Mélanie Duféey

Grâce à de nombreuses études réalisées au cours de ces dernières années, la science a démontré qu'un déséquilibre situé au niveau de nos intestins (muqueuse et/ou flore intestinale) impacte, sur un laps de temps plus ou moins court ou long, notre humeur et notre sociabilité. Il peut également accentuer des états d'anxiété ou d'angoisse déjà présents et participer à engendrer (sur un long laps de temps et/ou en cas de déséquilibre prononcé) des pathologies sévères et irréversibles (sclérose en plaques, maladie de Parkinson), entraîner des dépressions ou des dérèglements, tels que le syndrome de l'intestin irritable (SII).

Sachant cela, on comprend mieux pourquoi il est primordial, lorsque l'on est atteint d'une de ces pathologies, d'agir sur les deux systèmes (nerveux et digestif), afin de briser le cercle vicieux où le déséquilibre de l'un alimente celui de l'autre.

"Syndrome de l'intestin irritable", "collopathie fonctionnelle", "colitique", "syndrome du côlon irritable" sont des appellations synonymes désignant le même trouble qui affecte les deux systèmes : digestif et nerveux. La pluralité de ces termes vient du fait que ce syndrome peut s'exprimer de manière très différente d'un individu à un autre. Et c'est là l'une de ses nombreuses complexités... L'intensité variable des symptômes et l'étage (ou les étages) du système digestif touché(s) font que chaque personne atteinte de ce syndrome est différente et doit donc adopter une hygiène de vie (alimentaire et psychologique) légèrement variable.