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3.65/5 (sur 30 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 07/05/1930
Mort(e) à : New York , le 09/08/2020
Biographie :

Écrivain, poète, dramaturge et professeur de littérature, considéré par les critiques américains comme un auteur majeur de l’avant-garde littéraire des États-Unis.

Il écrit principalement pour le théâtre, et plusieurs de ses pièces ont été montées à Broadway avant d’être publiées.

Ses œuvres de fiction se composent principalement de nouvelles, mais également d’un roman, "Extrait des archives du district" (From The District File, 1992), unanimement salué par la critique américaine.

Kenneth Bernard s’intéresse à l’écriture poétique et publie "The Baboon in the nightclub" (1982), un poème-fleuve.

Il est directeur d’ateliers d’écriture dans différentes universités des États-Unis, dont celle de Long Island.



Source : evene
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"bien sur, nous savions que les goélands étaient des charognards et se nourrissaient probablement de choses innommables. Ils seraient, raisonnions nous, les derniers oiseaux de tous, vivant en harmonie à la fois avec l'home et la nature." p174
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- Elle pense que c'est un gros porc. Elle le tourmente avec son gros derrière. Mais il n'abandonne pas; Il croit qu'il l'aura. Une nuit, elle ne fermera pas sa porte à clef et il entrera.
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Plus je vieillis, et plus je trouve que ce sont les petites choses qui en disent le plus long.
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1. Quels que soient les comptes rendus qui sont approuvés, j'introduis toujours une erreur dans mon document final, comme un pluriel à la place d'un singulier ou une erreur de concordance des temps. Ces comptes rendus finissent bien entendu par êtres diffusés. Personne n'a jamais rien remarqué.

(A propos de la petite bataille qu'il mène sur la société dans son club d'enterrement dont il est le secrétaire)
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Nos enfants, par exemple, font les choses les plus intéressantes quand ils ne sentent pas observés. Parfois, ils nous déconcertent. Un éminent critique et philosophe français est allé jusqu'à dire que la vérité se trouve plutôt à la lisière des choses qu'en leur centre, qu'il y a, pour ainsi dire, autant de chances de l'expectorer das un éternuement qu'au long de tout un discours grandiloquent.
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Le sauvage, je m’en rends compte, n’est pas différent de moi. La simplification est la loi partout, peut-être une loi nécessaire : pas de jeu sans elle. Je porte mes vêtements ; le sauvage arbore sa plume ou son galet magique. Pour l’un comme pour l’autre, ils engendrent de terribles sacrifices ; parfois, même nous mourons pour eux. De rares individus y échappent, mais qui ils sont, pourquoi, comment, je ne sais pas. Néanmoins, je reconnais leur supériorité, tout comme je reconnais les tragiques limites et la réalité de mes propres hésitations : on ne peut prendre la mesure d’une civilisation que dans ses hésitations, ses pauses, ses réserves.
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Le vieil homme lui-même a donné à notre situation un tournant décisif, et c’est précisément ce qui me taraude depuis lors. Juste au moment où le train quittait une station, il a soulevé sa main tremblante de ses genoux et l’a posée sur la cuisse de la jeune fille. Je déteste les clichés, mais je n’arrivais, tout à fait littéralement, pas à en croire mes yeux. Mon cœur s’est mis à cogner et j’ai retenu ma respiration. Jamais, au cours de mon existence, une telle chose ne s’était produite. Au début, la jeune fille a paru ne rien remarquer, et je me suis dit que, de façon assez caractéristique, elle allait surmonter ce désagrément en faisant semblant de rien. Mais quand il a commencé à remonter lentement sa main sous sa robe, elle s’est tournée vers lui avec une expression choquée et incrédule. C’était comme un réveil brutal et inattendu. Je dois reconnaître qu’il avait du courage. Il la regardait bien en face avec ses yeux cruels. Et même si son visage s’était fondu en un masque d’idiotie juvénile, il y avait un étrange pouvoir dans son regard. Je voyais bien qu’il la mettait mal à l’aise. Elle n’a rien fait sur le moment, sans que je sache si c’était par frayeur, confusion ou autre chose. Il me semble même possible qu’elle l’ait reconnu, d’une façon ou d’une autre. Très brièvement, j’ai imaginé qu’il s’agissait peut-être d’un membre de sa famille, un cousin dégénéré de province, avant de me rendre compte du ridicule de cette idée.
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Je suis un observateur assidu des gens, un voyeur de l’humanité, si vous préférez. Parfois, je me dis que je dois être un peu excessif, parce que je ne me contente pas d’observer, je me goberge des gens. Certains voyageurs sont totalement absorbés par leurs journaux, d’autres se replient illico sur eux-mêmes, ou s’endorment. Très peu observent. Et personne n’observe de façon aussi gourmande que moi. C’est comme s’il y avait un grand secret que je me devais de percer. Mes observations sont en général d’ordre fantasmatique. Pour ce qui est des femmes, je les déshabille et j’étudie leur potentiel sensuel. Quelle peut être la taille de leurs aréoles, par exemple, ou l’épaisseur de leur toison pubienne. Mon regard transperce les vêtements et j’en tire des conclusions. Quant aux hommes, il s’agit surtout de comparaisons. Leur assurance est-elle supérieure à la mienne, ont-ils plus de succès en amour, sont-ils plus impressionnants que moi ?
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J’aime annoter en bas de page au fur et à mesure que j’avance dans la vie. Attendre la fin pour tout récapituler ne me dit rien qui vaille. Cette forme de conclusion s’apparente trop à la mort. Et à force de jeter des coups d’œil à la fin, de feuilleter en avant et en arrière, je perds le texte, j’oublie ce que je suis en train de lire. Je préfère le saut instantané dans la note de bas de page. D’ailleurs, pour moi, la note de bas de page fait partie intégrante de mon texte, d’autant plus qu’à mon avis, pratiquement tout nécessite une note de bas de page.
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Ma femme, j’en suis convaincu, voit des choses qui m’échappent, et a davantage d’occasions d’observer le même genre de choses que moi. Pourtant, nous n’arrivons pas à nous accorder sur ce sujet.
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