C à vous https://bit.ly/CaVousReplay
C à vous la suite https://bit.ly/ReplayCaVousLaSuite
Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa
Et retrouvez-nous sur :
| Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/
| Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/
| Twitter : https://twitter.com/CavousF5
| Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/
Au programme :
Objectif Terre :
L'urgence climatique au coeur des réflexions de nos invités, Erik Orsenna, Marion Cotillard, Alain Juppé, Thomas Pesquet ou encore Julian Bugier.
Vivre deux cultures :
Quand l'historien Benjamin Stora ou le réalisateur Alexandre Arcady nous ont confié leurs souvenirs d'Algérie, l'exil forcé, le déracinement et leur nouvelle vie en France, à laquelle Enrico Macias n'en finit pas de faire des déclarations d'amour.
+ Lire la suite
Il y a la beauté du monde. Mais il y a aussi son extrême fragilité. Je m'y attendais : elle est criante de vue ici ... A ce titre, il me paraît logique que chacun revienne de l'espace avec une conscience accrue des déréglements climatiques et des périls qui menacent notre planète : on le voit bien mieux d'ici que depuis la Terre. [...]
C'est maintenant une évidence pour moi : nous sommes trop peu faits pour appréhender les problèmes à des échelles ( temporelles, géographiques) qui nous dépassent : nous les approchons intellectuellement, certes, mais ils ne nous touchent pas, nous ne ressentons rien. Tel saint Thomas, nous avons besoin de voir ( ou de toucher) pour y croire.
Je recommande à tous les passionnés de livre de lire cette oeuvre d'art !
Visage gonflé, petits yeux et jambes de poulet : voilà à quoi on peut ressembler les premiers temps d'une mission.
J'avoue : je flotte maintenant comme un as. Au début, c'est curieux : on se surprend à avoir le réflexe de nager. Ça ne sert absolument à rien, sinon à s'agiter sans avancer d'un pouce.
Ne te demande pas quand tu voleras, mais avec qui.
C'est de la couture en gants de boxe, et pas d'aspérité où attacher les fils. Je "Macgyvere" de mon mieux et je m'y reprends 5 ou 6 fois. Ca finit par tenir. De quoi terminer l'EVA. C'est aujourd'hui une des choses dont je suis le plus fier en sortie : avoir improvisé seul une solution inventive avec les moyens du bord, tout au bout de l'ISS.
À contempler l’horizon d’en bas, on a systématiquement l’impression qu’il y aura toujours quelque chose au-delà : après l’océan, encore de l’océan. Que la Terre est trop vaste pour que nous l’abîmions vraiment.
De l’ISS, je vois une boule qui est la finitude en soi. Ça a beau être grand, c’est quand même fini, contenu.
D’où le parallèle qui m’est venu très tôt : quelle différence entre la Terre et la Station spatiale, toutes deux lancées dans le vide inhospitalier de l’espace ? Aucune. Nous séjournons avec des gens que nous n’avons pas forcément choisis, avec des ressources limitées à utiliser avec parcimonie, sur un vaisseau dont il faut prendre soin si on veut qu’il vole encore longtemps…
L’exemple le plus frappant est sans doute l’atmosphère : une bulle de savon si peu épaisse (quelques dizaines de kilomètres, pour une planète de 6 371 kilomètres de rayon !), une si mince cornée qui contient toute la vie, qui rend à elle seule la vie possible. Et autour de nous ? Du vide, du noir, du rien. À des années-lumière à la ronde.
La Terre est une incroyable oasis au milieu du plus hostile et immense des déserts, grâce à une bulle de savon qui semble pouvoir exploser en un rien.
Hello Dragon !
Pour arriver sur l'ISS et pour en partir, c'est sur elle que tout repose : notre capsule Crew Dragon. Enfermés à l'intérieur, nous voici parvenus en orbite et seuls dans l'Univers. Là, tout s'arrête, tout devient silencieux et, en impesanteur, tout flotte. On est un peu comme dans du coton ou comme dans un rêve, avant d'organiser notre approche de la station spatiale.
( Pour les humains ), il n'y a pas de planète B.
Homs foudroyée par la guerre en Syrie. Oui, la folie meurtrière des hommes se voit même de l'espace.