Les Couronnes de Nyaxia, tome 1 : Le Serpent et le Descendant de la Nuit

Le serpent et le descendant de la nuit de  Carissa Broadbent aux éditions Bookmark dans la collection Lost Kingdom.

Oraya, fille adoptive et humaine du roi vampire des Descendants de la nuit, a dû se créer une place dans un monde fait pour la détruire. Participer au Kejari, le légendaire tournoi organisé par la déesse de la Mort elle-même, représente sa seule chance de devenir autre chose qu'une proie.
Face aux plus féroces guerriers venus des trois Maisons vampiriques, la victoire est loin d'être facile. Pour survivre, Oraya va devoir s'allier à un mystérieux rival : Raihn.
Raihn est le danger incarné. En plus d'être un vampire impitoyable, un tueur hors pair et un ennemi de la Couronne, il est surtout le plus grand de ses adversaires. Mais ce qui effraie le plus Oraya, c'est peut-être l'étrange attirance qu'elle ressent pour lui.
Dans un monde où la compassion n'a pas sa place et où la guerre menace de déchirer la Maison de la nuit, Oraya va voir toutes ses certitudes voler en éclats.

On nous vend un mélange de Hunger games avec le sang et la cendre, et clairement, je n'ai pas du tout apprécié ce titre qui réunit pourtant tout ce que j'aime dans le Young Adult..
Les protagonistes ne sont, pour moi, pas du tout attachants. Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour eux, je les ai même trouvés un peu fades.  La relation qui se construit entre eux n'est pas assez intense à mon goût, ça arrive sans vraiment d'enjeux ni de tension.
Les choix scénaristiques n'ont pas été à la hauteur de mes attentes, les seules choses d'intéressante qui s'y passent sont vite effacées par la suite du récit.
Le plus dur a été la plume. Je n'ai pas compris le fait qu'on utilise du passé de l'indicatif, qui donne un accent assez soutenu à l'écriture pour avoir ensuite des dialogues aussi crus et familiers, voir vulgaire.

C'est donc une grosse déception pour moi, mais je retiendrais la leçon, ne pas craquer pour la beauté de l'objet, car oui, le gros point positif est bien l'édition qui est absolument splendide.