AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 574 notes
5
77 avis
4
61 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
♫Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit
Ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix
Et quand il veux serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux♫
Poème de Louis Aragon, écrit en janvier 1943
Mis en musique -Georges Brassens-1953- qui réutilisa ensuite la même mélodie pour un autre poème, La Prière de Francis Jammes, un écrivain catholique, ce qui offusquera le communiste Louis Aragon !
----♪---♫----🎨---🐸---🎨----♫---♪----
Tout est affaire de décor
Changer de lit, changer de corps
A n'avoir que toits d'horizon
Voir les Nymphéas, à fleur d'eau
J'y vernis, ma vie dans un tableau
Vernis quotidien de résignation
Aimer à perdre la raison...
On est tous nés nus, pas de quoi d'piquer un fard !
Clamait la grenouille dans son nénuphar !
A qui annonce la floraison
Le poète a toujours raison
Le génie emmerde ceux qui n'en ont pas
c'est à dire presque tout le monde...je côaa
pour ce clerc de l'une de Bussi
On n'y voit qu'un peu
On cherche la plume
On cherche la feue
Bergère d'azur, infinie
Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
1:Re-gardez Monet
et 2 Bussi étaient amis
Adaptation BD trés réussie 😎
Commenter  J’apprécie          1110
Bussi et ses nymphéas noirs m'avaient subjugué.
Difficile d'imaginer son pendant à bulles parvenir à se hisser au même niveau de satisfaction client, et pourtant...

Giverny est devenu indissociable de Claude Monet.
C'est dans ce petit village pittoresque qu'allait se jouer une pièce en trois actes.
Une dramaturgie initiée par l'assassinat de Jérôme Morval, notable influent du coin et de ses environs. Une fois la thèse du suicide préalablement écartée, faut dire que le gars buvait la tasse, le crâne défoncé, une plaie en plein coeur, c'est à l'inspecteur Laurenç qu'il échut d'apaiser le malaise ambiant.

Autant le dire tout de go, on évolue en terrain conquis.
Le scénario initialement diabolique colle à son modèle comme une moule à son rocher, et là, j'ai comme un doute de la taille d'un bouchot sur la métaphore.
Mais là où je m'ébaubis sans faillir, c'est en découvrant la grâce éthérée des pastels gras de Didier Cassegrain passé maître dans l'art de la mise en boîte. Mais attention, classieux l'écrin. de ceux qui vous hypnotisent la rétine, vous caressent l'iris, plus-value éclatante de ce polar rural sur fond de billard à trois bandes.

Dire que ces Nymphéas Noirs est un réussite relève de l'euphémisme.
Il s'avère parfait en tout point et vous laissera sur le cul une fois la dernière planche dévorée.


Réussite sur tous les tableaux.
Commenter  J’apprécie          466
C'est l'adaptation d'un polar de Michel Bussi, que je n'ai pas lu, et ce n'est pas plus mal parce que le dénouement m'a vraiment surpris, très agréablement surpris. Cette histoire se passe à Giverny, là où Claude Monet a peint ses fameuses Nymphéas, du coup la peinture est au coeur du récit. Il faut noter le travail soigné de la couleur dans cette bande dessinée, en référence à l'auguste maître. le polar est aussi bien construit, avec des personnages touchants, bien campés et des caractères affirmés. le déroulement du récit accroche, l'ambiance nous envoûte, j'étais ferré. Je reprocherais juste une petit détail qui m'a chagriné, si la couleur de Didier Cassegrain rend un bel hommage à Monet, le récit, lui, n'aborde la peinture que d'un point de vue spéculatif, sur sa valeur, qu'elle soit financière ou sentimentale, mais n'entre jamais dans la problématique de la création, la peinture de Monet, sa spécificité n'apporte rien de particulier au récit, c'est plus Giverny en tant que lieu d'adoration et de vénération d'un nom qui entre en compte, et c'est un peu dommage. Mais la qualité de l'intrigue policière, servie par une atmosphère dense et riche font qu'il s'agit là d'une bande dessinée de grande qualité, passionnante et belle.
Commenter  J’apprécie          350
A la bibliothèque, j'ai emprunté la bande dessinée : Nymphéas noirs, adaptée du roman de Michel Bussi.
Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu'un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l'affaire, trois femmes croisent son parcours.
Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ?
D'autant qu'une rumeur court selon laquelle des tableaux d'une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.
Nymphéas Noirs est une bonne adaptation dont j'ai beaucoup aimé les illustrations. Elles vont parfaitement avec l'ambiance du roman, tout comme la colorisation.
C'est un bel objet avec une couverture et des pages épaisses, une bonne idée de cadeau pour les amoureux de Monet et Giverny :)
Nymphéas Noirs est mon roman préféré de Michel Bussi, autant vous dire que la barre était haute pour moi. J'attendais beaucoup de cette BD et je n'ai absolument pas été déçue.
Je n'ai évidemment pas eu l'effet de surprises sur certains passages, notamment par rapport au dénouement.
Mais cela ne m'a pas dérange outre mesure et j'ai pris plaisir à relire cet ouvrage.
Les voix de ces trois femmes se mêlent bien, l'histoire tient parfaitement la route. L'auteur nous emmène avec elles dans un polar fascinant, en mêlant plusieurs époques..
L'ambiance m'a charmée. On reconnaît bien Giverny, avec Monet qui veille, bien présent même s'il n'est pas là physiquement.
Je trouve que cette bande dessinée est une réussite, une bonne idée de cadeau avec Noël qui approche.
Ma note : cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie          330
J'avais beaucoup aimé le roman de Bussi dont la fin m'avait vraiment étonnée.
J'ai tout autant aimé cette Bd. Pas tout à fait pour les mêmes raisons car je connaissais déjà le procédé de l'auteur.

