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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est la première fois que cela m'arrive avec un Chabouté, je me suis ennuyé.
Bien sûr il y a son trait caractéristique qui surprend la première fois, et que j'ai appris à aimer. Il y a ses longs plans qui laissent deviner les sentiments des personnages, au fil des pages. de trop de pages à mon sens.
Le sujet est original, bien sûr. Attendrissant comme souvent chez Chabouté.
Mais il y a des notes d'un humour qui, il me semble, ne lui conviennent pas trop.
Oui, c'est ça : C'est l'humour et les nombre de pages qui m'ont déplu. Un comble tout de même.
Mais je ne lui en tiens pas rigueur et j'adore toujours Chabouté, ce bédéiste non conventionnel au trait si puissant.

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Comme habituellement chez Chabouté, les dessins - en noir et blanc - sont magnifiques : la mise en scène de statues et de visages des visiteurs du musée (en l'occurrence celui d'Orsay) lui permet d'exprimer parfaitement son talent. Il est dommage qu'il n'y ait pas ici d'histoire intéressante.
Le fil rouge m'a fait penser à celui utilisé dans "Le grand incident" de Zelba, où les oeuvres prennent vie, là aussi. Zelba a néanmoins des messages à faire passer, et une intrigue pour les porter.

De Chabouté, je conseille en revanche "Tout seul", magnifique et touchant.
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On retrouve dans "Musée" l'esprit de "Moderne Olympia" de Catherine Meurisse. le musée est un lieu d'inspiration pour les bédéastes. L'imaginaire les incite à proposer aux figures des peintures, des sculptures, des gravures, des photographies à prendre vie. Elles sont rincées d'être restés statiques toute la journée. Ainsi la nuit venue, ils se rencontrent, discutent, se disputent, s'aiment... Christophe Chabouté confronte le regard des spectateurs et des oeuvres entre elles. La posture du regardant est vraiment importante et valorisé. Il n'est pas nécessaire de mettre du sur-texte ou des bulles pour expliquer. Ces implicites sont compris par tout à chacun qu'importe son âge.

On s'amuse des situations cocasses aussi bien du côté des spectateurs qui fixe les peintures ou des hommes qui mâtent des femmes sans aucune délicatesse. Même constat pour les oeuvres qui regardent ces visiteurs avec beaucoup d'interrogations. On tournent les pages simplement et avec décontraction. C'est toujours cocasse. On apprend à regarder l'observateur. C'est lui le sujet. Pour ceux qui connaissent le musée, ils reconnaissent les espaces, les peintures, les lieux où étaient certaines sculptures comme l'Ours de Pompon ou des questions récurrentes comme où est encore mise "L'origine du monde". Au final, cela donne envie de retourner au musée et de jeter un coup d'oeil autrement.

Le choix du noir et blanc n'est pas du tout gênant. En effet, les bd dans les musées sont d'habitude en couleur bien souvent flamboyante. le contraste de noir et blanc suffit amplement à nous projeter dans ce site. le bédéaste joue avec l'alternance comme pour souligner que l'on peut toujours percevoir autrement. Il ne faut pas rester sur ces certitudes ni dans les représentations dans le texte. Tout est polysémique et incite peut-être à penser à voir disruptif. Ce que l'on voit n'est pas forcément ce que l'on croit. Attention, les apparences restent parfois trompeuses. Prêt à l'expérimenter?


Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Depuis pas mal d'années, BD et monde de l'art, et tout particulièrement des musées, font bon ménage.



Après les collections conjointes du Louvre et de Futuropolis/Delcourt, voici que nous arrive un album ô combien original sur un autre des magnifiques musées parisiens: le Musée d'Orsay (bon quand je dis un “autre”, je vous avoue que j'arrache un peu, c'est le seul que je sois allé visiter à Paname, mais quelle claque!).





Chabouté, imagine une histoire où les oeuvres d'art, une fois le musée fermé au public la nuit, prennent vie et sacrifient à d'immuables habitudes.





Les bustes de plâtres se répandent en commérages, une statue d'Hermès vient se disputer avec le portrait peint d'une femme, une statue féminine et celle d'un gladiateur échangent sur leur condition ou encore une femme dans un tableau prend plaisir à regarder un humain promener son chien sur le parvis du musée.







