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4,18

sur 5687 notes
Ce livre m'a accompagné durant une jolie semaine. Je l'ai lu comme on prend plaisir à regarder des feuilletons estivaux. Quelques pages par jour, j'étais heureuse de retrouver Ambre, Rosalie, Tim et Andrea. C'est un livre animé qui se voit, bien au-delà du plaisir de lecture.

C'est une belle histoire d'amitié qui commence pour Ambre, jeune fille perdue et cabossée par une enfance tristounette. Elle débarque dans un hôtel montagnard pour tenter de retrouver sens à sa vie. Là-bas elle rencontre des gens qui comme elle ont un peu de mal à être heureux et à lâcher prise. Il y a Rosalie avec son nourrisson, Tim l'homosexuel brouillé avec les siens, Andrea, le séducteur qui ne veut aucune attache.
Ensemble ils vont composer durant une saison l'hymne de l'amitié et de la seconde chance.

J'ai aimé ce livre qui m'a permis de lâcher prise moi aussi, de m'attacher à une bande d'amis cabossés, de les suivre avec émotions dans leurs difficultés et leur amitié naissante. Ce n'est pas le livre où chaque page regorge de citations à souligner et j'ai trouvé ça extrêmement rafraîchissant. Pas de prise de tête ici, juste se laisser porter par une histoire humaine où l'énergie sociale fait beaucoup de bien. Ça fait du bien des histoires qui réparent, qui colmatent, qui parlent un peu de nous, de nos peurs, de nos regrets. Les 575 pages ne tombent pas dans la mièvrerie, les personnages sont fouillés, travaillés et très réalistes.

Encore un très beau roman de Mélissa Da Costa qui dépayse et véhicule de bien beaux messages remplis d'espérance.
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Juste le titre. J'étais déjà comme envouté.

Je me le répétais, comme une chanson qui ne veut pas sortir de la tête, à chaque fois que je posais les yeux sur ce roman, là, sur ma table de chevet et qui m'a accompagné durant plusieurs soirées.

Un titre. Un peu comme une belle promesse. Comme un tour de magie.
Je revenais des autres.

Revenir à soi, à travers les autres. Revenir de loin mais revenir quand même. Partir à sa rencontre et ne pas en revenir, tant le voyage est fort !
Je me suis retrouvé follement captif dès les premières lignes. Il faut l'avouer, ça commence fort, très fort.

Ambre, vingt ans, la vie devant elle, et une forme de désespoir chevillé au corps. Celui qui te fait perdre l'envie de vivre. Ambre, vingt ans, trop maquillée, trop alcoolisée, trop triste de ne pas être aimée. Lasse de n'être que la maîtresse, la mal entretenue…Ambre, vingt ans et de la poussière accumulée dans les recoins sombres de son existence jusqu'à cette détresse qui vient percuter le lecteur dès les premières pages.

Reste l'exil. Dans cet hôtel, pour une saison. le temps de retrouver un peu de courage. le temps de se réchauffer à la lueur de ces autres …

Ce roman est doux et dur à la fois. C'est l'histoire d'un combat, de rencontres, de guerres lasses et de batailles gagnées par KO. Mélissa Da Costa fait partie de ces auteurs qui me touchent, me captivent et me renversent un peu.

