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Le protectorat de l'ombrelle tome 5 sur 5
EAN : 9782253177203
456 pages
Le Livre de Poche (10/09/2014)
4.33/5   218 notes
Résumé :
Une histoire de vampires, de loups-garous et de momies. Lady Maccon, Alexia Tarabotti, est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel... Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et Tunstells, elle embarque à bor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Et voici le dernier tome des aventures de notre chère Alexia. Je l'avais dans ma bibliothèque depuis un petit moment déjà, mais j'avoue avoir retardé le moment de le lire encore et encore. Je sais qu'il y a une suite avec Prudence (qui va se laisser désirer…) mais même en sachant cela, il est difficile de quitter une héroïne comme lady Maccon.

Je ne savais plus trop à quoi m'attendre en commençant ma lecture. J'avais délibérément mis de côté le résumé, voulant garder un peu de surprise. Et je n'ai pas été déçue bien que je trouve que certains éléments de ce dernier tome manque un peu d'explications. On ne s'ennuie pas une seconde, j'ai lu le roman d'une traite et les différentes intrigues qui se mêlent les unes aux autres sont toujours autant sympathiques à suivre. J'ai beaucoup aimé le fait que nous ayons deux narrateurs : Alexia et Biffy. Ce dernier a su prendre de l'importance petit à petit, et bien que je ne m'attendais pas à ce que le personnage devienne aussi important, j'en suis très ravie. Gail Carriger a su fomenter une fin tout à fait parfaite pour nombres de ses personnages et j'en suis plus que ravie.

L'histoire en elle-même nous fait voyager en Egypte. Nous changeons radicalement de décor, mais nombres de personnages suivent Alexia dans son nouveau périple et nous ne sommes pas tellement dépaysés. Nous nous retrouvons deux ans après la fin du tome quatre (bien que quelque fois dans le récit, l'auteur nous donne l'impression qu'une décennie s'est écoulée). Il n'y a pas eu beaucoup de changements, et ce petit lapse de temps nous permet aussi d'avoir des interactions plus intéressantes avec Prudence, la fille d'Alexia et Conall. Cette dernière montre déjà un caractère bien trempée et elle est vraiment adorable. La voir évoluer avec ses parents étaient très attendrissant. Alexia, elle-même, a beaucoup changé. Pas vraiment dans son caractère, elle reste la même, mais elle semble plus « humaine » dans le sens où son manque d'âme, la caractéristique des paranaturels, semble quelque peu se dissiper. Elle est moins distante par rapport à ses sentiments, et c'est très plaisant. Voir Conall en papa poule, bien que moments assez rare, était aussi un pur plaisir.

Mais il y a aussi les enquêtes. Non, ce cinquième tome n'est pas qu'amour et tendresse. D'une part, Alexia enquête sur son père. Un homme qui reste encore un mystère pour moi. On en découvre ainsi encore un petit peu plus sur le surnaturel mais rien de bien folichon. J'aurais aimé en découvrir beaucoup plus. L'enquête en elle-même est palpitante avec des voyages, des rencontres, des combats, mais ma curiosité n'a pas été assez assouvie. C'est un peu dommage. La seconde enquête, intimement liée à la première, se déroule à Londres avec Biffy et Lyall. Et de ce point de vue là, c'est surtout les interactions de Biffy et Lyall que j'ai appréciées. L'enquête étant un peu en second plan, Gail Carriger se concentre plus sur l'évolution du louveteau. Et, bien que ces passages soient courts, je les ai adorés. J'aurais aimé le voir évoluer encore plus (peut-être avec la série consacrée à Prudence ‼) car c'est un personnage avec du potentiel, et en fin de compte, il est le seul surnaturel que l'on voit devenir surnaturel. L'avoir connu humain, puis loup-garou avec toutes ces phases d'adaptation et d'évolution était vraiment chouette. Sans compter sa personnalité : un pur régal.

Le tout est toujours saupoudré d'humour, d'une petite touche british, d'action, de découvertes et de voyages palpitants. Un vrai plaisir. Je ne regrette pas du tout d'avoir commencé cette série qui n'a cessé de me plaire tout du long. L'auteure a une plume que j'apprécie énormément, et même si je n'ai pas entendu que du bien de son autre série, je me ferai un plaisir de la lire.
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Je crois avoir dévoré cette série en moins d'un mois et cela aura été une excellente découverte, tant de l'autrice de que cet univers qui avait déjà tout pour me séduire.

Dans ce tome-ci, on a vraiment l'impression que la boucle doit être bouclée. Alexia doit aller en Egypte, là où l'on retrouve les momies paranaturelles du tome 2 qui font tant de dégâts. L'occasion également de faire le point sur le père d'Alexia, son passé, ses entreprises. L'occasion également de préparer l'avenir comme il convient, avec toute une série de solutions "élégantes" dirons nous. En somme, une fin réussie pour un cycle qui m'a beaucoup séduit.

