dans le vide avec optimisme. Sur le remblai, deux pêcheurs munis de cannes artisanales. Nous ne sommes rien d'autre qu'un peuple plein d'espoir.
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« Où sont les gens comme moi ? » avait-elle demandé à son père en désignant sa peau couleur caramel. Il l'avait fait taire par une gifle. Les enfants ne devaient pas dire ce qu'ils pensaient, lui avait-il rappelé.
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_ Jeanette, dit-elle comme si elle avait lu dans mes pensées, ne crois pas ce que racontent les médias - il n'y a que l'argent qui les intéresse. La vie est dure, maison est heureux ici.
Ses yeux se plissent, obliquent.
Maydelis est revenue de la cuisine et s'est postée sur le seuil de la maison, où elle attend une brise. Elle semble exaspérée, mais ma grand-mère ne la voit pas. Je l'ai déjà entendue se plaindre de la frustration qu'elle éprouve à vivre sur une île et je comprends ce qu'elle ressent.
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Les stars des télénovelas sont toutes blondes, minces et riches, alors que la majeure partie d'entre nous ressemblent plutôt aux domestiques, aux guérisseuses et au paysannes de ces séries. Mais c'est en les regardant qu'on s'approche au plus près du monde du dehors, au plus près de la vie qu'on imaginait avant d'être derrière ces murs.
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Mario et moi, on avance vers l'enfer main dans la main, mais je ne le sais pas encore. Je sais juste qu'un comprimé d'oxy ne me suffit plus Je sais juste que je suis en train de tomber amoureuse. De ça. De lui. Ça devient la même chose. Tomber amoureuse. Tomber amoureuse.
Personne ne dit « s'élever » amoureuse.
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J'ai fui la personne qui a tué mon frère. J'ai fui une violence larvée. Un gouvernement dont la réaction a été d'envoyer des militaires partout. Avec l'aide des États-Unis, bien sûr. Ça, forcément, les infos n'en parlent pas. J'ai peur des conditions qui créent la violence. J'ai peur de la police. J'ai peur de l'armée. J'ai peur de la manière dont on peu survivre dans un pays où la monnaie est le dollar américain, où les fermiers peuvent à peine se payer de l'abono, de l'engrais pour leurs cultures, et où les riches ont recours a des sociétés privées afin d'assurer leur protection. J'ai peur à chaque instant quand je pense à ma vie ici, à ma vie si elle n'était pas ici, à Ana, à mon peuple, à mon cher peuple, à tous ces jeunesqui meurent dans les rues.
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Maria Isabel avait respiré tant de poussière de tabac qu'elle saignait régulièrement du nez, mais le contremaître refusait de faire plus qu'entrouvrir les fenêtres à claire-voie ; la lumière du soleil aurait asséché les cigares. Elle réprima donc une quinte de toux. Étant la seule femme de l'atelier, elle préférait éviter de paraître faible.
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Combien de fois avait-elle tenté de le repousser, avant de céder en se disant : je suis mariée à cet homme, n'est-ce pas mon devoir ? Ces rapports contraints l'avaient étouffée, et elle avait souvent souhaité vivre une autre vie. Dire qu'elle s'était considérée comme une mauvaise épouse.
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Je m'interroge souvent à ce sujet : le passé perd-il de sa réalité si on ne l'évoque pas dans le présent ? C'est un peu l'histoire de l'arbre qui tombe dans la forêt et du bruit qu'il fait selon que quelqu'un ou personne n'est là pour l'entendre.
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Sa fille avait besoin d'être forte, elle avait besoin qu'elle-même le soit pour deux, elle avait besoin d'apprendre que le passé ne vous hantait que si vous le laissiez faire.
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