Avec ce tome six on entre de plein pieds dans les questions de la place de l'homme sur terre et de sa croyance en dieu, l'auteur nous entraine dans les profondeurs de l'âme humaine confrontée à l'horreur.
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De l'apparition des tanks dans la guerre. Des premières "gueules cassées" dont l'un de nos huit héros en sera cruellement victime.
Et, dans l'attente interminable de cette guerre de position ponctuée quotidiennement par l'horreur, faut-il s'en remettre à Dieu, à la chance, ou à ses frères d'armes ?
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Nos amis continuent d'arpenter les tranchées de la somme alors que chez eux, leurs femmes s'inquiètent. Et surement à raison car notre troupe diminue : un mort, un amputé et voilà que l'on sait comment Louis finit gueule cassée...
C'est l'apparition des chars d'assauts. Un premier essai sur le terrain infructueux jusqu'à ce que Pierre l'utilise pour aller chercher un copain parti secourir un pilote face aux lignes ennemies.
Ce tome continue sur la lignée des précédents. On nous raconte la première guerre mondiale à travers les yeux de poilus. Une bande de copains issus du même petit village. Une amitié qui parfois vacille, avec des coups de gueule, mais qui tient bon avec des vrais moments d'entraide et de solidarité.
Sur un thème mille fois raconté les auteurs arrivent à en faire un récit touchant et humain. Servi par un bon graphisme. A découvrir!
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Un bon tome dans la lignée des précédents.
Ici, nos poilus font la connaissance des premiers tanks et sont pour le moins dubitatifs.
Cette BD, tome après tome, fait un inventaire intelligent et vivant de tout ce qui compose "l'imagerie" de la première guerre : on avait déjà eu les amputé, les tranchées, les gaz de combat et les tirailleurs sénégalais, nous avons maintenant les gueules cassées, les avions et les chars d'assaut.
Ils étaient 8, 8 amis qui avaient grandis ensemble, ils étaient partis côtes à côtes, ils ne sont maintenant plus que 5 sur le front...
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La preuve est faite que dans ce genre maintes fois abordé, des artistes peuvent encore toucher, émouvoir, de la plus simple des façons : avec de l'authenticité.
Lire la critique sur le site : BDGest
Un nouveau volet plein de justesse qui agrémente une saga historico-commémorative à posséder urgemment dans sa bibliothèque. Bravo Messieurs les artistes !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Nous vivons un événement inédit... Sans doute le plus grand carnage de l'histoire de l'humanité... Nous ne savons plus ce qui est juste et ce qui ne l'est pas... Nous ne savons plus qui nous sommes... Nous ne savons pas ce que valent nos vies... Nous avons perdu de vue ce qui fait de nous des êtres humains... Nous ne savons pas pourquoi on nous inflige cette épreuve...
Pages 13-14
J’ai l’impression d’avoir été essoré de l’intérieur… Je n’ai même pas envie de pleurer… Je vis de manière mécanique…
Je suis comme un moteur… Je tourne… Je fonctionne… Je fais en sorte que mon corps aille d’un point à un autre…
… Mais on ne demande pas à un moteur d’avoir un cœur, n’est-ce pas ?
- Quel connard !
- C’est pas nouveau… Le nombre de galons n’est pas proportionnel au volume du cerveau !
Je crois bien que je n'ai plus la force d'avoir des sentiments... Je sais que je l'aime parce que je me souviens de l'avoir ressenti un jour, mais je suis comme une enveloppe vide (... )Je suis comme un moteur...je tourne...je fonctionne...je fais en sorte que mon corps aille d'un point à un autre...mais on ne demande pas à un moteur d'avoir un coeur, n'est ce pas?
- Nous vivons un événement inédit... sans doute le plus grand carnage de l'histoire de l'humanité... Nous ne savons plus ce qui est juste et ce qui ne l'est pas... Nous ne savons plus qui nous sommes... Nous ne savons pas ce que valent nos vies... Nous avons perdu de vue ce qui fait de nous des êtres humains... Nous ne savons pas pourquoi on nous inflige cette épreuve... Toutes ces questions nous hantent... et chaque jour, notre esprit s'efforce de trouver des réponses... sans y arriver!
- Juste parce que la réponse est compliquée...
- Pas seulement... On ne trouve aucune réponse car elles ne dépendent pas que de nous... et sans doute aussi parce qu'elles ne sont peut-être pas belles à entendre...