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4.22/5 (sur 111 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , 9 juin
Biographie :

Originaire de Montréal, Mélanie habite à Québec avec son conjoint et ses enfants. Elle lit et elle écrit de la science-fiction et de la fantasy. Elle aime la randonnée et la lecture. Ses plaisirs coupables sont le chocolat et les romances paranormales.

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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Lou Ann m'offrit un sourire d'excuses.
- C'est un animal-esprit. Il va et il vient à sa guise. La plupart du temps, il m'aide, mais il lui arrive de...
- Tut, tut, la réprimanda le renard géant. Nous avons souvent des motivations divergeantes, mais je n'ai jamais rien fait pour te nuire. Ah, les jeunes de nos jours... peu importe ce qu'on leur offre, ils ne sont jamais contents.
Je manquais m'étouffer face au discours pompeux d'un renard métaphysique géant. Ses yeux opalescents se posèrent sur moi, illuminés par une lueur prédatrice. Je m'éclaircis la gorge.
- Pardon, Renard. Je suis honorée de ta présence.
J'ignorais l'étiquette de mise face à ce genre de créatures, mais son air satisfait me laissa penser que j'avais bien rectifié le tir.
- Voilà de belles manières. Tu devrais prendre des notes, Fille du printemps. Je savais que ce serait une bonne idée de te présenter Celle qui coure plus vite que les vagues.
J'échangeai un regard surpris avec Lou Ann.
- Je ne vois pas comment tu aurais pu inciter les Aînés à me choisir pour aider Viviane, contra Lou Ann. Tu t'assures toujours de m'apparaître quand ils n'y sont pas.
Le renard tira la langue entre ses dents pointues.
- Bah, les vieux n'ont aucun sens de l'humour.
Je croisai les bras, amusée malgré moi.
- Les jeunes ne sont jamais contents, et les vieux n'ont pas le sens de l'humour. Qui donc a votre aval ?
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- Je place ma confiance en toi au même titre que tu la places en moi. C'est ce qui a toujours manqué avant, et c'est ce que la dernière année avec ma "bande de rescapés" m'a appris. De la même manière qu'un cavalier et sa monture font équipe, je ne peux pas aller aussi loin sans toi, et tu ne sautes pas aussi haut sans moi.
Ma gorge se serra à sa métaphore, qui n'en était pas vraiment une. Nos chevauchées m'avaient manqué. Et je voyais très bien où il voulait en venir : le cavalier qui impose sa volonté par la force finira par se faire désarçonner. S'il collabore avec sa monture, celle-ci pourra rattraper les fautes de son cavalier, faciliter son travail, mettre toute sa puissance au service de la tâche à accomplir.
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Il leva une main pour me montrer ses paumes, son corps agité par un hoquet.
- J'ai perdu mon lac, parce que je ne le méritais pas. J'ai échoué.
Je pressai mes doigts autour des siens.
- Les temps changent et les humains bousculent notre habitat naturel. Ce n'est pas de ta faute.
Il grogna, incrédule. Si une créature aussi puissante que le kelpie pouvait devenir une victime de la sorte, je frissonnais d'horreur en pensant aux créatures inférieures ou vulnérables.
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- C'est une ancienne sépulture ? Non, certains corps sont récents. Et les âmes, toutes les âmes...
Elle tourna la tête vers le renard, avec une expression bouleversée.
- Pourquoi aucune d'entre elles n'est partie ?
- Des vies volées, des existences interrompues avant l'heure, déplora le renard. La prédation est un phénomène naturel lorsqu'il s'agit de survie. Ça ne l'est pas lorsqu'on tue pour le sport.
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La terre me reçut de la même manière que le fleuve, vaste et immuable. Force destructrice autant que source de vie, elle résonnait sous nos pas, elle nourrissait la faune et la flore. Elle nous accueillait, même si d'un instant à l'autre, elle pouvait nous piéger mortellement. Cette similitude avec l'eau me rassura.
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Je m'apprêtais à refuser quand un mouvement électrisa l'air entre nous. Mon pouvoir flamba au creux de mon ventre et je me mordis la langue pour rester stoïque. Zacharie s'approchait de nous à grandes enjambées avec une expression orageuse. Sa magie innée miroita autour de lui, avec des filaments semblables à une éruption solaire. Mes yeux parcoururent son visage pour absorber ses traits comme la terre craquelée lorsque la pluie tombe enfin après des jours de sécheresse. Mon souffle s'accéléra, et se coinça dans ma gorge quand son regard croisa le mien.
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Je m'enfermai aussitôt dans le bureau et composai le numéro de Zacharie tout en comptant mes respirations. Les sonneries s'éternisaient et j'étais sur le point de raccrocher lorsque sa voix et son souffle court me saluèrent au bout du fil.
- Je te dérange ? demandais-je. Je peux rappeler.
- Non, c'est bon. Je viens de terminer une séance de forge.
Mon imagination m'offrit une image de Zacharie torse nu, en sueur. Ma bouche devint soudain très sèche, et je me secouai pour chasser cette idée. Personne ne faisait de forge torse nu !
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- Pourquoi est-ce que tu m'aides ?
Je me figeai à sa question. Je pouvais répondre de bien des manières. Une réponse polie : je ferais de même pour n'importe qui d'autre. Une réponse franche : parce que Tristan O'Kelly méritait qu'on découvre la vérité. Ou la vérité toute crue : mes sentiments pour lui ne s'étaient pas envolés en même temps que sa confiance en moi.
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Son regard croisa le mien et le rouge me monta aux joues. Nous étions à quelques centimètres à peine l'un de l'autre et je pouvais sentir la chaleur qui émanait de lui. La lueur qui brillait dans ses yeux n'avait rien à voir avec la bête. C'était l'homme, et son désir était tangible. Je lui indiquai où se trouvaient les serviettes et je me sauvai. Un rire amusé me suivit dans le couloir.
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Une lueur amusée fit briller son regard et il se pencha vers moi.
- Des semaines ? Je suis sûr qu'on peut trouver à s'occuper, toi et moi, confinés.
Des papillons prirent leur envol dans mon ventre. J'avais une petite idée du genre d'activités auxquelles il pensait. J'agitais une main désinvolte et fis semblant d'avoir mal compris.
- Je ne suis pas fan des jeux de société.
Son sourire s'étira. Le chasseur n'était pas dupe.
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