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EAN : 9782848659275
368 pages
Sarbacane (04/01/2017)
3.84/5   35 notes
Résumé :
Madang et sa femme viennent d’avoir un bébé. Comme de nombreux jeunes parents, ils cherchent et trouvent la maison à la campagne de leurs rêves, loin du brouhaha (et des loyers prohibitifs) de la capitale. Mais, en tant que « premier fils », il est du devoir de Madang de veiller sur ses vieux parents, qui survivent dans un sous-sol miteux de Séoul.

Deux mondes s’affrontent, celui, lumineux, de jeunes parents modernes et joyeux, pleins d’espoir en l’av... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Corée du Sud: Madang , personnage très attachant, nous livre le quotidien avec sa petite famille, son fils et sa compagne. Ils emménagent à la campagne et sont bien décidés à cultiver la terre, élever des poules et déguster les délicieux plats savamment préparés par Madang.

La nourriture, justement, est le lien tout au long de l'histoire , qui le relie profondément à sa mère. Les souvenirs, les odeurs de son enfance, la préparation du kimchi qu'ils élaborent encore ensemble. Mais la maladie de sa mère est une tâche grandissante dans la poitrine de Madang, ça l'oppresse, ça prend de plus en plus de place. Son père n'arrange rien, avec son alcoolisme.

Une BD poétique, qui nous entraîne dans la nostalgie du personnage, son amour, sa douleur et son acceptation.
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Un jeune père coréen se retrouve confronté à la veillesse et à la maladie de ses parents.

Auteur de bande dessinée, il jongle entre la découverte de son fils et l'obligation de prendre en charge son père alcoolique et sa mère souffrante avec l'aide de son frère.

Il y a les difficultés financières induites par ces tracas mais aussi la question de l'aide à apporter à ses ascendants.

Afin de trouver un logement, il s'est installé à la campagne avec sa femme mais cela génère de long et coûteux trajets qui deviennent de plus en plus fréquents pour subvenir aux besoins de ses parents.

S'il s'attache à remplir chacun de ses devoirs, c'est aussi pour lui l'occasion de ranimer et de revivre sa relation avec sa mère...

Un très beau manga, avec des questions universelles, sans jugement et avec un dessin rond et agréable.

Que ferons nous poour nos parents ?

A découvrir !
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J'avais découvert cette BD au Salon du Livre de Paris, j'avais récupéré un tote bag avec un dessin de cet auteur dessus et le nom de la BD en coréen. J'avais vraiment trouvé ça mignon et j'ai été heureuse de voir ce Manhwa (bd coréenne) arriver en librairie !

Il s'agit d'un one-shot d'environ 350 pages en noir et blanc. L'auteur y raconte la vie de Madang, jeune homme coréen, premier fils de sa famille et jeune père. Il est transposée dans de l'anthropomorphisme histoire d'avoir un peu de recul et pouvoir offrir une critique de la société coréenne.

Madang nous raconte son emménagement à la campagne avec son enfant et sa femme. Mais ses parents ne vont pas bien et vivent dans un appartement trop petits et mal isolé de Séoul. Entre la maladie de sa mère et l'alcoolisme de son père, Madang doit sans cesse faire des aller-retour à Séoul pour s'occuper d'eux quitte à délaisser sa propre famille. Etant le premier fils, c'est à lieu que revient le devoir de faire ceci et de payer les frais que ses parents ne peuvent plus se payer. Etant auteur Madang a un revenu modeste (déjà trop pour sa propre famille). Alors il commence à perdre pieds quand lui reviennent en mémoire les souvenirs de la préparation du Kimchi. C'est d'ailleurs bientôt l'époque de préparer ça en famille alors il décide de célébrer ça, comme tout les ans, même si ses parents ne sont pas en forme. Autour de ce plat c'est toute l'organisation traditionnelle de la famille coréenne que nous découvrons et le partage de certaines valeurs.

Une BD touchante, intrigante qui nous apprend énormément de choses sur la culture Coréenne et sur les us et coutumes culinaires. Loin de dénigrer ce qui s'y passe, Yeon-Sik Hong nous décrit les traditions familiales coréenne avec beaucoup de passion. Nous sentons bien qu'il espère un changement de deux ou trois choses mais que la famille est tout de même ce qui importe le plus dans une vie et que nous devons prendre soin les uns de autres car les aînés sont ceux qui transmettent ce que nous savons et qu'à notre tout nous transmettront. Il faut donc faire attention aux autres et ne pas être individualiste.

