AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Editions Bruno Doucey [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Dernières critiques
Symphonie du printemps



Quelle sublime lecture! Je reste émerveillée par ce recueil, acheté et lu ici en Crète, dans la lumière qui nous manque tant en France...



Une lumière amoureuse qui transfigure tout. Yannis Ritsos, et la préface de Bruno Doucey nous éclaire de façon passionnante sur sa vie, a connu de nombreux deuils dans sa famille, dûs essentiellement à la tuberculose. Il a eu aussi cette maladie et c'est à l'occasion d'un séjour en sanatorium qu'il rencontre la fille du directeur, ils tombent amoureux. Et l'auteur écrira cette " Symphonie du printemps "...



Rien de mièvre, tout est passion et soleil, malgré la maladie et les morts, nuits fiévreuses, nature complice.



" Je suis

le ciel étoilé

des moissons'



Magnifique, non? Pour vous convaincre de lire ce recueil inspiré, solaire et vibrant, voici ces vers, eux aussi intenses:



" Ouvrez les fenêtres .

Je me lave à la lumière

Je sors sur le balcon

nu

pour respirer à fond

l'air éternel

aux fortes senteurs

de la forêt humide

au goût salé

de la mer infinie.



le monde resplendit

infatigable.

Qu' il soit regardé."



Commenter  J’apprécie          317
Personne n’a besoin de savoir

Le recueil "Personne n'a besoin de savoir" d'Olivier Adam présente un ensemble de textes qui évoquent des souvenirs et des réflexions intimes de l'auteur sur la nature, la famille et la nostalgie.



Bien que chaque extrait soit unique dans sa narration, l'ensemble du recueil partage une caractéristique narrative prononcée qui le distingue, à mon goût, de la poésie.



Dans l'ensemble du recueil, le style narratif prédomine. Les descriptions sont souvent directes et concises, décrivant les scènes et les émotions de manière linéaire sans recourir à de "vrais" dispositifs poétiques.

Les personnages, les lieux et les événements sont présentés de manière réaliste, reflétant la sensibilité authentique de l'auteur envers ses souvenirs, mais on est plus sur de la biographie certes stylisée, mais trop loin de ce qu'est la poésie pour moi.



Comparé à ce qu'est pour moi la Poésie, ce recueil manque des éléments caractéristiques de la poésie. Les jeux de langage, les images métaphoriques et les rythmes poétiques sont absents, ce qui renforce le caractère narratif de l’œuvre dans son ensemble.

Certes, cette prose évocatrice permet à l'auteur de capturer la profondeur émotionnelle de ses souvenirs avec une simplicité et une sincérité mais qui ne m'ont pas touché.
Commenter  J’apprécie          43
Sur les berges du Chari, district nord de l..

Ma première rencontre avec Nimrod, auteur tchadien reconnu d'essais et de poésie. Si je ne me trompe pas, de ce que j'ai lu sur Nimrod, il écrit peu sur son pays d'origine; ici, les poèmes sur le Tchad et l'Afrique s'entremêlent, dans la première partie, avec d'autres sur la France ou New York. Des portraits de personnes anonymes, des lieux. Les contrastes entre les différents poèmes sont comme un va-et-vient entre l'instantané du présent et le souvenir d'un pays oublié dont le souvenir est sensible. Son père, sa mère y sont évoqués, tout comme la musique, la faune et la flore mais aussi les violences politiques.

La dernière partie donne son titre au recueil et nous amène, donc, le long du Chari, qui traverse le Tchad et la République centrafricaine. Ces poèmes sont ceux qui m'ont plus touchée, nous amenant dans une contemplation du fleuve au fil des jours et des saisons, de ses rives habitées.

Globalement, je reste quand même sur ma faim, éprouvant le besoin de mieux connaître l'auteur pour mieux comprendre ces poèmes.
Commenter  J’apprécie          130

{* *}