Autrefois, tous les oiseaux étaient blancs et c'est un jour qu'un peintre a eu l'idée de les "peinturlurer" selon son inspiration, créant ainsi une oeuvre globale et vivante.
Une véritable idée d'artiste!
La quatrième de couverture nous amuse,
Cécile Alix est un peu dans le conte étiologique avec sa petite histoire, la jolie fantaisie moderne de
Xavière Devos fera oublier cependant le rapport légendaire habituel et nous serons dans un récit pour rire et faire rêver surtout.
Le point de départ du désir des oiseaux d'être colorés et de se distinguer les uns des autres ne part pas d'un souhait naturel juste d'être différent, il part de la volonté d'être unique, nuance.
Et l'auteure n'y va pas avec le dos de la cuillère en bois, certains oiseaux rêvant de panache, d'autres voulant démontrer une valeur supérieure à celle de leur voisin par leur allure.
De l'ostentatoire, monsieur l'artiste, s'il vous plait, sinon nous pourrions croire que nous sommes tous nés sous la même enseigne.
Une dimension de départ très amusante et qui ne part pas forcément d'un besoin et d'une urgence absolue, ce qui est originale.
Ce fut vite la zizanie avec toute cette montée d'orgueil en puissance.
C'est le Hibou, en quête d'un peu de quiétude, qui eut la bonne idée pour mettre tout le monde d'accord.
Faire appel à l'artiste Boronali, un âne.
Il ne faut pas juger un animal sur sa réputation, jeunes lecteurs, l'âne est un génie des couleurs, attention!
Ce n'est pas à coup de queue de vache évidement qu'il s'éclatera aux vives et aux pastels, allez hop, un peu de finesse et du talent au pinceau d'âne en bout de queue!
Cet album pourrait s'inscrire dans la collection "Pont des Arts" de l'Elan Vert car
Cécile Alix s'inspire bien d'un véritable artiste.
Il était une fois un âne du nom de Lobo qui en 1910 qui créa une peinture sous le nom de Boronali...
Amusant jusqu'à la chute, cette histoire.
Finalement, nous sommes tout de même dans la légende.