En bref, une belle découverte de la société coréenne actuelle par le prisme de cet excellent auteur !
Lien : http://chickon.fr/2017/05/15..
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Une bande dessinée touchante sur les relations parents - enfants et familiale.
Madang est papa depuis peu et part vivre à la campagne avec sa femme et son fils. Il s'éloigne donc de Seoul et de ses parents qui vivent dans le sous sol de la ville. La santé de ces derniers se dégradent et le père continue à nager dans son alcoolisme. le fils et son frère, Maru, se rendent régulièrement auprès des parents pour les rendez vous médicaux jusqu'au jour où l'état de santé de la maman se dégrade franchement.
Madang se retrouve tiraillé entre le besoin de reconnaissance envers ses parents et l'envie de se consacrer à sa propre famille.
Les dessins sont simples mais efficaces. Ils permettent de plonger le lecteur dans le quotidien du personnage principal et dans ses émotions.
Au niveau de l'intrigue, c'est touchant de voir ce fils qui souhaite prendre soin de sa mère comme elle a su prendre soin de lui et son frère. Des souvenirs lui reviennent et les questions de liens familiaux, de la vieillesse, d'être redevable, de trouver l'équilibre entre son travail et sa vie personnelle sont présentes tout au long de la bande dessinée.
Une jolie découverte !
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Madang et sa femme déménagent à la campagne pour offrir à leur petit garçon d'un an un cadre de vie plus épanouissant que la grande ville. Après un rude hiver, la famille trouve ses marques, installe un potager et découvre des voisins toujours prêts à donner un coup de main. Mais le quotidien de Madang est perturbé par l'état de santé de ses parents. Cloîtrés à Séoul dans un appartement en sous-sol, presque sans ressources, ils n'ont plus la moindre activité. le père boit comme un trou et la mère passe ses journées à dormir. Quand cette dernière enchaîne les hospitalisations, Madang et son frère peinent à régler les frais de santé. Tiraillé entre sa vie de famille à la campagne et sa volonté de ne pas délaisser ses parents, le jeune homme a de plus en plus de mal à assumer ses responsabilités.

Madang est partagé entre deux mondes. Celui de la maison qui lui est si précieux et qu'il veut protéger coute que coute et celui des contraintes liées à l'état de ses parents. Avec eux il doit se rendre disponible alors que son travail lui prend beaucoup de temps (il est dessinateur de BD), supporter leur humeur infecte et les soutenir financièrement malgré ses faibles moyens, quitte à s'endetter pour régler leurs factures.

La réflexion sur le vieillissement est profonde et touchante. le fils n'abandonne pas ses aînés mais il refuse de les laisser entrer dans sa sphère privée (impossible de se résoudre à les accueillir chez lui par exemple, car il sait que ce serait la fin de « son monde »). Au-delà, il pense à sa propre vieillesse, à la charge qu'il risque de devenir pour son fils. Son frère le persuade que la santé est leur bien le plus précieux et qu'il faut tout faire pour la préserver. Des flash-back ramènent Madang à son enfance, plus particulièrement aux délicieux repas que sa mère lui préparait. La cuisine devient une madeleine de Proust lui donnant plaisir et sourire, une éclaircie bienvenue dans un quotidien plein de nuages.

Le dessin est simple et va à l'essentiel, la narration est d'une redoutable efficacité et le noir et blanc donne au récit une sobriété bienvenue. Je ne sais pas si l'histoire est autobiographique mais je l'ai trouvée d'une pudeur, d'une dignité et d'une honnêteté exemplaires. Sans aucun doute une des plus belles et inattendues découvertes de ce début d'année en matière de BD.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Voilà comment se passe la préparation du kimchi dans ma famille. [...] Premièrement, couper les choux en deux et les mettre à tremper dans l'eau salée. Ajouter du radis blanc. En attendant que les choux soient égouttés, on lave les légumes d'accompagnement. Poireaux, ciboulette, feuilles de moutarde brune, algues, radis blanc, oignons, carottes... on coupe, on taille, on cisèle et on hache le tout. [...] je verse les condiments ( sauce aux anchois, poudre de piment rouge, sauce aux lançons, assaisonnement aux crevettes fraiches, crevettes salées fermentées.) Enfin on mélange le chou et les accompagnements, on laisse macérer et c'est prêt !
Le kimchi se mange avec un bol de riz bien chaud ou en ragoût pimenté.
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[Extraits p.114-120]
"Attends, écoute-moi ! Le monde que j'ai quitté et le monde que je tente de protéger...ces deux mondes entreraient en collision ! [...] Le monde que j'avais quitté était celui sur lequel régnait mon père. [...] Une fois laissé seul, le souverain n'était rien d'autre qu'un vieux monsieur qui essayait sans cesse de reconquérir son monde. [...] Ce ne serait pas comme si le monde de mes parents et le nôtre fusionnaient. Nos deux mondes seraient détruits !"
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Pour voir mes parents, je dois "descendre sous terre". Dans une ville comme Séoul, vivre dans les bas-fonds revient à dire qu'on n'a pas les moyens de vivre au-dessus du sol.
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[p.146]
"Le seul moyen de garder mon monde intact, c'est de vivre loin de l'emprise de mes parents. Pour construire un avenir radieux et sain, il va me falloir du temps et des efforts. Mais personne ne pourra m'empêcher de cultiver ce monde qui m'est si précieux."
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[p.282]
"Mère, à quoi rêvez-vous pour que ce soit si long ?"
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Video de Yeon-Sik Hong (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yeon-Sik Hong
A propos de la traduction de Histoire d'un couple, par Yeon-sik Hong, paru chez ego comme x http://www.ego-comme-x.com/spip.php?article810
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