Nell Pfeiffer

Dans la vie, tu croiseras des individus avec lesquels s'établira un lien puissant et indéfectible. Sans parvenir à expliquer pourquoi ni comment, tu sauras au premier regard que vos existences seront mêlées pour l'éternité.

C’était sûrement cela, son pire cauchemar : réaliser qu’il était le monstre de quelqu’un. Il était celui de Sophie alors qu’elle était sa lumière.

La lecture est faite pour être partagée.

Vous êtes forte, mais vous avez le droit de ne pas l'être quand vous ne vous en sentez pas capable.

Pour nous, il n'y a pas de passé ou de futur, il n'y a que des voix dans la tempête que représente le temps.

Changer le passé ne sert à rien. Le mieux, c'est d'avancer vers ce qui nous attend et non de ressasser ce qui nous retient.

- Le temps est un ramassis d'évènements qui volent autour de nous à la vitesse de l'éclair, lui avait dit Eglantine.

𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒖𝒔, 𝒊𝒍 𝒏'𝒚 𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆́ 𝒐𝒖 𝒅𝒆 𝒇𝒖𝒕𝒖𝒓, 𝒊𝒍 𝒏'𝒚 𝒂 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒐𝒊𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒆̂𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔.

– Bien le bonjour, Dimitri.
Les yeux du prince étincelèrent d'intérêt alors qu'un sourire satisfait s'élargissait sur ses lèvres. Elle eut l'impression quil la dévorait du regard comme une proie sans défense. Et cela durait. Elle réprima un frisson.

« Un bruit réveilla Sophie.
Le corps étendu dans la poussière, elle était devenue aveugle et sourde.
Non.
Elle entendait ses doigts tâtonner sur la terre à la recherche de Charles. En réalité, la pluie avait cessé, la forêt et les oiseaux s’était tus. Les ténèbres avaient envahi la caverne, mais elle était sûre d’une chose : Charles n’était pas là.
La grotte était vide.
Un battement de cœur, et elle bondit, alerte. La redingote glisser de ses épaules, sans qu’elle s’en aperçoive et elle se précipita à l’extérieur, les yeux grands ouverts. Elles entrevoyaient à peine les arbres tant le ciel était noir. Les feuillages bruisserent au contact de sa robe.
-Sophie… Je sens quelque chose de bizarre… murmura Farandole, qui souhaitait être discret pour une fois. »

Cette forêt est précieuse, justement parce que personne ne l'a soumise. Elle regorge de merveilles, mais surtout de possibilités.

- Pourquoi vous mettez-vous en danger de la sorte ? Tout ce que j'essaie de faire, c'est vous protéger.
- Je n'ai pas besoin que l'on me protège, Charles.

Pour nous, il n'y a pas de passé ni de futur, il n'y a que des voix dans la tempête que représente le temps.

Le temps déteste que l'on joue avec ses aiguilles.
Hors de sa portée, tu n'es plus sous sa protection.

- 𝑻𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒔𝒐𝒏...
𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒂 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒐𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒍𝒆̀𝒗𝒓𝒆𝒔, 𝒑𝒓𝒆̂𝒕𝒆 𝒂̀ 𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒂𝒏𝒕𝒓𝒂.
- 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆, 𝒎𝒖��𝒎𝒖𝒓𝒂-𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒎𝒆́𝒕𝒂𝒍.
𝑭𝒂𝒓𝒂𝒏𝒅𝒐𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒃𝒓𝒂 𝒆𝒏 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓.
- 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔.

𝑳𝒆 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒕𝒐̂𝒕 𝒔𝒂 𝒇𝒊𝒏. 𝑻𝒐𝒖𝒕 𝒔𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒆𝒓𝒂 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒕𝒐𝒊. 𝑶𝒖 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒖𝒓𝒆𝒓𝒂 𝒈𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒖𝒊.

Ne me laissez plus, et je ne vous quitterai plus.

C'était sûrement cela, son pire cauchemar : réaliser qu'il était le monstre de quelqu'un. Il était celui de Sophie, alors qu'elle était sa lumière.

Je vous veux bien plus que dans mes rêves, Sophie.

Tu es la singularité de son monde.