JE REVENAIS DES AUTRES. Et, moi, lecteur, je n'en suis pas encore revenu. J'ai passé une saison au creux d'une humanité qui fait un bien fou, qui répare de vivre et j'en redemanderai presque. J'ai passé une saison au creux des autres, comme on se rappelle combien certaines rencontrent peuvent nous guérir, nous emmitoufler et nous permettre de revenir.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Ce livre même si je l'ai lu relativement vite et sans déplaisir restera quand même une déception pour moi. J'avais tellement aimé mes lectures précédentes de l'auteure, et surtout son premier livre: "Tout le bleu du ciel".
Ambre, jeune maitresse d'un homme marié Philippe, tente de mettre fin à ses jours. Philippe la sauve in extremis et l'envoie se reconstruire dans une station de ski, où elle va devenir serveuse pour la saison. Elle y rencontre un groupe de saisonniers, tous un peu cabossés par la vie.
Moi qui aime les gros livres,une fois n'est pas coutume, j'ai trouvé celui-ci trop long. Les personnages donnent l'impression de revivre éternellement les mêmes situations, s'engluant indéfiniment dans les mêmes questions les mêmes rancoeurs. J'ai ainsi eu du mal à comprendre la profondeur de la rancune d'Ambre vis-à-vis de ses parents. Et certaines évolutions, quand elles arrivent, sont brutales, sans transition et du coup je les ai trouvées peu crédibles.
Certaines, en revanche, mettent beaucoup de temps à arriver, à coup de j'y vais, j'y vais pas et la situation devient un peu lassante.
Je n'ai pas retrouvé la profondeur des personnages des deux livres précédents, peut-être parce qu'ils sont trop nombreux et que l'auteure reste du coup plus en surface.
Cela dit, j'ai quand mème suivi avec intérêt les aventures de tout ce petit monde, mais sans y retrouver la qualité de l'émotion des deux livres précédents
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Melissa Da Costa est une auteure formidable ! Quelle beauté encore que ce roman !!! Des personnages sublimes et des sentiments forts...
Et quelle plume !!!
Une autre perle !!! 3ème perle de cette auteure pour moi !!! Ses histoires qu'elle nous fait vivre sont inoubliables !!!
L'auteure de romans 2020 dans mon coeur pour ces 3 coups de coeurs !!!!!
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Ambre a 20 ans, en pleine recherche d'elle-même dans une famille taiseuse mais elle aussi.
Elle fait la connaissance d'une amie qui la tire vers le bas .
Elle quitte peu à peu sa route d'étudiante en rencontrant un homme marié et père de deux enfants.
Elle ne vit plus que pour lui, pour les moments qu'il lui accorde.
Un jour, un drame survient et l'homme en question , Philippe, la quarantaine, assume, se rend compte qu'il est à l'origine de ce désastre.
Il abandonne cette relation destructrice mais participe à la reconstruction d'Ambre en la conduisant dans la montagne chez des amis hôteliers restaurateurs.
Elle fait partie des saisonniers et c'est au contact des autres qu'on espère qu'Ambre va petit à petit renaître au goût de vivre.
Les propriétaires sont bienveillants. Chaque saisonnier a une tranche de vie difficile à assumer.
C'est au milieu de ces amitiés que la jeune fille va se reconstruire.
J'ai lu le récit en m'attachant à chaque personnage et à ce qu'ils vivaient :
- Ambre, fermée comme une huître au départ.
- Rosalie douée pour l'amitié, la solidarité et son bébé Sophie qui fera craquer Ambre.
- Tim qui doit assumer son homosexualité mais partagera une amitié unique avec Ambre.
- Wilson qui arrive plus tard dans le roman mais qui représente la sagesse et l'amour de la nature.
" La destruction de notre être" peut venir des autres mais un nouveau départ peut arriver grâce à des autres. Cette réflexion de l'auteure est très vraie je pense.
Et tout cela réuni, on repart.
Les mails d'abord envoyés à Philippe se transforment en mails de Ambre à Ambre et constituent un journal intime mais aussi un regard de notre jeune héroïne envers ce qu'elle ressent vraiment.
La fin est ouverte, surtout les deux dernières pages.
Le roman se lit facilement, en lecture fluide, sans retour en arrière. le livre est écrit à la 3ème personne avec de nombreux dialogues. La 1ère personne intervient dans les mails .
Mon rythme de lecture s'emballait un peu vers la fin...j'avais envie de connaître le dénouement mais j'ai quand même pris plusieurs jours pour le lire.
Pour ma part, un livre lu avec beaucoup d'enthousiasme.