L'univers reste toujours aussi plaisant : steampunk, bit-lit, une dose de romance bienvenue, avec des créatures non-naturelles originales telles que les paranaturelles et surtout, à présent les métanaturelles.
Aux personnages charmants de ce cycle, s'ajoute une touche de splus charmantes : Prudence Alessandra Maccon Akeldama, petit bout de chou de 2 ans, véritable terreur par moment!
Le rythme est resté bien dosé, la narration toujours plus fluide avec une bonne dose d'humour. C'est sûr que les convenances de l'époque victorienne et la nudité régulière des loups-garous ne font pas bon ménage, mais qu'est-ce que ça donne comme scène !
A cet humour, on peut ajouter de l'émotion, encore plus que dans les autres tomes. Nos personnages se trouvent, se perdent, se retrouvent. Tout cela, toujours dans un bilan adéquat à terme.

J'ai adoré ce cycle, j'ai adoré la plume de cette autrice. J'ai cru comprendre qu'un spin-off concernait Prudence adulte. J'avoue être bien tentée même si le fait que 2 tomes sur 4 seulement ont été traduits à ce jour me freine un peu je l'avoue. Dans tous les cas, si ce n'est pas prochainement, il est certain que je lirai avec plaisir de nouveau le plume de Gail Carriger.
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Changement de décor pour ce cinquième et (actuel) dernier tome du « Protectorat de l'Ombrelle ». En compagnie de l'indomptable et têtue comme une mule Alexia Maccon et de sa petite famille, nous délaissons le brouillard londonien pour le soleil brûlant d'Egypte. Bien que le voyage relève plutôt de l'excursion touristique que d'une véritable plongée dans l'Egypte coloniale, le dépaysement reste agréable et évite à la saga de tomber dans la monotonie. Il faut bien reconnaître cependant qu'une certaine lassitude se fait sentir… L'intrigue est amusante mais sans plus et les traits d'humour commencent à se faire un peu répétitifs. Quelques retournements de situation particulièrement tirés par les cheveux m'ont également laissée assez dubitative.

Tout n'est pas noir pour autant : malgré quelques redites, le plaisir de retrouver la plupart des personnages reste intact. J'avoue avoir suivi avec un intérêt tout particulier la storyline de ce bon professeur Lyall resté à Londres pour l'occasion afin de gérer le bordel quotidien de la meute pendant que les Maccon faisaient du camping à l'ombre des pyramides : certes, toute cette petite histoire était fort prévisible, mais très réjouissante à suivre tout de même ! La fin du roman est un autre bon point, puisqu'elle redistribue un peu les cartes et laisse espérer des changements importants pour l'avenir, ce qui pourrait donner au « Protectorat de l'Ombrelle » le petit coup de fouet dont il commence à avoir besoin.
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Toutes les bonnes choses ont une fin et c'est tant mieux. Dans ce dernier tome, Alexia reçoit une invitation de la part de la Reine vampire, de la ruche d'Alexandrie, la priant instamment de la rejoindre en Egypte avec sa fille Prudence, l'"Abomination".
C'est donc accompagnées de Lord Maccon, de Mme Lefoux, de la famille Tunstell et de leur troupe de théâtre, qu'elles embarquent pour le pays des pharaons ...
Je n'aurais peut-être pas dû lire les cinq tomes les uns à la suite des autres. J'ai éprouvé une certaine lassitude ... Lecture distrayante, un brin loufoque, mais sans plus ... assez prévisible dans son ensemble.

Challenge Multi-auteures SFFF
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Ah là là, j'ai refermé ce dernier volet des aventures de notre paranaturelle préférée, heureuse et triste à la fois. Heureuse parce que le Protectorat de l'ombrelle m'aura régalée jusqu'au bout. Triste, eh bien, parce que c'est le moment de dire au revoir à tout ce petit monde attachant et à cet univers loufoque qui aura égayé ma vie de lectrice comme peu de séries ont su le faire. Et celle-ci est vraiment inclassable, inimitable, ce qui la rend, à mon sens, incontournable.

Gail Carriger a de quoi être fière d'elle, et je lui lève ma tasse de thé bien haut pour avoir réussi à maintenir une telle qualité d'écriture, un véritable don qui lui a permis de créer des personnages inoubliables et des situations cocasses dont on se souviendra longtemps, très longtemps. Cette Jane Austen des temps modernes, aux accents victoriens et steampunks, nous livre ici un tome plus intimiste ; on sent qu'elle nous prépare gentiment à des adieux qui, reconnaissons-le, tombent à pic, au moment où la série a atteint une apogée délectable.

Nous retrouvons donc une lady Maccon qui nage en plein bonheur familial, et elle nous invite dans le second placard de lord Akeldama en mettant à notre disposition des chaussons confortables qui portent l'empreinte de son humour grinçant si addictif. Évidemment, on se régale de découvrir, deux ans plus tard, ce qu'il est advenu de son entourage et comment Alexia s'en sort avec l'ex désagrément embryonnaire, la petite Prudence, une voleuse de peaux. Et dans la première partie du roman, on peut dire qu'elle fait tourner son monde en bourrique, à l'aide de crocs ou de griffes, pour le plus grand plaisir de son « Dama » adoré. On ne se lasse pas de l'organisation domestique de cette famille très atypique.

