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Citations de Julia Chapman (277)


Quelques instants plus tard, un hurlement strident, féminin, déchirait l'air.
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La camionnette de la Pâtisserie des Monts avait tourné dans une allée sinueuse, bordée d'arbres, évocatrice de fortune et d'Histoire. Sur la droite, derrière les arbres, on entrevoyait des champs en pente piquetés de moutons à l'air ravi. Sur la gauche, on devinait entre les troncs un parc ondulant des plus alléchants, puis, au détour d'une courbe, la façade impressionnante du Manoir de Bruncliffe se matérialisa.
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Le marteau tomba avec un bruit retentissant, Harry Furness tendit le doigt vers l'acheteur et ce fut le tintamarre dans la salle.
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Mme Hargreaves s'amusait bien. Assise à son petit bureau dans l'arrière-boutique, un carnet de notes posé devant elle et téléphone en main, elle appelait l'un après l'autre tous les fournisseurs des bouchers de la région qui figuraient sur sa liste. Elle déployait tout son charme pour les amadouer et les faire parler de leur boyau de saucisse au collagène. Et leur demandait les noms de ceux qui leur en avaient acheté récemment.

Et elle remportait un franc succès. Un peu trop, en fait. Parce que sur son calepin la liste des noms ne cessait de s'allonger ; et il s'en accumulait encore davantage dans sa boîte mail.

De toute évidence, tout le monde ne faisait pas l'effort financier d'utiliser du boyau naturel, comme elle l'avait présumé.
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— Samson O'Brien, déclara le sergent Cooper en élevant la voix, pour que tous les clients assemblés, qui regardaient bouche bée, en profitent bien, vous êtes en état d'arrestation pour suspicion de meurtre.

Delilah crut que la terre s'ouvrait sous ses pieds.
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En entendant la présentation bien cadrée de Delilah, Samson haussa le sourcil, ce qui lui valut en réponse un regard noir. Mais le journaliste qui était assis en face d'eux ne remarqua rien, occupé qu'il était à rédiger des notes sur sa tablette. Il enregistrait l'interview sur son portable, lequel était posé sur la table, entre Delilah et lui. Il s'arrêta pour boire une gorgée de son café et croquer une bouchée de scone en émettant des petits bruits appréciateurs destinés à Lucy.
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Coriace et peu loquace, Ida vivait avec son frère George à Thorpdale, dans le cottage où ils avaient grandi. C'était elle qui faisait bouillir la marmite, et elle protégeait farouchement son frère car celui-ci avait une approche très particulière du monde, qui n'était pas comprise par tout un chacun. Et voilà que cette existence toute simple avait été bousculée par l'arrivée d'une cousine qui avait enterré son mari à Bridlington le mois précédent. Depuis l'instant où cette Carol Kirby, née Capstick, avait emménagé sous leur toit, Ida vivait un enfer.
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Ils étaient partis. La moto rugissante disparaissait le long de la piste dans un nuage de poussière, le bruit du moteur s'attardait dans les échos renvoyés par la roche.

Ils avaient apporté le trouble dans cet endroit. L'avaient extirpé de son calme habituel. Et ils avaient commencé à extirper aussi le passé. Et ça, on ne pouvait pas le permettre.
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Dehors, le soleil brillait. Troy Murgatroyd aurait dû être de bonne humeur. Mais le froid, le vent âpre et un pub bondé à l'heure du déjeuner avaient conspiré pour lui saper le moral. Résultat, c'était sa mine habituelle, morose et renfrognée, qui accueillit Delilah lorsqu'elle entra à la Toison, Calimero à son côté.
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Où allait-il dormir ? Le soir tombait sur Bruncliffe, les magasins baissaient leurs rideaux, les lumières des rues livraient combat contre l'obscurité de plus en plus épaisse.

Au moins, ici, il serait en sécurité. À condition d'oublier la réception que les citoyens de la ville lui avaient réservée. De toute façon, le coup de poing de Delilah était une caresse à côté de l'agression dont il avait été victime au début de la semaine. Samson palpa sa joue, la chair encore sensible, l'os tuméfié. Ses vêtements dissimulaient d'autres ecchymoses. Sur les côtes. Le dos. Ils étaient trois, cagoulés, à l'attendre un soir, alors qu'il rentrait tard chez lui. L'attaque avait été des plus violentes. Il ne devait son salut qu'à l'intervention d'un passant qui avait mis les hommes en fuite, puis l'avait aidé à rentrer chez lui. Ce bon samaritain avait tenté en vain de le convaincre d'appeler la police, mais Samson n'avait pas voulu en entendre parler.
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Deux coussins réduits en charpie. Ses vieilles chaussures de course, bêtement laissées sous le porche de derrière, mâchouillées et déchiquetées. Et des empreintes de pattes partout sur les vitres.

Enfin, ç'aurait pu être pire, songea Delilah en faisant l'inventaire des dégâts. Elle accrocha une laisse au collier du coupable, quitta le cottage par la porte de derrière, traversa la petite cour qui dominait les toits de Bruncliffe, et tourna dans Crag Lane sitôt la barrière franchie, pour commencer la promenade qui allait la ramener en ville, Calimero trottant à côté d'elle.
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L'hospitalité bruncliffienne - le thé se matérialisant à la minute où quelqu'un franchissait le seuil.
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Le calme était seulement troublé par les criaillements des vanneaux qui tournoyaient dans le soleil du printemps.
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Brouillard. Brume. Ou même bruine. Un nuage épais s’enroule comme une écharpe autour du réverbère de la gare, assourdit sa lueur. (...) Seul dans ce froid, ombreux, Richard Hargreaves tape des pieds - bruit aussitôt étouffé par le linceul humide qui l’entoure. Il songe avec regret à la pauvreté du vocabulaire anglais susceptible de traduire ce phénomène météorologique, typique de la saison automnale dans les Vallons du Yorkshire. Contrairement aux Inuits du Grand Nord, qui disposent de nombreux termes pour parler de la neige, les gens du cru n’ont que très peu de mots pour décrire ces journées sombres, humides, dégoulinantes.
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L'aube se leva enfin sur une journée qui promettait d'être radieuse, mais froide. Le vent soufflant dans l'espace dégagé racontait une histoire de fin de mois d'octobre dans les Vallons. Il frissonna dans son blouson, gelé au bout de quelques pas à peine et se demanda combien de temps sa constitution ramollie par la vie dans le sud mettrait à se réacclimater.
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Il remit son casque, tourna la clé de contact, fit vrombir le moteur, et jeta un coup d’œil à la route par-dessus son épaule. En voyant les regards sévères rivés sur lui, derrière la vitre, il comprit alors qu'il n'était pas aussi seul qu'il le croyait.
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Il y était presque. Encore une traction, et il franchit la porte restée ouverte, en traînant Harry avec lui.
L'air. Doux et frais. Mais tout danger n'était pas écarté.
Il se releva en titubant, la vision brouillée. Plaçant ses mains en crochet sous les aisselles d'Harry, il le souleva...
Il s'était à peine éloigné de quelques pas quand il y eut un éclair aveuglant, aussitôt suivi d'un bruit de tonnerre. Puis une force stupéfiante plaqua les deux hommes à terre.
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