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3.84/5 (sur 277 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Dublin , le 15/07/1919
Mort(e) à : Oxford , le 08/02/1999
Biographie :

Iris Murdoch est une écrivaine et philosophe irlandaise.

Son père, Wills John Hughes Murdoch, venait d’une famille presbytérienne d’éleveurs de moutons du County Down (près de Belfast), et sa mère, Irene Alice Richardson, qui avait eu une formation de chanteuse, était d’une famille protestante de Dublin.

Durant la jeunesse d’Iris, ses parents déménagent à Londres où son père devient fonctionnaire. Iris étudie les classiques, l’histoire ancienne et la philosophie à Somerville College, Oxford, puis la philosophie à Newnham College, Cambridge, où elle a notamment comme professeur Ludwig Wittgenstein. En 1948, elle devient enseignante à St Anne's College, Oxford.

Elle écrit son premier roman, "Sous le filet", en 1954, après avoir publié plusieurs essais philosophiques et la première étude en anglais consacrée à Jean-Paul Sartre.

A Oxford, en 1956, elle rencontre et épouse John Bayley, professeur de littérature anglaise et également romancier.

En 1978, Iris remporta le convoité Booker Prize pour "La Mer, la mer", roman aux accents subtils sur le pouvoir et la perte de l'amour qui mettra en scène un acteur à la retraite envahi par la jalousie lorsqu'il revoit l’être aimé après plusieurs décennies de séparation.

Elle écrira encore vingt-cinq autres romans, ainsi que d’autres études et pièces de théâtre, jusqu’à 1995, où elle commence à subir les effets de la maladie d’Alzheimer. Elle meurt à l'âge de soixante-dix-neuf ans.
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Iris Murdoch est une inconnue. Ou plutôt, on la connaît en tant que romancière, mais pas en tant que philosophe. On ne trouve aucune entrée à son nom dans les dictionnaires et les encyclopédies de philosophie en français. Et pourtant, son nom figure au programme de philosophie depuis la rentrée 2020. Alors qui est-elle ? Que pense-t-elle ? Peut-elle nous intéresser du point de la philosophie de la religion ? Petit spoiler : la réponse est « oui ».

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Iris Murdoch
Ne soyez pas inférieur à votre destinée.
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Je hais ce qui est fortuit. Je veux que tout dans ma vie soit raisonnablement explicable.
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Pour ce qui est de libérer les gens, je n'ai pas confiance en ces libérateurs professionnels. Quiconque excelle à libérer les gens excelle à les asservir, s'il faut en croire Platon.
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Chacun se délectait de la compagnie de l'autre, sans jamais en être rassasié. C'est là le véritable test, plus que la dévotion, l'admiration, la passion. Si l'on a toujours faim de la compagnie de quelqu'un, c'est qu'on aime.
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Vers la fin de l'après-midi, les nuages s'amassèrent, le soleil se cacha et il se mit à pleuvoir. Cet écervelé de climat anglais, qui s'était livré jusque-là à une imitation plausible du mois de juin, se mit soudain en tête d'interpréter mars.
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Si le pouvoir absolu corrompt absolument, alors je dois être le plus corrompu des hommes. Un directeur de théâtre est un dictateur. (Sinon, il ne fait pas son métier.)
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Même si les lecteurs affirment qu'ils ne prennent pas tout pour argent comptant, ce n'est pas vrai. Ils ont le désir de croire, et ils croient, parce que la foi est plus facile que le scepticisme, et parce que tout ce qui est écrit a des chances d'être vrai "en un sens".
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La tendresse, la confiance absolue, la communication et la sincérité : ces choses-là comptent de plus en plus à mesure qu'on vieillit.
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« Vous ne devriez pas avoir ce fusil. C’est mal. C’est une chose mauvaise. Vous, les hommes plus âgés, vous devriez donner le bon exemple. Que pouvez-vous attendre des jeunes ? Vous devriez vous débarrasser de ce fusil. La violence ne peut pas être une règle de vie. La violence rend fou le monde entier. » (p.189)
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« Mor revint lentement vers la sortie, donna son ticket de quai, déboucha dans le grand soleil et demeura immobile dans la cour déserte et poussiéreuse de la gare où régnait un silence total maintenant que le grondement du train s'était évanoui dans les lointains. Il resta là un moment, saisi d'une obscure sensation de bien-être et, dans le calme du matin, eut en quelque sorte l'impression que beaucoup, beaucoup de choses agréables l'attendaient. Et puis, des profondeurs de son être, jaillit soudain avec une certitude dévastatrice l'explication de cette allégresse: il était amoureux de Miss Carter. Il était là à contempler la poussière de la cour quand cette pensée prit forme; cela lui donna une telle secousse qu'il faillit tomber. Il fit un pas en avant. Il était amoureux. Et pas simplement un petit peu amoureux: terriblement, désespérément, impérieusement amoureux. Alors il fut envahi d'une joie indicible. »

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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur
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