Méfiez-vous des anges

J'avoue, j'ai lu ce roman, car il me tardait d'avoir des nouvelles de Paul Green. Je l'avais découvert dans L'Affaire Clara Miller, et recroisé dans La Forêt des disparus.
Un type quelconque, très sympathique, flanqué de son vieux chien, très attaché à sa vieille bagnole. On frôlerait presque le Columbo là non ?
Mais la comparaison s'arrête là. Certes c'est un enquêteur acharné, plutôt spécialisé sur les disparus. Là nous sommes à Los Angeles, la cité des anges où on ne croise pas que des anges. D'un côté il y a la secte faussement gentille comme la plupart des sectes et la mafia locale. de l'autre, les flics et Paul Green.
Au milieu : des morts et des disparus. Tout est en place pour se plonger dans un thriller haletant. Pour nous accompagner, Olivier Bal a créé des personnages comme on les aime : le petit mafioso qui a grand coeur, la flic décalée qui tente de survivre dans le monde des gens normaux, le gourou de la secte, vieux lumineux qui s'entoure de sa cour pour prodiguer sa bonne parole et Paul Green, qui même s'il n'est pas dans la période de sa vie la plus faste, s'entête à vouloir sauver le monde. Sauver ceux qui ont pris des vessies pour des lanternes. Qui ont brulé leurs ailes pour leur rêve de gloire et de célébrité. Qui sont devenus le jouet des cyniques qui se croient au-dessus des lois, intouchables dans la lumière. Mais quand les décors de cinéma s'effondrent, la réalité derrière n'est pas belle à voir.
Au final, oui, j'ai apprécié ce roman avec cette écriture toujours agréable et fluide. Mais j'ai tout de même trouvé le sujet un peu tiré par les cheveux et manquant parfois de crédibilité. Même si je dois admettre que la réalité dépasse souvent la fiction, là j'ai quand même trouvé que Paul Green était arrivé au bout de sa mission, un peu poussivement.
Alors faut-il le lire ? Oui, mais je pense qu'il vaut mieux lire les 2 premiers de la trilogie pour avoir un éclairage sur la personnalité de Paul Green. Je dois quand même admettre que L'Affaire Clara Miller est un cran au-dessus.

Nous retrouvons Paul Green pour ce 3ème opus sur toile de fond de secte, de manipulations psychologique et de violence.

On retrouve donc Paul qui part à la rechercher de Linda qui a disparu. Ses traces mène à une secte d'apparence "bien comme il faut" et que ne veut que le bien de ses adeptes. En parallèle, l'inspectrice Sarah Shelley surnomnée la Machine (elle est atteinte d'hypermnésie) est sur une enquête sur des personnes qui sont exsangues et tailladées que l'on nommera les Ecorchées. Ses deux enquêtes sont évidemment liées...

Un bon petit thriller qui ne fera pas partie de mes préférés de la trilogie de par la thématique , je l'ai trouvé assez classique et en même temps un peu tiré par les cheveux mais bon. J'ai beaucoup aimé le personnage de Rafa qui va arrivé au cours de l'histoire par contre. Une lecture "détente", je dirais ;)
(lu en audio)

Paul Green, ancien journaliste devenu détective, se consacre à la recherche de personnes disparues. Il est sur les traces de Linda, une jeune femme qui a intégré la très puissante secte La Voie, sur les hauteurs de Los Angeles. Pas d'autre solution pour lui qu'intégrer L'Enceinte, la communauté dirigée par Douglas Fairview, en se faisant passer pour un toxicomane venu chercher la lumière. Pendant ce temps, Sarah Shelley, la jeune flic dotée d'hypermnésie, enquête sur le meurtre d'une jeune femme exsangue et entièrement tailladée. Et si ce meurtre était lié à des pratiques sectaires ?

Sous le clinquant de la cité des anges se cachent des bas-fonds glauques, qu'il s'agisse des zones de non droit où règnent des bandes et quartels de la drogue, ou des lieux très fermés des sectes qui, rappelons-le, ont une existence parfaitement légale aux Etats-Unis. Olivier Bal nous présente là un bon polar efficace, qui n'évite cependant pas certains poncifs sur les sociétés secrètes ou le miroir aux alouettes d'Hollywood, et les bons sentiments (la rédemption du jeune Rafa).

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..