je l'ai aimé pour son ambiance à la Giverny, sa lumière, ses couleurs pastel. Mais je l'ai surtout aimé pour le beau portrait des trois femmes de cette histoire : la petite Fanette si douée pour la peinture, la jeune et sexy institutrice Stéphanie Dupain, et la narratrice, vieille dame mystérieuse...Elles sont toutes les trois dans un genre différent très attachantes et très charismatiques.

Il en va de même pour l' inspecteur Sérénac : si perspicace et si charmant...

Pour ceux qui n'ont pas lu le roman, cette version graphique est tout aussi bluffante. L'enquête proposée par Michel Bussi prend toute son ampleur dans ce décor impressionniste. Nos yeux y sont flattés...il n'y a plus qu'à se laisser prendre une nouvelle fois au piège !

Il est rare qu'une adaptation d'un roman en BD trouve grâce à mes yeux à ce point là alors bravo messieurs Duval et Cassegrain !
Commenter  J’apprécie          300
Mettre en BD "Les nymphéas noirs" de Michel Bussi était une gageure.
Je dois dire que Cassegrain et Duval s'en sont bien tirés.
Pari réussi, bravo !
Commenter  J’apprécie          290
Le roman de Bussi m'avait tenue en haleine et bluffée jusqu'à la fin, cette " mise en image" a prolongé et ravivé mon plaisir. le graphisme est un régal tant par ses couleurs que ses traits raffinés et expressifs. Beaucoup de sensualité se dégage de la jolie institutrice. Une vraie réussite.
Commenter  J’apprécie          270
L'adaptation de Nymphéas noirs en bande dessinée est plutôt réussie. L'histoire est fidèle à l'intrigue du roman et le graphisme est très plaisant, aux couleurs tantôt sombres, tantôt lumineuses. Je prends de plus en plus régulièrement plaisir à lire les adaptations graphiques de romans. Et, pour l'instant, je suis séduite à chaque fois.

Le destin des trois femmes de Giverny est transposé à merveille. Si, lors de la lecture du roman, j'avais deviné le dénouement, je ne suis pas certaine qu'un lecteur de la BD uniquement n'y parvienne. Ce qui n'est pas gênant, bien au contraire, cela permet de maintenir le suspense jusqu'à la fin.

Une belle réussite, n'hésitez à partir enquêter au coeur de Giverny l'impressionniste, vous ne sera pas déçus.
Commenter  J’apprécie          240
Incroyable comme je me suis laisser berner et balader par cette bande dessinée. Magnifique !

Déjà, le dessin de Didier Cassegrain est très bon, adapté au sujet (un polar) et au genre (Monet à Giverny), des aquarelles superbes dans une mise en page classique, des personnages et des paysages vivants et travaillés, une réussite.

Et le boulot de Fred Duval ! Comment réussir une pareille adaptation ? Chapeau ! Cette histoire de meurtres à différentes époques avec la sensation de ne parfois pas tout comprendre et cette façon de tirailler les perceptions est absolument réussie.

Une grosse BD, un polar convainquant qui me donne envie de lire l'original. Mais maintenant que je sais, aurais-je le même plaisir ?
Lien : https://www.noid.ch/nympheas..
Commenter  J’apprécie          233
Nous sommes à Giverny, le village musée de Monet, un crime à eu lieu...

Ça démarre comme un très bon Agatha Christie ou un conte un peu sombre, machiavélique... Les premières pages sont très entraînantes. Je n'ai plus eu envie de lâcher le livre ensuite, pour vérifier mes intuitions et connaître la suite de l'histoire.

Impossible de parler de l'histoire sans révéler quelque chose, donc je ne peux que recommander cet excellent roman graphique déniché dans les rayonnages de la médiathèque de Saint Gilles Croix de Vie.

Le dessin est d'ailleurs aussi emballant que l'ouvrage.
Commenter  J’apprécie          230




Lecteurs (1126) Voir plus



Quiz Voir plus

PARIS, secteur Soviétique

A quelle date se déroule l'histoire ?

1951
1957
1934
1922

7 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Jour J, Tome 2 : Paris, secteur soviétique de Fred DuvalCréer un quiz sur ce livre

{* *}