Très vite, les soucis surnaturels reviennent en force. du meurtre trouble d'un loup-garou découlent beaucoup de soucis qui tendent à rendre intrigante l'invitation formulée par la reine de la ruche égyptienne, Matakara. C'est l'occasion pour la petite troupe d'Alexia de se séparer, certains restant à Londres pour gérer les affaires courantes, tandis qu'elle, son mari, sa fille, les Tunstell et madame Lefoux planifient une croisière très théâtrale sur le Nil.

C'est un tome qui nous dépayse encore une fois, mais de manière plus tranquille, l'action étant surtout présente sur la fin à la manière d'un feu d'artifice. Alexia qui tombe amoureuse de l'Égypte nous la décrit avec affection et quantité de détails savoureux. Mais ce qui fait, à mon sens, la force de ce tome, c'est l'alternance de points de vue qui permet de mettre en avant le personnage de Biffy, cet ex drone devenu loup-garou malgré lui, et on l'adore pour la frivolité et l'intelligence dont il fait preuve. J'ai été scotchée par l'évolution que Gail lui a réservée (à lui comme à bien d'autres protagonistes, d'ailleurs). Et j'ai découvert mon personnage préféré, le professeur Lyall, sous un jour plus tendre. Une certaine relation homosexuelle sortie d'un chapeau malicieux, qui n'a rien à envier à ceux d'Ivy, m'a terriblement touchée. Que c'est romantique !

Je vais m'arrêter là, terminant sur le couple Alexia/Conall, deux êtres très différents et pourtant si bien assortis. Leurs joutes verbales sont un régal, et Alexia, rendue plus « humaine » par sa maternité, dévoile au fil du texte, avec une pudeur typique de sa nature de Sans Âme, les sentiments qui l'unissent à cet homme, sans qui, on s'en rend compte, sa vie serait bien plus triste…

Voici une série menée d'une main de lady, tout en dentelle et en froufrous, qui nous a peut-être dévoilé tous ses secrets d'alcôve, mais qui n'a assurément pas fini de faire parler d'elle. Au revoir, au revoir, les amis, je ne vous oublierai pas, par mon ombrelle, j'en fais le serment !
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
08 juillet 2013
Après un début très réussi, l’auteur s’éparpille trop vite et son récit n’a rien de bien consistant à offrir. La sous-intrigue se déroulant à Londres par exemple ne vaut là encore que pour la relation entre les deux personnages mis en avant.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
En se réveillant ce soir-là, Biffy fut, c'est compréhensible, ennuyé d'apprendre la mort de Dubh. Mais ne fut que moyennement ennuyé. Il ne l'avait jamais rencontré et, à en croire les rumeurs, il n'avait pas raté grand-chose. Qui plus est, il était difficile de pleurer la perte de quiconque avait passé une bonne partie de sa vie en Ecosse. Biffy était plus perturbé par le fait qu'un épi s'était formé dans ses cheveux pendant qu'il dormait et qu'il refusait de s'aplatir en dépit de tous ses efforts.
Biffy se demandait si cette attitude pouvait être considérée comme insensible.
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Prudence était très absorbée par son lait chaud et passa un bon moment à attraper les morceaux de cannelle avec le bout de son doigt puis à le sucer. Cela manquait terriblement de dignité, bien entendu, mais pour le moment, le désagrément en bas âge avait montré peu d'intérêt pour l'usage convenable des couverts, semblant penser qu'elle avait d'abord eu des doigts et qu'on ne changeait pas une chose qui marche. Alexia garda un oeil sur elle mais n'interféra pas. Avoir un enfant avait beaucoup influencé ses principes tant vantés, c'était étonnant.
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Elle avait trouvé l’interprétation de Macbeth des Tunstell plus fascinante que qui que ce soit d’autre, sans doute parce que les bouffonneries étaient juste à son niveau d’éducation, ou parce que vivre avec lord Akeldama l’avait préparée à un certain degré d’extravagance.
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- Ivy, as-tu vu cet homme ?
- Quel homme ?
- Le nomade en ballon qui était là.
- Oh vraiment, Alexia, ils disent ici dans mon petit livre que les Dériveurs ne fraternisent pas avec les Européens. Tu as dû l'imaginer.
- Ivy, ma très chère amie, ai-je déjà "imaginé" quoi que ce soit ?
- Bon d'accord, Alexia. Dans ce cas, je suis désolée de te dire que je n'ai pas observé cette interaction.
- Une déception pour toi, j'en suis sûre, car c'était un fort beau spécimen.
- Voyons, Alexia, tu ne devrais pas dire de telles choses ! Tu es une femme mariée !
- Certes, mais pas morte.
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Lord Maccon, il faut le noter, portait un autre châle de brocard rose bien enroulé autour de la taille. On aurait dit une jupe venue des Caraïbes. Alexia supposa que son mari, étant Écossais, avait l’habitude de porter des jupes. Et il avait vraiment de très beaux genoux. Les Écossais, avait-elle eu l’occasion de remarquer, avaient souvent de beaux genoux. Peut-être était-ce pour cela qu’ils voulaient absolument porter des kilts.
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