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Long John Silver tome 1 sur 5
EAN : 9782205056839
60 pages
Dargaud (18/05/2007)
3.95/5   437 notes
Résumé :
Il est l'enfant de l'encre et de la plume, la figure de proue de " L'île au trésor " de R. L. Stevenson.

Il a vécu de crimes et de rêves, connu les galions de madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des boucaniers.

Il va mêler l'or et le sang pour sceller son destin aux confins des royaumes perdus de l'Amazonie.

Il est le dernier pirate.

Il est la légende.

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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
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J'étais en manque de piraterie, de filles de joie et de tafia ! « Ça arrive », me direz-vous, mais alors que lire dans ces circonstances ? Pour sa magnifique couverture et sa sombre ambiance, Long John Silver m'a lourdement mis le grappin dessus (ou le crochet pour les plus manchots d'entre nous).

Avec ce premier opus de la tétralogie, nous avons affaire à un long tome d'introduction, il faut le dire tout de suite. le scénario de Xavier Dorison nous ballade dans l'Angleterre du XVIIIe siècle que l'Eldorado fait encore rêver, mais nous n'embarquons véritablement pour le Nouveau Monde que bien tardivement. Pour autant, nous pouvons déjà sentir et ressentir les effluves d'une forte ambiance, prenante et captivante. Ce n'est pour rien que les auteurs avouent dès la préface leur hommage apporté à L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson.
L'aspect graphique met laisse un goût amer, car le dessin en lui-même semble en demi-teinte. Ainsi, nous pouvons admirer les magnifiques idées de Mathieu Lauffray pour les décors et les plans larges, mais dès qu'il s'agit des traits d'un visage, d'un personnage en pleine action, le résultat va en rebuter plus d'un, moi le premier en fait. de plus, autant le lettrage est bien choisi pour les passages liés au narrateur (style parchemin disons), autant il paraît bien compliqué de le lire sur un fond blanc…

Clairement, ce sont des problèmes de choix qui m'ont gêné dans cette lecture. Pour autant, je serai ravi de poursuivre l'aventure car on sent bien qu'il y a matière à faire une série de haute volée !

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Amateurs de chasses au trésor, d'exotisme et de piraterie, les aventures de ce vieux loup de mer coriace et roublard sont faites pour vous! Xavier Dorison et Mathieu Lauffray nous offrent avec ce premier tome un vibrant hommage à Robert Louis Stevenson dont ils se sont librement inspirés pour donner naissance à cette série consacrée à l'un des personnages de « L'île au trésor » : Long John Silver. Nous voilà donc dix ans après les événements relatés dans le roman initial et notre marin s'est tourné vers la piraterie, acquérant une réputation d'efficacité redoutable dans le milieu. Guère surprenant dans ces circonstances que, lorsque l'aristocrate en disgrâce Lady Vivian Hastings décident de monter une expédition secrète afin de contrecarrer les plans de son époux, se soit tout naturellement à lui qu'on lui conseille de s'adresser. Nous voilà donc partis pour une nouvelle aventure en quête d'un autre trésor perdu, celui de Guyanacapac, qui reposerait depuis des siècles bien à l'abri au coeur de la jungle amazonienne.

C'est sans guère de difficultés que l'on se plonge dans les aventures de ce groupe de personnages aux motivations et personnalités très différentes qui vont devoir apprendre tant bien que mal à travailler ensemble s'ils veulent récupérer leur part du butin. Chaque protagoniste bénéficie d'une psychologie fouillée et soignée qui nous les rendent vite attachants, qu'il s'agisse de Vivian Hastings, séductrice et manipulatrice rongée par la solitude, docteur Liveset, scientifique intègre possédant malgré tout une part d'ombre, et bien sur Long John Silver, pirate usé par la maladie mais néanmoins charismatique et téméraire. Ce premier album n'est toutefois pas exempt de défauts, à commencer par les graphismes qui, en ce qui me concerne, me perturbent plus qu'ils ne me charment (notamment au niveau du traitement des personnages). Difficile également d'oublier qu'il s'agit avant tout d'un tome purement introductif qui nous laisse un peu trop sur notre faim et souffre de quelques problèmes de rythme.