Et chaque matin le ballet incessant des visiteurs, tous différents et pas toujours tous passionnés, reprend devant nos oeuvres d'art qui n'ont qu'une envie: que les gardiens signalent la fin des visites et que les lieux retrouvent leur calme pour recommencer leur rituel.





Un récit doux-amer sur la relation de l'homme à l'art, sur la sensibilité, parcouru de quelques running-jokes amusantes (Héraclès continuellement circonspect face aux toilettes du musée, les réactions des visiteurs face à l'Origine du Monde…), que l'auteur illustre de son noir et blanc profond, optant pour une opposition saisissante entre des humains forts expressif parfois à la limite de la caricature (dans leurs physiques comme leur comportement) et un rendu des oeuvres et du musée très réaliste.
Un album que je ne saurais que conseiller à ceux qui iront visiter l'un des plus beaux (oui, oui, je sais!) musée français mais évidement aussi à tous les amateurs d'art, de BD poétique et, last but not least, de lecture de qualité.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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C'est mon premier Chabouté et je dois dire que je suis tombé sous le charme graphiquement, ce jeu de noir intense et de blanc, j'étais absorbé par les dessins.
Mais cette histoire ou le manque concret d'intrigue m'a désarçonné tout au long de la lecture. Mais c'était quand même intéressant à suivre. Mais la lecture a semblé longue. Mais c'était beau.
Voilà, je ne sais pas quoi en penser, je ne sais pas ce que je vais en retenir, mais je retournerai sur du Chabouté pour essayer.
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Cette BD nous ouvre les portes du musée d'Orsay ainsi qu'une fenêtre sur la vie des oeuvres lorsque personne ne les regarde.

Malgré un début poussif (les 50 premières pages sont dépourvues de dialogue), les oeuvres s'animent de vie et on découvre leurs passe-temps, leurs points de vue sur nos comportements; et leur absence de questionnement sur leur vitalité nous renvoie à nos questionnements sur notre propre existence. le tout m'a donné un air de déjà-vu, avec un film à propos d'oeuvres qui prennent vie, dans un musée la nuit...
Je me suis tout de même laissé porter par la découverte des humains par les oeuvres, qui portent un regard naïf sur nos vies. Ça ne m'a pas passionné mais c'était agréable.

Le dessin de l'auteur est efficace, bien que ce ne soit pas mon style. C'est une bande dessinée bien plus contemplative que bavarde, et c'est à ma surprise une qualité que j'apprécie après avoir lu une autre bande dessinée très sombre.
La mise en page est académique, et je n'ai rien de particulier à dire dessus.

Idem pour l'orthographe et la qualité de l'expression, je n'ai rien à analyser puisque tout est ok.

Cette bien jolie BD a été un agréable découverte, que je conseille cependant aux personnes initiées à l'art, car n'ayant pas un énorme bagage de ce côté là, je suis sûr d'avoir manqué plein de références à l'histoire des oeuvres qui y sont dépeintes, et à l'histoire de l'art de manière plus générale.
Je n'ai heureusement pas été totalement insensible à son humour, et certains personnages ont un parcours qui m'a intéressé.
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J'avais lu beaucoup de bien sur cette bd, c'est pourquoi j'ai eu envie de l'emprunter à la bibliothèque de mon village.
En fait, j'en attendais trop, j'ai été déçue. Pendant plusieurs dizaines de pages, j'ai attendu qu'il se passe quelque chose. Et puis quand c'est arrivé, n'ayant jamais mis les pieds au musée d'Orsay, je n'ai pas tout compris. J'ai été attendrie bien sûr, j'ai été surprise, amusée.

Mais j'ai trouvé cette bd trop silencieuse en fait. Sans doute n'est ce pas le style auquel je suis habituée, sans doute n'ai-je pas les compétences pour apprécier le noir et blanc et les pages muettes.

Le point positif est que cela m'a donné très envie d'aller visiter ce musée, et d'avoir ce regard sur les oeuvres qui nous regardent… alors je ne regrette pas de l'avoir empruntée !
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