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EAN : 9782848051895
93 pages
Sabine Wespieser (07/05/2015)
3.81/5   24 notes
Résumé :
Si la grand-mère centenaire de Kelly Dowland n'était pas tombée malade, cette exubérante trentenaire blonde, joueuse de tuba dans un orchestre symphonique, ne se serait probablement pas mise à écrire. Tant qu'un souffle de vie animera encore Jackie, sa grand'ma, elle tiendra son journal.
Les souvenirs heureux avec la vieille dame se mêlent à son quotidien de mère de famille new-yorkaise et de musicienne d'orchestre. Kelly ne passe pas inaperçue parmi ses coll... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Grand'ma a atteint l'âge canonique de cent un an. Elle va mourir. Kelly Dowland, sa petite fille, ne sait pas comment gérer cet événement. Elle trouve un dérivatif en tenant son journal. On sent l'attachement qu'elle a pour sa Grand'ma et la douleur qu'elle a de la voir partir.

Le 4ème de couverture résume parfaitement ce petit livre très court. Ne croyez pas que c'est désespérant. Bien au contraire. C'est caustique, plein d'humour et de tendresse.

J'ai beaucoup aimé cette lecture. J'ai trouvé Kelly époustouflante. Imaginez une poupée Barbie jouant du Tuba et plaisantant grave avec ses collègues jouant des cuivres ! Moi qui croyais que les membres d'un orchestre étaient rigides ! Et bien, c'est tout le contraire. Comme quoi, il y a encore bien des idées préconçues qui courent.
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On parle beaucoup de romans feel good. Ce livre les dépasse tous à mon sens et de très loin. J'admire le talent de cette femme à narrer le quotidien avec un humour acéré et jubilatoire, je me suis beaucoup retrouvée dans certaines de ces tournures, dans ces petites joies quotidiennes.

Je n'ai jamais tant ri qu'avec ce livre. Et pourtant, l'occasion qui suscite son écriture est plutôt triste. Mais la philosophie qui ressort de cette petite centaine de pages est une ode à la vie, aux joies toutes simples du quotidien, la famille, la vie de couple, les amis et leurs frasques, nos déboires et nos gaffes.
Et même si on sait où l'on va, l'importance c'est de profiter du voyage. C'est ce que cette auteure nous enseigne avec son style malicieux et empli de tendresse.

Pour toutes les femmes que se reconnaîtront, pour tous les hommes qui verront un peu de leur compagne de cette petite bonne femme, à tous les petits-enfants qui retrouveront un peu de leur grand-mère dans ces lignes. Un véritable coup de cœur qui le laisse en joie.

So, enjoy your life and sweet dreams, folks.
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Un petit roman rafraîchissant même s'il s'ouvre sur les derniers jours de la grand-mère de la narratrice. Kelly Dowland raconte sa vie mais aussi l'influence bienheureuse de sa grand-mère. Kelly est une joueuse de tuba, maman d'un petit garçon.
J'ai été étonnée que ce soit son seul et unique roman ! Elle a une belle façon de raconter sa vie et de voir les choses du bon côté. Et pourtant, le fil rouge de ce roman est la mort prochaine de sa grand-mère. Ce petit bout de vie permet de découvrir beaucoup d'elle, de sa famille, de sa passion, la musique. Ca fait vraiment du bien au coeur et donne envie de profiter de la vie !
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Kelly, la narratrice, est une superbe jeune femme blonde qui présente la particularité de jouer du tuba dans un orchestre.
Sa grand-mère, Jackie, qui a plus de 100 ans, est en train de mourir.
Alors Kelly tient le journal de ces derniers jours, elle nous raconte sa vie, ses émotions, elle se souvient de sa grand mère et de l'influence qu'elle a eu sur elle, elle nous parle de son compagnon, de son fils, de ses collègues musiciens.
C'est plein de vie et d'humour, c'est drôle et tendre à la fois, c'est un court roman qu'on lit d'une traite et dont on sort sourire aux lèvres malgré le thème de départ.
Presque un coup de coeur!
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Elle a 36 ans lorsqu'elle apprend que sa grand-mère est en fin de vie. Comment passer ces derniers jours ? Comment se préparer à la mort ?

Grand'ma a cent un an. Elle veut mourir, mais elle y arrive pas. J'ai passé toute la nuit à me demander pourquoi c'était si compliqué de mourir. Pourquoi, quand le moment est venu, on te bourre de médicaments. Alors, j'ai décidé d'écrire jusqu'au bout.