Premier roman de cet auteur que je lis.
Et un "ressenti" de lecteur dans les extrêmes: autant, j'ai été embarqué dans les 200 premières pages, et pour une fois, j'ai trouvé que les superlatifs qui qualifiaient ce polar et figurant sur la couverture étaient justifiés, "Passionnant", "Haletant", autant j'ai commencé à m'ennuyer sérieusement à la fin de la première moitié ( et à ne lire que les dialogues, et en diagonale les narrations): une impression de trop de répétitions, et "que vous allez vers l'ombre", et "que nous allons vous ramener à la lumière", dixit le gourou de la secte; sans compter les scènes d'action un peu trop nombreuses qui m'ont donné l'impression de me retrouver avec Jack Bauer dans l'une de ses séries de "24 h chrono".
Est-ce le fait que le sujet des sectes a déjà été maintes fois traité, et que je n'ai pas trouvé "d'originalité" dans ce polar d'Olivier Bal ?
En tout cas, un sentiment mitigé.

Paul Green, ancien journaliste, se consacre désormais à la recherche de personnes disparues. Sarah Shelley, jeune flic atteinte d'hypermnésie enquête sur le meurtre sanglant d'une jeune femme abandonnée sur les lieux d'un accident de la circulation auquel est mêlé le jeune Rafa, membre du gang de la Sombra. Des intrigues plurielles qui vont s'entremêler pour converger au final vers L'Enceinte, une communauté spirituelle à l'apparence idyllique, mélange flagrant entre l'église de scientologie et la secte de Wacco.
Au travers la vision des trois principaux acteurs de cette sombre histoire, Olivier Bal nous plonge dans les troubles de l'âme humaine, les méandres de la manipulation mentale et la face sombre d'Hollywood, avec la drogue, les gangs et ses vices les plus abjects. le terrible témoignage de Dorothy, apprentie comédienne dans les années 80, qui s'insère au coeur de l'intrigue, vient apporter une touche de noirceur supplémentaire au récit. Côté personnages, Sarah se caractérise surtout par son hypermnésie et sa profonde misanthropie, Paul par son mal être pesant et son obsession à jouer les philanthropes. Rafa pour sa part s'affiche comme le stéréotype du jeune issu d'une minorité et membre d'un gang en quête de rédemption. Des personnages torturés, dévastés par l'existence mais qui auraient sans doute mérité un plus ample développement, plus d'envergure et moins d'autoflagellation. L'enquête policière est minimale, la stratégie mise en oeuvre souvent déroutante et on anticipe très vite l'implication de chacun dans la suite des événements. Avec une série d'épilogues spécifiques à chacun et globalement salutaires, Olivier Bal conclut à grands traits un ouvrage distrayant mais classique.
Méfiez-vous des anges est un cran en dessous des précédentes aventures de Paul Green. Même si la lecture est plaisante, l'intrigue palpitante et la tension palpable, l'ensemble manque de surprises et de complexité.

Méfiez-vous des anges démarre vite et fort.

Un homme pénètre dans l'enceinte d'une secte dont il était membre. Un drame s'est produit. Il faut absolument limiter les dégâts et éviter une tuerie de masse.

Quatre mois plus tôt...

Lors d'un accident de voiture, le cadavre d'une femme (mutilé et méconnaissable) est retrouvé, caché dans la paroi de l'engin. L'inspectrice Sarah Shelley est dépêchée sur les lieux.

Sur ordre de son gang, La Sombra, le jeune Rafa conduisait cette voiture avec son oncle. A présent il doit échapper à son gang et à la police qui vont tout faire pour le retrouver. Mais le pire n'est pas là, le Maudit, tueur sans scrupules et sur ses traces.

Paul Green, ancien journaliste qui a décidé de vouer sa vie à la recherche de personnes disparues est sur la piste de la jeune Linda. Il est persuadé qu'elle c'est enrôlée dans La voie, une secte dont le camp de base se trouve à Ojai, en Californie.

Si l'ensemble est intéressant et cohérent j'ai eu du mal accrocher complètement. Faute pour moi d'un mélange de longueurs et de trop d'informations. Je m'explique, l'enquête piétine souvent et dans le même temps le tout est centré autour de certaines caractéristiques des personnages. Sarah se résume à son hypermnésie, Rafa à son rôle de jeune issu d'une minorité et membre d'un gang et Paul à son obsession pour les personnes disparues. Les trois protagonistes principaux auraient mérité d'être plus étoffés, plus complexes.

