Les Tuniques Bleues, tome 14 : Le blanc-bec

Le sergent Chesterfield et le caporal Blutch profitent de quelques semaines de permission pour retourner à Fort Bow.
Bryan et Tripps leur avaient manqué, mais pas autant qu'Amélie Appeltown au sergent.
Mais une fois arrivés, tous les officiers participent à un bal, organisé pour célébrer le vingtième anniversaire d'Amélie, et un lieutenant semble être fort proche de la fille du colonel, ce qui a le don de faire sortir le sergent de ses gonds.
À peine la permission commencée que les ennuis arrivent au grand galop...

Un épisode sympathique qui voit notre duo habituel voyager entre Fort Bow et les champs de batailles.
Vois le sergent Chesterfield amoureux transi d'Amélie Appeltown est assez amusant il faut le reconnaitre. Et quand les indiens s'en mêlent, tout s'accélère !!
Les réparties laissent sous entendre tout le bien que pensent les auteurs des ravages de la guerre et de l'armée...

La bande dessinée, dessiner par le dessinateur Willy Lambil, a des beaux dessins, qui expliquent l'histoire sans lire les mots. Ainsi on peut déduire les sentiments des personnages en regardant simplement l'expression de ceux-ci.
L'histoire est raconter de façon ludique ce qui donne envie de lire la suite de l'histoire. Même si, le récit est marrant, l'écrivain, Raoul Cauvin, veut nous faire passer un message. D'abord réfléchir et chercher la vérité avant de passer à l'action.
Le sergent Chesterfield, un des deux personnages principaux, devient jaloux quand il voit son grand amour danser avec une autre personne. Amélie Appeltown danse avec son frère (ce que l'on apprendra un peu plus loin dans l'histoire). A cause de ce revers et son chagrin d'amour, Chesterfield va au Charlie's saloon. Là il consomme beaucoup d'alcool et devient ivre. Par colère il détruit le « saloon ».
La deuxième personnage principale est le caporal Blutch. Ensemble avec sergent Chesterfield, il est puni pour le comportement de Chesterfield au « saloon ». le duo doit aller lutter dans la vingt-deuxième compagnie de cavalerie. Au lieu de rivaliser avec le sergent contre l'ennemi, Blutch fait semble qu'il est blessé. Ainsi il a aussi appris son cheval, Arabesque, de tomber mort quand le capitaine crie ‘Chargez !'.
J'ai jamais lu une BD de ‘Les Tuniques Bleues', mais j'en ai apprécié l'humour. le duo comique s'attire des ennuis résultant de leurs « conneries », mais ils garantissent de résoudre les problèmes.
Comme j'ai aimé lire cette bande dessinée des « Tuniques Bleues », je lirai les autres exemplaires que j'ai à la maison.

Cet album m'a laissé un peu sur ma faim. Il contient de bons éléments, avec une aventure à cheval sur Fort-Bow et la guerre civile, les deux contextes étant ici liés de façon plus construite qu'un simple artifice de narration. Mais la partie sur Fort Bow occupe trop de place et la découverte des horreurs de la guerre par le blanc-bec du titre se trouve réduite à la portion congrue. Dommage, parce qu'il y avait beaucoup de choses à dire sur les officiers sortis de West Point, pas forcément mauvais bougres ni militaires incompétents mais limités par leur formation 100% théorique à mille années-lumière des réalités du champ de bataille. Idem la prise de conscience de ne pas être fait pour le métier des armes, qui aurait pu – et même dû – être creusée davantage.
Bon album pour la détente mais à mon sens incomplet à cause du déséquilibre narratif.
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..

La belle Amélie de notre sergent préféré danse dans les bras d'un beau jeune homme (le blanc-bec) ! Vous imaginez vite la suite : Chesterfield voit rouge et part se saouler ! Mais Amélie ne danse pas avec un prétendant. Et de ce quiproquo il s'ensuit bagarres, querelle avec des indiens (due à un coup de feu en blessant un) et comme punition pour nos héros et pour le blanc-bec un retour rapide auprès du capitaine Stark !

Parmi l'humour des dialogues (principalement ceux de Blutch, toujours lui), on retrouve les thèmes constants des Tuniques Bleues : critiques des champs de batailles, des officiers loin des lignes et aussi du traitement des indiens.

On a là un bon titre et on retrouve avec plaisir nos deux tuniques bleues.