« Elle », c'est Kelly. Musicienne, blonde, mère de famille, new-yorkaise, appréciant de se faire draguer par des collègues de l'orchestre mais en couple depuis quelques années avec un comédien qui habite à Boston. Elle, c'est une femme séduisante, troublante de sincérité et de spontanéité, un peu extravagante sur les bords, totalement dépassée par son rôle de mère mais qui fait de son mieux. Elle qui comme tout le monde, est balayée par des questions tantôt futiles tantôt profondes. Elle qui décide donc d'écrire ses hauts et ses bas, ses réflexions diverses et ses joies… jusqu'à ce que sa grand-mère décède.

Un roman au format réduit (12 cm/16 cm) pour 94 pages, c'est vite lu ? Oui !! D'autant plus quand il diffuse cette fraicheur, cette capacité de jouer avec l'auto-dérision, cette propension à relativiser les choses. Kelly – le personnage principal – n'hésite jamais à se remettre en question où à se moquer de ses propres névroses. Elle est capable de vanter ses qualités comme ses faiblesses. S'accepter soi-même, c'est déjà une étape vers la maturité. Mature, ce personnage ne l'est pas encore complètement et c'est peut-être là où le bât blesse si on l'écoute, d'autant plus qu'elle est mère et – à ce titre – sensée assumer le quotidien d'Elton (son petit garçon). En tout cas, elle est lucide sur sa manière de gérer les choses.

Elle a une manière d'être au monde qui la rend sympathique. Fiction ou récit autobiographique, je n'en sais rien. le fait que la narratrice porte le même prénom que l'auteure (Kelly Dowland) ne m'a pas tracassé une seule seconde. Je trouve cela plutôt pétillant d'ailleurs. Tout comme cette écriture parfois maladroite, une écriture parlée qui ne tient pas tellement compte des règles grammaticales en vigueur.

Un agréable moment de lecture. Lecture-détente parcourue de quelques rires
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Page 77
Ma tante Kate m’a appelée à sept heures du matin. Grand’ma est en train de mourir…
… Alors, ni une, ni deux, je réveille Elton et Joe en leur disant qu’il faut qu’on y aille, parce que je veux la voir avant qu’elle meure. « Qui ça ? me demande Elton. – Grand’Ma. » Pendant le petit déj, je me suis mise à pleurer. « Pourquoi tu pleures ? » Il parle la bouche pleine de cookie crisp, des céréales dégueulasses en formes de cookies, qu’il adore, et comme il voit que je tique au supermarché pour les acheter, il m’énumère à chaque fois la liste des vitamines qu’il y a dedans : « D, B1, B2, PP, B6, B5,B9, du fer, et même du calcium, M’man !! » « Pourquoi tu pleures ? il le répète en avalant sa bouchée. – Parce que je suis triste, parce qu’elle va mourir. – Pourquoi tu es triste, M’man ? La mort c’est juste une autre aventure ! » Je le regarde, éberluée.
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Et quand je vais chez mon coiffeur, Denis - il est français, y a qu'eux qui ont cette sensibilité pour comprendre ce qu'un désagrément de coiffure peut engendrer comme traumatisme dans la vie quotidienne.
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Allez je vous fais une petite description - je vois bien que vous en mourrez d'envie. Je suis une grande blonde - ça commence bien, hein ? [...] je suis extrêmement bien proportionnée - c'est pas ma faute si ma taille est plus fine que mon cerveau ! Et pourtant, je mange beaucoup. Si, si je vous jure ! Que des hamburgers et du Coca bien sucré. C'est quand même pas ma faute si je grossis pas ! C'est une question de métabolisme ! - c'est ce qu'elles disent toutes dans les magazines. J'adorerais avoir des formes pulpeuses comme Marilyn - mais, je suis juste très mince. Attendez, me visualisez pas trop vite, faut que je m'arrange encore un peu dans votre cerveau ! Voilà, c'est bon, mes cuisses sont aussi grosses que mes poignets...
Mais, la vérité, c'est que c'est pas du tout ça qui fait que les mecs se retournent sur mon passage, c'est ma chevelure. Une chevelure blonde, bien fournie, qui tombe en cascade sur mes reins - oui, comme Barbie.
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Donc le violon. Au début, ton gamin te sourit, il a envie de te faire plaisir. Il aime bien ouvrir et fermer la boîte, passer l'archet à toute vitesse sur les cordes. Au fur et à mesure, tu te rends compte que ce qu'il aime surtout, c'est fermer la boîte.
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On est dimanche et je vais répéter. Les gens pensent que la vie d'artiste, c'est extraordinaire. "Quelle chance tu as, Kelly, de vivre ta passion !" Ils te disent ça d'un air tellement admiratif. Mon cul, oui. Moi, ce que je voudrais, c'est être dans mon lit avec Joe qui repart dans deux heures. Et puis, "l'expression de soi" avec un mec qui gesticule sur un podium pour donner du sens à la musique et qui croit qu'il est en train de changer le cosmos, ça me fait marrer.
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