Comment se débarrasser d'un vampire amoureux

J'ai détesté.
Encore une énième histoire d'amourette entre une adolescente et un "vampire".
La traduction bourrée de fautes d'orthographe a fini de m'achever et m'a fait tomber ce non chef d'oeuvre des mains.
Du coup, je fais l'impasse sur la suite.

Franchement je ne peux mettre d'étoile a ce livre, il est plat et ennuyeux a mourir. C'est prévisible et enfantin.

Je suis tombée un peu par hasard sur ce livre... et sans méchanceté, c'est clairement de la bit lit ado.

L'idée est pas mal : un pacte de sang entre deux grandes familles de vampires, l'obligation d'un mariage à venir entre les deux héritiers, une jeune princesse vampire élevée par un couple d'américain végétariens et pacifistes, un jeune prince vampire élevé dans la violence et habitué très tôt à l'idée que tout lui était dû... le mélange promettait d'être explosif.

Les personnages ne m'ont pas particulièrement touché. L'adolescente qui change d'avis, de sentiment et de mentalité à tout bout de champ (expliqué par le fait qu'elle devient petit à petit vampire) ; le vampire snob et égocentrique mais sensible mais violent mais doux... bref. Sans compter les autres élèves qui gravitent autour d'eux et qui sont le reflet d'une jeunesse américaine qui fait froid dans le dos (manipulatrice, tyrannique, violente et puérile).

Le personnage du vampire en lui-même et de sa nature s'éloignait aussi énormément des classiques : ils peuvent vivre à la lumière, l'état de vampire est comme la puberté, à 18 ans on devient vampire pour de bon. Mais pas les femmes. Non, les femmes vampires doivent être mordues aussi. Ben oui. Peuvent pas devenir vampire toute seules celles-là, même si elles sont vampire de naissance.

... ok...

En fait, si on analyse un peu la structure du livre, on retrouve les codes du roman aventure et passion, mais où l'acte sexuel est remplacé par la morsure librement échangée.

Bref, pas un gros coup de coeur du tout. Niveau histoire de vampire pour ado j'ai beaucoup plus accroché à la dynamique, la façon de raconter et même la logique (alors qu'on est d'accord là, aussi c'était un peu capilotracté) de Twilight.

[Chronique de mars 2012]

Merci Mlle.Moon qui a eu la gentillesse de m'envoyer Comment se débarrasser d'un vampire amoureux, j'ai pu découvrir ce livre et m'en faire ma propre idée !

Et heureusement qu'il s'agissait d'un prêt, parce que j'aurais été dégoûtée de l'avoir acheté et de devoir le revendre ensuite. Normalement je garde tous mes livres, même ceux que je n'ai pas aimé quand ce sont des classiques qui pourront servir à quelqu'un d'autre. Mais celui-là, jamais je n'en voudrai dans ma bibliothèque. Je vous donne le résumé d'Amazon pour planter l'histoire : « Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes… Elle n'avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu ! Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu'elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu'il a bien l'intention de réclamer sa promise. Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Mais la jeune fille a d'autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu'il soit. Beth Fantaskey signe là une comédie romantique riche en suspense et en rebondissements, où les amoureuses de vampires (et les autres) trouveront bon nombre de conseils avisés…«

Je vais essayer de faire une critique raisonnée et de ne pas me laisser aller à mes émotions…

Je n'ai pas pu accrocher, à aucun moment, tellement j'ai trouvé ça… Oserais-je le dire ? Il faut bien être honnête : mauvais. du début à la fin, on n'a là qu'un ramassis de clichés sur les ados américains (la leader des pom-pom girls est une pétasse, elle sort avec le capitaine de l'équipe de foot, y'a le gentil garçon pas très fute-fute qu'a grandi dans sa ferme de Pennsylvanie, la copine superficielle qui lit Cosmo et Vogue et ne jure que par l'astrologie…) , sur les vampires (ils sont méchants, arrogants, assoiffés de pouvoir et de sang, incapable de se contenir, vêtus de noir, bottes de cuir et cape de velours…) et sur tous les types de personnes que l'auteur a intégré dans son roman. Aucune profondeur dans les caractères, des personnages très ennuyeux… Mais tout ça j'aurai pu passer outre, parce qu'après tout les clichés sur les lycées américains semblent souvent s'avérer vrais (malheureusement…). Sur les vampires aussi, après tout ils constituent un mythe, chacun en fait ce qu'il veut.

