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3,66

sur 273 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quel pensum! Voici vraiment les premiers mots qui me viennent en tête lorsque je repense à ce roman. Cela avait pourtant bien commencé entre nous deux: la quatrième de couverture me plaisait bien, les 150 premières pages se sont tournées sans problème. Mais alors les plus de 700 suivantes...
En même temps, j'aurais dû me méfier, c'est mon homme qui m'avait choisi ce livre en librairie, et nous n'avons pas vraiment les mêmes goûts littéraires.

Le pitch de départ était sympa: Mona, une ancienne flic, hérite, au décès de son père, de la maison de sa mère qu'elle a à peine connue puisque décédée lorsqu'elle était enfant. le testament lui apprend en prime qu'elle n'a plus que quelques jours pour revendiquer ses droits sur la maison, la succession devenant caduque au terme d'un certain délai. La voilà donc partie du Texas au Nouveau-Mexique dans une petite ville rêvée où elle espère, en prime, tirer au clair la décès de sa mère.

Oui, oui, vraiment ça m'attirait. Mais l'auteur m'a très rapidement perdue. Je ne sais pas trop ce qu'il a fumé mais j'espère pour lui qu'elle était bonne. Car il est parti loin, mais loin, dans la physique quantique et les mondes parallèles (je vous rassure, je ne spoile rien). Parti si loin que je ne pense pas avoir compris, in fine, la portée de son message (si message il y a ), du moins là où il voulait en venir.
Pour résumer, j'ai trouvé ce livre très chiant.

En bref, il est écrit sur la couverture que ce roman est un merveilleux cadeau pour les lecteurs de Stephen King et de Neil Gaiman. Je ne m'avancerai pas pour ce dernier, n'ayant jamais rien lu de lui (et j'avoue ne pas être pressée, désormais, de lire sa prose). Par contre, je ne suis pas du tout d'accord pour Stephen King qui lui aurait réussi, je crois, à rendre son intrigue plus intéressante et plus digeste.
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Mona Bright a hérité d'une maison dans la ville de Wink. Une ville énigmatique qui ne semble exister nulle part, perdue au milieu du désert à l'ombre d'une mesa abritant un ancien laboratoire aujourd'hui abandonné. Parvenue sur place à force d'obstination, Mona réalise rapidement qu'une aura de mystère plane sur la ville. Tout est trop net, trop lisse, trop étrange. Les habitants se comportent d'une façon tant troublante qu'énigmatique. En découvrant l'ancienne demeure de sa mère, elle comprend petit à petit que le laboratoire Coburn l'employait pour des recherches scientifiques aussi obscures que secrètes. Mona aimerait en savoir davantage mais personne ne semble avoir connu sa mère ni vouloir parler du passé. La nuit tombe rapidement sur Wink et, on ne sort pas de Wink à la nuit tombée...
L'histoire des habitants, le passé de Mona, de sa mère, les créatures incertaines qui semblent évoluer dans l'ombre, la trame de l'intrigue se dévoile lentement au fil des chapitres. Si l'atmosphère et le contexte peuvent faire penser à Stephen King, la comparaison s'arrête pourtant là car le récit s'apparente plutôt à une sorte de X Files bas de gamme une fois que l'on a compris ce qui se trame derrière les façades trop propres de Wink. Robert Jackson Bennett se perd lentement mais surement dans les méandres de la physique quantique, des mondes parallèles ou des entités cosmiques. le volet scientifique, compliqué mais admissible, est certes intéressant mais trop imprécis dans son développement pour pouvoir en appréhender pleinement le sens. Derrière le panthéon cosmologique que l'auteur élabore, on discerne parallèlement à une forme d'incidence biblique avec la présence latente d'un Etre tout-puissant, de ses enfants crées à partir du magma sidéral, d'un mystérieux enfant ( ange ) déchu, des références manifestes a la mythologie lovecraftienne des Grands Anciens. Si American elsewhere questionne sur la manière de percevoir l'univers, de concevoir l'existence, sur l'interprétation du divin et de la vénération inconsidérée, l'ensemble est trop nébuleux et équivoque pour susciter un réel intérêt. le récit tourne en rond, multiplie les explications sur le pourquoi du comment reprend les considérations des divers personnages, détaille les détails pour bien faire comprendre les tenants et aboutissants de l'intrigue. Peuplé de personnages insipides, ni sympathiques ni engageants d'une argumentations confuse à plusieurs degrés de conception et de scènes gore qui frôlent la parodie, cette histoire n'a rien d'original et ne mène en définitive nulle part. Les idées sont présentes, le sujet passionnant mais l'ensemble manque de relief, de construction, de suspense, de frissons, de cohérence, d'aboutissement et se complait dans de pénibles et fastidieuses longueurs.
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La purge de l'année.Certes il nous reste trois mois avant la fin de l'année mais je sais déjà que je ne pourrais pas lire pire que ce navet littéraire.

Ma déception est énorme car Jackson Bennett m'a conquis avec "Les maîtres enlumineurs".
Si cet auteur est arrivé à me séduire dans un genre littéraire qui n'est pas le mien,la Fantasy,je me suis naturellement dit qu'il me regalerait dans le genre fantastique,qui est ma catégorie préférée.

Mais vous l'aurez compris, cet "Américan Elsewhere " aurait du s'appeler Américan Nowhere.
Car cette histoire ne mène nulle part.
Ça part plutôt bien au départ et on se laisse entraîner dans la mystérieuse ville de Wink plutôt facilement.
Mais ça part en vrille très rapidement.
Plus que ça d'ailleurs...C'est du grand n'importe quoi !
L'auteur nous perd complètement dans un boulgi boulga de série B, une sorte de Stranger Things du pauvre, saupoudrée de Stephen King a la petite semaine,avec un soupçon de Lovecraft raté.
Que s'est il passé Robert ?
La drogue c'est mal! Tu prends des trucs trop puissants !

Cette histoire m'a fait penser aux anciens épisodes de l'émission La quatrième dimension que vous avez connu si vous avez dépassé la quarantaine.
Voire les mauvais Creepshow avec les effets spéciaux ridicules.
Ça n'a ni queue ni tête,et les personnages sont à l'image du récit : Insipides.

La seule bonne nouvelle ( hormis la joie que j ' ai ressenti à la lecture du mot FIN) c'est que j'ai lu " Les maîtres enlumineurs" AVANT " Américan Elsewhere".
Parce que je peux vous assurer que si j'avais lu cette daube en premier Robert Jackson Bennett aurait été blacklisté a tout jamais.

Je ne suis pas sur d'ailleurs de lire le tome 2 des Maîtres enlumineurs tellement j'ai trouvé ce livre mauvais.
A se demander si ç' est la même personne qui a écrit les deux romans.

Un livre que j'espère arriver à oublier très vite, même s'il me sera difficile d'oublier a quel point ce fut mauvais.



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