Je reste donc mitigée suite à cette lecture mais pas non plus complètement déçue. Je tenterai un autre livre de l'auteur histoire de me faire un avis plus tranché.

J'avais beaucoup aimé le tome précédent, mais cette fois, j'ai abandonné ma lecture. C'est très lent; on se promène d'un personnage et d'une situation à l'autre, mais sans jamais vraiment adhérer; tout semble un peu exagéré, presque caricatural à certains moments. Bref, je me suis mise à lire en diagonale, en espérant finir par m'accrocher, mais sans succès. Dommage, car j'aurais bien aimé poursuivre avec cet auteur.

Qu'est-il arrivé à Olivier Bal? Ces précédents livres surprenaient le lecteur. On suivait un ex-journaliste avide de sensations qui décortiquait les affres d'un chanteur mystérieux ou la disparition de touristes dans une ville reculée des USA. Voilà notre ancien journaliste Paul à Los Angeles à la recherche d'une jeune femme. Hollywood, secte, drogue... Rien de bien neuf sous le soleil de L.A. Et ajouter une inspectrice déterminée, souffrant d'un syndrome lui donnant des capacités supplémentaires, il y a de quoi lever les yeux au ciel. L'auteur n'est pas avare en rebondissements ni en coups d'éclats. Mais l'intrigue est téléphonée, fourmille de détails superflus, de scènes inutiles. Méfiez-vous des anges ressemble à tous ces thrillers qui paraissent non-stop dans l'édition. Il coche toutes les cases du thriller moderne mais sans aucune magie. Les critiques positives en Une de couverture sont plus surprenantes que le livre.
Espérons que ce livre soit juste une erreur de parcours et que le prochain sera plus novateur & intéressant.

▶ Dans ce livre, nous retrouvons Paul Green, notre ancien journaliste reconverti en détective. Dans chacune de ses enquêtes, il se lance à corps perdu quitte à se mettre gravement en danger. Et il va recommencer, dans cet opus. Oui oui 😏

▶ Bon, très franchement, les histoires basées sur les drogues, gangs et Cie ce n'est pas trop mon délire. Là, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Déjà parce qu'on a 4 points de vue différents, alors il faut prendre son mal en patience et attendre qu'enfin nos protagonistes se rencontrent et rassemblent leur discours! Et le fait qu'il y ait beaucoup de descriptions, assez peu de dialogues. MAIS c'est avec dextérité qu'Olivier Bal nous embarque avec lui dans les méandres de l'âme humaine, de la manipulation mentale hautement toxique dans une société américaine violente.

▶ J'ai adoré évoluer dans l'enquête en compagnie de Paul et Sarah, qui ont clairement un caractère de m***e, bref bien têtus les deux là. Mais ils ont aussi cette sensibilité, ce côté très humain et c'est aussi ce qui fait leur charme. Je les aime beaucoup ❤ (et Flash, le petit chien, aussi 😂)

▶ Quand on débute l'histoire on se doute rapidement que quelque chose de vraiment pas net s'y déroule. L'intrigue plane longuement tout au long du livre pour une fin explosive de révélations et d'action. le tout est bien exécuté.
Je vous conseille vraiment cette trilogie PAUL GREEN.
(L'affaire Clara Miller - La Forêt des Disparus - Méfiez-vous des Anges)
Une sortie de cet auteur est, aujourd'hui, pour moi inratable.

//Paul Green recherche depuis plusieurs mois une jeune femme qui a subitement disparue. Il est persuadé qu'elle se trouve dans l'Enceinte. C'est lors de sa longue infiltration qu'il va découvrir rite, trafic, manipulation.
Sarah, elle, fait parti de la brigade Homicide du LAPD. Elle est appelé sur les lieux d'un accident pour faire état d'une sinistre découverte.
Rafa, quant à lui, est un jeune qui pense s'épanouir du trafic et de la drogue. Mais il va rapidement devoir coopérer s'il ne veut pas écoper d'une longue peine.
Trois âmes qui vont rassembler leur force pour mettre fin à des secrets des plus malsains.//

Un meurtre d'une fille sans identité et pas de visage. Trois personnes enquêtent et découvre l'incroyable vérité derrière ce meurtre. L'histoire est très rebondissante, bien écrite et pas le goût de lâcher la lecture. La fin est aussi est très bonne conclusion.