Mais cette histoire d'amour… Ce n'est pas crédible un seul instant. Et c'est tellement prévisible. Il lui fait « la cour », elle refuse, puis elle se rend compte qu'elle l'a toujours aimé, qu'elle veut honorer le pacte. Vraiment ? C'est ainsi qu'on tombe amoureux, forcé par l'héritage, culturel ou/et biologique ? Vous réagiriez comment si l'être que vous aimez va se taper la pouffiasse du lycée ? Là ça semble normal, les sentiments de l'héroïne ne vont pas plus loin que la jalousie, elle n'en veut absolument pas à Lucius, il n'a rien à se reprocher, il est tellement gentil au fond. L'auteure veut nous faire croire que les vampires sont sensuels en faisant ressentir à Jessica des émotions très fortes et violentes par rapport aux crocs et au sang, mais de sexe il n'est pas question un seul instant. L'histoire reste à un niveau très médiocre, qui ne rend compte d'aucune réalité qui pourrait exister dans une histoire d'amour entre une ado américaine et un vampire. le méchant est censé être horrible, nous donner des frissons de dégoût, mais au final ce sont les valeurs archaïques qui m'ont le plus horrifiée dans ce roman.

Je n'ai pas non plus supporté cette impression que l'auteure voulait me forcer la main, me faire croire que son histoire est géniale, originale. Transposer le mythe des vampires dans un lycée moderne, mais attention, perdu dans la cambrousse américaine quand même, pour faire le rapport avec la Roumanie, pays de péquenauds où les gens vivent dans des maisons qui sont restées les mêmes depuis le Moyen-Âge ! Je pense que ce bouquin serait très intéressant à analyser pour des sociologues et psychologues, je suis certaine qu'ils auraient beaucoup de choses à dire de la mentalité de Beth Fantaskey, et ce ne serait pas très positif. Et je ne vous ai pas encore parlé de son écriture, simpliste à souhait, bourrée de dialogues. Au moins, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça se lit facilement et rapidement.

Ce n'est que mon avis bien entendu, et je regrette de ne pas avoir aimé ce roman. Les livres à la mode n'ont pas la cote avec moi il faut croire ! Mais Hunger Games j'avais quand même apprécié, alors que là c'était l'horreur totale, je voulais l'achever 1) parce que je suis curieuse, il faut toujours que j'aille au bout d'un livre, surtout quand il est si court, 2) parce que je n'en pouvais plus, il fallait absolument que je le termine pour en tourner la dernière page et commencer à l'oublier, pour réussir à m'en remettre. Je ne conseillerai ce livre à personne je crois, même pas à une jeune ado.
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Jessica Packwood semble être heureuse. Elle allait avoir dix-huit ans, elle était amoureuse du beau Jack, elle partageait ses ragots avec Wendy. Une vie d'adolescente américaine. Sauf qu'un roumain arrive et la réclame en mariage. Elle découvre alors qu'elle est fiancée depuis son enfance à cet homme, celui-ci réclame son dû, et qu'il est un vampire.
Jessica ne va pas se laisser faire. Elle n'a pas l'attention de de se marier, ni d'aller en Roumanie.

Une parodie adolescente
La famille Packwood vit en Pennsylvanie, apparemment en pleine campagne. Ils sont écolos, anti-viande, adepte de yoga. Autant dire le contraire d'un prince vampire. Nous suivons l'évolution de Jessica, ce qu'elle va faire pour rester humaine et pouvoir sortir avec Jack. C'est son année de terminale! Les valeurs familiales, le fait qu'elle permette de faire la paix entre deux clans de vampires... Tres peu pour elle. Les adolescents américains sont montrés comme victimes de la mode, irresponsables, inculte, tandis que les princes vampires sont hautains, snob, tyranniques, toujours sous une couche de comédie.



Un roman en deux parties
Toute la première partie de ce roman (Qui ne comporte pas de suite) est marqué par la comédie. Puis une seconde partie enchaîne sur une ambiance sombre, mais de façon abrupte. Il aurait été plus utile de la laisser venir. L'auteure, Beth Fantaskey (Un pseudonyme?) n'a pas écrit le roman du siècle. Les clichés sont éculés, les situations se voient de loin, les personnages, bien qu'extravagants (écolo et anti-viande pour un vampire) ne se dépassent pas.

Loin d'être uniquement un roman sentimental, Comment se débarrasser d'un vampire amoureux doit se lire pout passer le temps. Ce n'est pas le plus mauvais livre sur les vampires. Il ne se prend pas au sérieux, mais les clichés, la bluette adolescente, le passage abrupte d'ambiance entre les deux parties le rendent poussif.
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