Véritables moteurs de la Révolution, les plus virulentes de ces "sections" de Paris ont préparé, organisé, orchestré les grands mouvements révolutionnaires, lançant au préalable des tracts incendiaires chargés de galvaniser l'énergie des patriotes. C'étaient elles aussi qui enrôlaient les volontaires pour les armées de la Révolution, et subvenaient ensuite à une partie de leurs besoins.
Comme dans toutes les périodes de pénurie - on l'a vu encore en France au temps noir de l'Occupation, entre 1940 et 1945 -, le gouvernement révolutionnaire a instauré des cartes de rationnement. Elles étaient distribuées dans les bureaux des sections à Paris. Cartes familiales, remises aux différents chefs de famille. Le but proclamé était de compenser les inégalités sociales, d'empêcher les plus démunis de mourir de faim, mais aussi de prévenir trop d'émeutes et de révoltes dans les rues de Paris. La ration allouée quotidiennement à chaque personne fut d'abord de 750 grammes ; mais elle tomba bientôt à 400, puis à 25O grammes : c'était peu, vraiment.
[A propos de Sainte Catherine d'Alexandrie]
Issue d’une famille noble d’Alexandrie, elle refuse d’épouser l’Empereur en personne, en raison de son « mariage mystique » avec le Christ. Elle soutient victorieusement une dispute contre cinquante philosophes alexandrins, chargés par l’empereur Maximien de lui démontrer l’inanité de la foi chrétienne. Furieux de cet échec, Maximien fait brûler vif ces philosophes, puis condamne Catherine à être déchirée par une roue garnie de pointes. Celle-ci se brise miraculeusement. Catherine meurt enfin décapitée.
Le motif de Marie dans le Buisson ardent est largement représenté. La liturgie en effet compare le Buisson qui ne se consume pas à la virginité intacte de la Mère du Christ, pénétrée par la flamme du Saint Esprit sans être consumée.
[…] Agathe décide de rester vierge et de consacrer sa vie au Christ. Mais le préfet romain de Sicile, Quintianus, ayant entendu parler de sa grande beauté, tente de la séduire. Devant sa résistance, il l’envoie dans un lupanar, où elle conserve miraculeusement sa virginité. Elle est alors soumise au supplice le plus cruel ; attachée à une colonne, la tête en bas, un bourreau lui tord puis lui arrache les seins avec une tenaille.
"Seul le Saint-Esprit connaît le nombre des congrégations", proclame un dicton monastique. A peu près aussi nombreux, en effet, que les étoiles du firmament, les ordres et congrégations monastiques présentent une grande diversité. Ils ont cependant en commun de se situer tous dans l'Histoire, des premiers anachorètes et cénobites apparus en Haute et Basse-Egypte dès le IIIe siècle, aux nouvelles fondations du XXe siècle.
La rencontre d’Eliézer [Isaac] et de Rébecca, à un puits situé près de la ville de Nahor, préfigure pour la tradition chrétienne l’Annonciation.
[Le Christ aux outrages]
Après son arrestation, Jésus comparaît chez le grand prêtre Caïphe devant le Sanhédrin. Caïphe le livre aux gardes, qui le frappent, lui crachent au visage, et le couvrent de sarcasmes.
[…] Au Moyen Age, cette scène est souvent associée au couronnement d’épines, et l’on a tendance à confondre ces thèmes voisins.
Pasteur disait dans un discours à une réunion des Francs-Comtois à Paris, en 1883 : « Vous nous faites entendre de tous côtés les intonations de cet accent franc-comtois qui, par fierté sans doute de son origine, ne se perd jamais. »
1561 - [p. 5] Introduction
Après avoir mené la vie d'une prostituée à Alexandrie, Marie l’Égyptienne prend le bateau à destination de Jérusalem. Au seuil de l'église du Saint-Sépulcre, elle est repoussée par une force surnaturelle. La vue d'une image de la Vierge, peinte au narthex, la convertit. Elle décide de se retirer au désert. Au désert, elle se dessèche, ses vêtements tombent en lambeaux, ses longs cheveux la vêtent à moitié. Un vieil ermite, Zosime, la découvre et la revêt de son manteau. Il revient un an plus tard et la trouve morte. Il l'ensevelit avec l'aide d'un lion. Des anges enlèvent son âme au paradis.