Malgré ces petites imperfections, ce premier album relatant le départ de l'expédition de Long John Silver et ses compagnons se révèle d'une indéniable qualité. Piraterie, aventure, trésor..., rien de tel pour captiver le lecteur et lui faire retrouver, le temps de la lecture, son âme d'enfant. J'attends avec impatience de découvrir les trois autres volumes de cette collection!
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Qu'on se le dise, je suis le premier à pester sur le marketing aguicheur mais je suis également le premier à me laisser tenter par une magnifique couverture de livre, bande dessinée ou comics. Ouais, je suis faible, que voulez-vous. Bref, vous savez donc comment j'en suis venu à lire le premier tome de Long John Silver : grâce à sa superbe couverture. Et puis parce que j'aime la piraterie. Bah ouais, j'ai beau être faible je n'en reste pas moins un mâle alpha qui a obligatoirement, à un moment donné de son enfance, jeté son dévolu sur la confrérie des pirates. Et à tel point que j'avais eu le bateau des pirates en Playmobil à l'époque. Et j'vous préviens, pas touche aux Playmobil c'est sacré ! Et idem pour les Lego !

Long John Silver c'est une adaptation très « libre », ou en quelque sorte un hommage au format BD, du roman l'île au trésor de Robert Louis Stevenson, dans le sens où il ne s'agit ni d'une retranscription sous forme de bulles, ni de la suite du roman éponyme. Non, Xavier Dorison se contente simplement de reprendre le personnage de Long John Silver introduit par Stevenson en son temps, et de conter ses aventures de la manière qui lui chantera.

Autant vous le dire tout de suite par contre, l'auteur sait se faire désirer et vous n'allez pas en apprendre énormément sur les péripéties du vieux loup de mer. Non. le scénariste préfère plutôt prendre son temps pour poser les fondations de la saga et introduire de la meilleure manière qui soit les personnages. Ce parti pris est-il pour autant gênant ? Absolument pas. Les personnages sont tous intrigants à leur manière, même ceux secondaires, et c'est donc avec un plaisir certain que nous assistons à la mise en place solide des enjeux et aventures à venir.

En prime, nous avons le plaisir de voyager au coeur d'une somptueuse Angleterre du XVIIIe siècle, dessinée façon coup de crayon aquarelle par Mathieu Lauffray. Cet aspect baveux colle à merveille avec cette Période Moderne poisseuse où la pimpante bourgeoisie côtoie intimement la misère. C'est beau, vous l'aurez compris, cette charmante noirceur.

Une chose est sûre : la lecture de cette épopée ne fait que commencer pour moi et, je l'espère pour vous aussi si ce n'est pas encore fait. Ce serait dommage d'avoir vu le joli minois d'Orlando Bloom avec son charisme frôlant les valeurs négatives (EH OH CALMEZ-VOUS MESDAMES, RESAISISSEZ-VOUS ET ARRÊTEZ DE HULER CAR JE PEUX AUSSI HAUSSER LE TON), et de passer à côté des palpitantes aventures de Long John Silver. Car oui, elles s'annoncent au moins aussi fascinantes que celles d'un certain pirate hurluberlu et alcoolique, mais somme toute sympathique je vous l'accorde. Mesdames, vous penserez à vous passer un linge humide et frais sur le visage car la simple évocation de Johnny Deep vous a fait suer à grosses gouttes. Un peu de dignité bon sang.
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Un premier tome qui prends le temps pour démarrer mais c'est essentiel afin de bien poser les bases.

Les personnages sont bien présentés, les complots très vite mis en avant et Long John a un charisme inégalable.

Ce premier tome, comme souvent maintenant est surtout un tome de mise en place des personnages : Vivian Hastings, Long John et ses acolytes.

Les dessins sont soignés et nous plongent parfaitement dans l'ambiance. La police d'écriture est un peu étrange par moments, mais rien de bien méchant.

J'ai hâte de lire la suite et de voir où tout cela va plonger notre petite équipe !
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Quelle merveilleuse façon de rendre hommage à Stevenson et à son incontournable "Ile au trésor" que de commencer par une citation tirée de ce livre qui a passionné, passionne et passionnera encore bon nombre de générations !
Comme le disent les auteurs eux-mêmes, cette série n'a pas vocation à être une suite au roman de Stevenson mais à explorer un personnage qui intrigant, Long John Silver.

Dans ce premier tome, l'histoire débute en 1785 et se déroule sous la forme d'une longue lettre que le narrateur a écrite non seulement pour délivrer sa conscience mais aussi pour avouer une partie de sa vie dont il n'est pas particulièrement fier à un dénommé Orphée.