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Deuxième roman de Mélissa Da Costa pour moi (après "Tout le bleu du ciel), et deuxième semi-déception. Je ne vais pas en faire une tartine, on doit approcher des 600 critiques, donc si vous avez envie de lire des billets très complets avec résumé et analyse psychologique et toutim, vous aurez l'embarras du choix.
Personnellement je vais être très brève pour une fois, justement parce que je me suis engluée dans cette histoire, je l'ai traînée sur plus de dix jours. Vous me direz, c'est un petit pavé de presque 600 pages, mais tous les soirs j'avais un peu l'impression de relire les mêmes chapitres.
Les personnages sont sympas, enfin à l'exception du mec marié de 40 balais qui trompe allégrement sa femme avec une fille de 20 ans. Mais cette bande d'abîmés de la vie qui se retrouve pour la saison d'hiver à Arvieux et dont on vit jour après jour les disputes, les réconciliations, les amours déçues ou les virées après le service, ça va un moment, mais ensuite ça tourne un peu en boucle.
Il y a quand même des éléments qui m'ont plus, sinon je n'aurai pas mis trois étoiles : déjà le décor, le massif du Queyras que je connais bien, même si la dernière fois que je suis allée à Arvieux il n'y avait pas tous les commerces et troquets mentionnés. Et le lac de Roue est effectivement un endroit sublime. (Petite parenthèse : c'est marrant d'ailleurs, parce que déjà dans "Tout le bleu du ciel" Mélissa Da Costa décrit des lieux que je connais très bien, mais dans les Pyrénées cette fois) Et les protagonistes sont des gens imparfaits, des comme-vous-et-moi, je suis sûre que plein de lecteurs et lectrices s'identifient à l'un ou l'autre, on comprend bien leurs états d'âme, et on a envie de savoir comment les choses vont tourner pour eux. Dans certains retours on évoque l'aspect "série" du roman, c'est vrai qu'une adaptation fonctionnerait très bien.
Mais voilà, c'était trop long à mon goût, et j'ai peu à peu perdu l'enthousiasme du début, certains personnages ont commencé à m'agacer avec leurs réactions à côté de la plaque, et j'ai terminé ma lecture aux forceps. le roman méritait quand même un retour (je suis d'ailleurs déjà en retard pour le rendre, et comme d'habitude je vais devoir faire face aux 20 abonné(e)s qui attendent leur réservation !), mais honnêtement, et là je vais citer Nicola "ça ne casse pas trois pattes à un tofu", Nico tu me diras pour les droits d'auteure.
Je ne renonce pas, j'en ai encore un dans le pense-torsettes, mais pas tout de suite, pas trop viiiite...
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C'est un roman qui se voit plus qu'il ne se lit. Je m'explique : on a l'impression de regarder une série avec pleins de personnages, d'avoir nos chouchous, de les voir évoluer.. Ultra réaliste !


Ambre ( 20 ans ) "revient " d'une tentative de suicide.. Pour les beaux yeux de Philippe (40 ans, marié, deux enfants) , qui n'a jamais eu l'intention de quitter sa femme pour elle, mais qui a quand même jugé utile (et agréable) de lui louer un studio pour y abriter leurs amours...
"Disponible" aurait pu être le surnom de Ambre.
Mais après cette tentative de suicide, Philippe, qui veut "récupérer" son mariage l'envoie loin des yeux et loin du coeur, chez des amis qui tiennent un hôtel restaurant en montagne. Elle y sera saisonnière , comme on dit.
Et cette intermède de quelques mois dans sa vie est sensé la "soigner" de Philippe ( et de sa vie en général). Cela s'avérera une bonne idée, car le boulot est tel, qu'elle n'aura pas de temps pour penser, tout juste le temps après le service, de discuter et se lier d'amitié avec ses collégues,avec qui elle vit en totale proximité, puisqu'elle partage une chambre avec une autre fille.
Elle reviendra des autres et pendant ce temps, on verra comment au fil des jours , ses collégues panseront ses plaies.

Je revenais des autres, est le (vrai) premier roman de Melissa da Costa.
C'est le titre qui m'a fait lire ce roman, je le trouve magnifique.
Melissa Da Costa est une vraie conteuse, aussitôt lue la première page, on a envie de découvrir le reste. Certains lecteurs trouveront ça trop léger, trop bienveillant, trop facile, oui mais ça fait du bien, quand c'est bien fait ! J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette petite bande à première vue mal assortie , mais si attachante. J'ai déjà commandé la suite : Les douleurs fantômes, qui se passe cinq ans après...
Je veux savoir ce que devient Ambre et comment évolue un certain couple, dont la formation m'a laissée très septique quant à sa durée...
Cette histoire serait parfaite adaptée en série télé, même que ça pourrait s'appeller "Friends"...
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C'est "Les lendemains" qui m'avait fait découvrir l'autrice, roman que j'avais vraiment adoré. Je me dis depuis qu'il me faut découvrir ses autres livres. Ce mois-ci, il me fallait lire un livre qui aborde le thème de l'homosexualité, je n'ai donc pas hésité quand je me suis rendu compte que "Je revenais des autres" correspondait. Ce dernier m'a moins bouleversée, mais j'ai quand même passé un très bon moment.

Ambre, jeune lyonnaise de vingt ans, est follement amoureuse de Philippe, homme marié et père de deux enfants. À la suite de sa tentative de suicide, ce dernier lui trouve un emploi saisonnier dans un hôtel-restaurant d'un petit village montagnard des Hautes-Alpes, pour l'éloigner de lui, pour lui apprendre à vivre sans lui. Entourée de ses nouveaux collègues, qui eux-mêmes trimballent leurs propres casseroles, Ambre prendra un nouveau départ, se reconstruira, créera des liens avec chacun d'eux.

