Je suis toujours attirée par les nouvelles publications des one-shot de
Rhys BOWEN depuis que j'ai lu
Farleigh Field.
A mi-chemin entre la romance et le récit historique, j'ai aujourd'hui une double narration dans un temps contemporain (2001) et un temps plus lointain (1939).
Deux jeunes femmes anglaises sont liées : Caroline est la petite-nièce de Juliette. Toutes deux ont vécu provisoirement dans la célèbre et magnifique ville de Venise, lieu qui m'a particulièrement charmée. En abordant ces deux récits, j'étais très curieuse de revivre ma propre expérience, de m'imprégner de l'atmosphère (à nouveau) des ruelles, des ponts et du Grand Canal. L‘environnement est parfaitement retranscrit, dans le passé comme dans ce présent pas si lointain. Je regrette un peu cette similitude des contextes et un manque de caractérisation des lieux propre à chaque époque… mais peut-être que Venise n'a pas vraiment changé en soixante ans ?
Les personnalités des héroïnes ont aussi des traits assez similaires, un petit défaut que je note dans ce roman. L'auteure choisit de peindre des caractères très proches.
Côté positif, j'ai aimé le va-et-vient entre les époques, l'une éclairant l'autre, les mystères et les secrets divulgués en écho. le prologue nous met en appétit même si l'espionnage n'est pas vraiment le fil conducteur de cette histoire mais plutôt la passion de Juliette : l'Art. le titre, pour cela, est pertinent et bien choisi.
Les carnets de Venise est un roman agréable, qui se lit vite, qui m'a tenue en haleine parce que j'aime Venise. La fin de l'histoire de Juliette monte en tension. Elle nous conduit jusqu'au lac Majeur, jusqu'à Stresa. L'Italie est dépeinte avec ses accents, ses lieux typiques, sa cuisine et sa chaleur (humaine et météorologique). Une jolie réussite, au moins pour l'ambiance.
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