Cette histoire est celle d'un équipage dont le capitaine n'est autre que Lord Byron Hastings, un personnage éminent parti sur les traces d'une vieille légende, celle de la terre de Guyanacapac qui contiendrait un immense trésor qui appartenait aux Indiens près de deux siècles plus tôt.
Mais, à court d'argent, il envoie son frère, vendre ses biens et ceux de son épouse, Lady Vivian Hastings dont leur splendide manoir situé en Angleterre non loin de Londres. Mais cela était sans compter sans le caractère Vivian. Cette femme peu scrupuleuse, avide d'argent et sans vergogne est loin de se résigner aux volontés de son mari qui a pour vocation pour elle de l'envoyer dans un couvent. Aussi, se tourne-t-elle vers un homme de légende qui lui a été présenté par le médecin, narrateur de ce livre : Long John Silver plus précisément surnommé "L'homme à la jambe de bois". pour qu'il l'aide dans sa quête : celle de rejoindre l'équipage de son mari, et surtout, mettre la main sur ce fameux trésor avant lui...

Un graphisme très travaillé, un premier tome très prometteur qui donne envie au lecteur de poursuivre sa découverte de ce qu'ont pu concocter de beau sur ce personnage qui n'a pas fini de faire couler de l'encre...
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critiques presse (1)
Actualitte
19 décembre 2011
Habile scénario d'aventure qui se teinte peu à peu d'une inquiétante noirceur et d'un dessin plus qu'impressionnant, qui me fait penser irrésistiblement au film de Victor Fleming où tous les protagonistes semblent sortir des gravures de William Hogarth : yo oh oh et une bouteille de rhum !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Le philosophe Antonin prétendait qu’on ne pouvait connaître la vérité sur un homme que lorsqu’il était sur le point de perdre la vie. J’ai suffisamment côtoyé la mort pour savoir qu’il disait vrai.

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Guyanacapac existe my Lady. Moxtechica a vu la cité. La canne de mon frère en a foulé le sol. Il y a longtemps déjà, Don Almeda racontait « L'Inca Atahualpa aurait pu payer cent fois sa rançon d'or à Cortès s'il avait connu l'existence de cette cité. » Cent fois un temple rempli d'or... Lord Byron a réussi my Lady, et voici la preuve : cette carte est une voie toute tracée vers la plus fabuleuse cité perdue...
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1785. Aux confins du fleuve Amazone

Mon cher Orphée,

Quand tu liras ces quelques lignes, je ne serai probablement plus de ce monde. N'y vois pourtant pas les derniers atermoiements d'un vieillard apeuré ou une quelconque demande d'absolution. Je ne mérite ni pitié, ni pardon.

Mille fois tu m'as interrogé sur mon passé, mille fois la honte a scellé mes lèvres.

Mais en ces heures sombres, je trouve enfin le courage de te léguer ces terribles souvenirs. Puisses-tu y séparer le bon grain de l'ivraie et y découvrir les réponses que tu as tant cherchées.

Mes mains tremblent et pour tout te raconter, il me faut clamer cette fièvre qui m'emplit à chaque fois que j'évoque ces événements de 1785. À peine un demi-siècle s'est écoulé depuis, mais il ne reste de tout cela qu'une époque oubliée et définitivement révolue.

Cette histoire commence dans un monde lointain, un monde que Dieu lui-même semblait avoir abandonnée...

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- Qu'y a-t-il de vrai sur ces pirates ?
- On sait comment ils finissent. Et ce n sont pas des Chrétiens ! Rien que des mutins, des voyous qui n'ont foi en rien !
- Au moins nous fréquentons la même église …
- Alors faites-leur un sermon convaincant parce que pour eux vous serez un partenaire …
… ou un mouchard. Il n'y a pas d'autre alternative.
- N'est-ce pas à vous de leur parler ?! Vous… Vous les connaissez bien, je …
- Quand on veut l'aide du Diable, on lui demande en personne, my Lady.
- Montrez-moi donc votre enfer, Docteur.
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- Et qu'adviendra-t-il de moi ?
- N'ayez crainte, chère Vivian, nous ne comptons pas vous laisser dans l'embarras. J'ai pensé à un endroit fort adapté à votre personnalité. Le couvent Saint-William.
- Edward. Pourquoi me faites-vous ça ?
- Je n'aime pas les gens comme vous, Vivian. mais que je le veuille ou non, vous portez le nom des Hastings. Un nom ancien et glorieux. Je ne vous laisserai plus le souiller.
- Et me voilà donc châtiée ?
- Protégée, My Lady... de vous-même.
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