À travers le mal-être d'Ambre, Mélissa Da Costa aborde des sujets pas toujours gais, voire douloureux, comme la dépendance affective, les conflits et les secrets de famille, le manque de confiance en soi. Il y est question également d'homosexualité, mais aussi d'amour, d'amitié, d'entraide, et donc essentiellement de relations humaines. L'autrice, avec des mots simples mais justes, a su m'émouvoir à plusieurs reprises. Comme Ambre, je suis passée par un tas d'états émotionnels. J'ai parfois eu une boule coincée dans la gorge, j'ai souvent souri également. Et puis, j'ai aussi éprouvé pas mal de colère : chacun des protagonistes en regorge tout du long, use parfois de mots durs, qui font mal, il aurait donc été difficile de ne pas la ressentir à mon tour.

Côté personnages, je les ai tous trouvés attachants (à part Philippe évidemment, que j'ai détesté dès la première page). Chacun apporte une belle dimension à l'histoire, les relations qu'ils créent entre eux sont touchantes, notamment celle d'Ambre et de Tim, ou encore celle d'Ambre et de Wilson, ce dernier étant le personnage le plus énigmatique. L'autrice a su créer un groupe où chacun se démarque par ses différences, son vécu, ses casseroles. Les personnages les plus importants sont relativement bien creusés, et on prend plaisir à les connaître de mieux en mieux au fil de la lecture. Bon, par contre, Ambre m'a agacée à plusieurs reprises, trop "mollassonne" par moments.

Côté intrigue, il n'y a rien de mirobolant, les thèmes évoqués n'étant pas nouveaux. Tout se joue en fait dans les émotions transmises et la personnalité de chacun des protagonistes. L'environnement joue un rôle prépondérant également, isolant un peu les personnages, qui sont souvent les uns sur les autres. Sans tout cela, l'histoire aurait été fade, sans aucun doute. Mais ce n'est pas le cas, l'histoire prenant même un tournant que je n'attendais pas.

Côté ambiance, elle est dominée essentiellement par la colère et les vieilles rancoeurs, ressortant essentiellement sous forme de paroles dures, méchantes, gratuites. C'est en cela que c'est parfois agaçant, voire lassant.

L'autrice use d'un style simple mais juste, tendre et avenant, tout en sensibilité.

"Je revenais des autres", c'est 702 pages qui, malgré quelques longueurs, transmettent de fortes émotions et nous racontent de belles relations humaines.

Une histoire un peu quelconque, un peu monotone, un peu morose aussi, mais que l'autrice a su rendre attrayante et touchante en jouant avec nos sentiments.
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Ambre a vingt ans et la vie devant elle. Ambre devrait avoir la vie devant elle, mais sa réalité est autre. Manque d'amour, de sécurité, elle trébuche à l'adolescence : mauvaises amitiés, alcool, drogue et sexe. Ses parents voient sans rien dire et Ambre enragée descend alors encore plus bas, plus loin dans le sinistre qu'elle essayait pourtant de fuir, jusqu'à l'agression. Il y a bien son sauveur, Philippe quarante ans, marié, deux enfants, mais ce n'est qu'un palier dans la chute d'Ambre, elle côtoie la désespérance, la résilience du désespoir. Elle n'espère rien, elle n'est rien.

Ambre ne peut tomber plus bas. Un séjour à la montagne, engagée comme saisonnière dans un hôtel et six mois pour le combat d'une renaissance.

Elle y rencontre d'autres fracassés de la vie, comme elle, ils fuient et se réfugient dans ce lieu fermé qui leur apporte un semblant de sécurité, d'apaisement.

Ils apprennent à se connaître, travaillent ensemble, vivent ensemble. Ils trimballent leur casseroles comme des boulets au pied et tentent dans un premier temps de s'entraider.

Il y a beaucoup de cris, de scènes de disputes, de départs, de reconnaissance, de paroles qui font mal, des relations qui ne mènent nulle part, mais ils avancent ensemble, se reconstruisent dans le chaos. Mais peut-on leur reprocher de n'avoir pas de base stable dans cette vie ?

C'est un roman addictif, vous commencez la première page et vous êtes happé par cette histoire, tournant les pages pour savoir si Ambre, Rosalie, Tim vont s'en sortir. J'ai compati, me suis énervée, j'ai été émue et bouleversée. J'en ai même voulu à l'auteure de faire traverser de telles tempêtes à ses personnages. Mais si j'ai autant réagi, cela veut peut-être dire que c'est un excellent roman.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Un bon roman. Bien écrit, fluide. Une belle histoire de rencontres, de reconstructions. Un pan de vie.
Un roman qui remplit son rôle : s'évader, se divertir...
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je recommande, tout simplement, pour un bon moment de détente.
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