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EAN : 9782916457291
333 pages
Tawbah (30/11/-1)
4.45/5   11 notes
Résumé :
Péchés et Guérison(Ibn-Qayyim Al-Jawziyya)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le sujet est fondamental pour qui veut évoluer dans sa foi, il est bien traité, fourni par l'imam Ibn al Qayyim et bien traduit par l'édition Tawbah.
J'y reviens souvent pour me remémorer ou pour me soutenir lors des difficultés du quotidien. Il est pour moi (en tant que francophone), un indispensable directement après le Coran et le recueil d'hadiths certifiés « le jardin des vertueux ».
A prendre sans hésiter!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Celui qui médite sur la condition des Compagnons constatera qu'ils étaient au summum de la pratique d'œuvres pieuses tout en étant au summum de la crainte. Alors que nous avons, nous, réuni entre la négligence et [l'illusion de] sécurité.

Le véridique [Abû Bakr] (r) a dit : « J'aurais aimé être un poil sur le corps d'un croyant. »

On rapporte également qu'il prenait sa langue et disait : « C'est elle qui me mènera à ma perte. »

Il pleurait abondamment et disait : « Pleurez, et si vous ne pleurez pas, forcez-vous. »

Lorsqu'il se levait pour accomplir la prière, il ressemblait à un bout de bois, en raison de sa crainte d'Allah (swt).

On apporta un jour un oiseau à Abû Bakr. Il le considéra un moment en le tournant et le retournant dans sa main puis dit : « Un animal n'est tué, ou un arbre abattu, qu'en raison de son manque de glorification d'Allah.

Lors de son agonie, il dit à Â'ishah : « Ô ma fille ! J'ai pris des biens des musulmans cette tunique, cette écuelle pour traire, et ce servant, presse-toi de les apporter à Ibn Al-Khattâb. »

Il dit également : « Par Allah ! J'aurais aimé être cet arbre dont on mange et que l'on coupe. »

Qatâdah a dit : « On m'a rapporté que Abû Bakr a dit : J'aurais aimé être de l'herbe que les bêtes paissent. »

Umar récita sourate At-Tûr, jusqu'à parvenir au verset :

« Le châtiment de ton Seigneur surviendra inévitablement » [Sourate At-Tûr, v.7.]

II pleura alors intensément au point de tomber malade et que les gens lui rendent visite.

Il dit à son fils, lors de son agonie : « Malheur à toi ! Mets ma joue au sol, afin qu'il me fasse, peut-être, miséricorde. » par trois fois, puis il rendit l'âme.

Parfois, lors de sa récitation de nuit, il récitait un versait qui l'effrayait, et restait ensuite plusieurs jours chez lui, et les gens lui rendaient visite, pensant qu'il était malade.

Sur son visage on pouvait distinguer deux sillons noirs causés par les larmes.

Ibn Abbâs (r) lui dit : « À travers toi, Allah a fait bâtir des villes, accordé des conquêtes et ceci, et cela. » Il répondit : « J'aurais aimé parvenir au salut, sans récompense ni péché. » (pp. 62-63)
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Comment les péchés s'introduisent-t'ils?

Concernant le regard, il est l'éclaireur et le messager des passions, et le fait de le préserver est le fondement de la chasteté, car celui qui regarde où bon lui semble conduit son âme aux sources de la perdition.

Notre Prophète que la paix soit sur lui a dit : "Ne fais pas suivre un regard par un autre, car le premier est pour toi et non le second"

Il dit également : "le regard est une flèche empoisonnées de Satan, ainsi celui qui baisse le regard devant les atours d'une femme, pour Dieu, Dieu lui suscite en son cœur une douceur jusqu'au Jour où il le rencontrera."

Le regard est le fondement de tout fléau qui touche l'homme, car le regard suscite la pensée, qui suscite la réflexion, qui suscite le désir, qui suscite la volonté qui se renforce jusqu'à devenir détermination, et l'acte survient nécessairement, si aucun obstacle ne vient l'empêcher. C'est pourquoi on dit "la patience sur le fait de baisser le regard est moindre que la patience que la patience sur la douleur de ce qui en découle" le poète dit:

Le regard est le fondement de tout fléau
La plupart des feux naissent de petites flammes
Combien de regards sont devenus dans le cœur
Telle une flèche tendue entre l'arc et la corde
Tant que l'homme ne cesse de jeter un œil
Au regard d'autrui, il est en danger
Réjouit son œil ce qui nuit à son âme
N'est pas bienvenue la réjouissance qui ensuite devient nuisance

Parmi les torts que causent le regard est qu'il suscite malheurs, soupirs et chagrins, l'homme voit ce dont il est incapable et ce sur quoi il ne peut patienter, et cela compte parmi les plus grands châtiments : voir ce sur quoi tu ne peux patienter, en totalité ou en partie, et ce dont tu es incapable. Le poète dit :

Lorsqu'un jour tu as envoyé ton regard en éclaireur
Pour ton cœur, ce qu'il a vu t'a fatigué
Tu as vu ce que tu es incapable d'accomplir en totalité
Et ce sur quoi tu ne patienter en partie

Ce vers demande une explication, son sens est que tu vois ce sur quoi tu ne peux patienter et ce dont tu es incapable. Sa parole "ce que tu es incapable d'accomplir en totalité" est une négation de la capacité à accomplir cette chose en totalité qui ne convient que par la négation de cette chose pour tout un chacun. Combien de ceux qui ont laissé vaqué leurs regards n'ont pas cessé jusqu'à être avancé telle une victime devant eux, comme il a été dit :

Ô toi qui dont les regards n'ont pas cessé
Jusqu'à être avancé telle une victime parmi eux

J'ai moi aussi composé des vers à ce sujet :

Il s'ennuyait tellement d'être à l'abri de la tentation
Qu'il se mit à observer ces lieux qu'il croyait beaux, où jadis s'y trouvait sa bien-aimée
Son regard s'attarda tellement sur ce paysage ,
Qu'on le trouva gisant au sol, victime de ses douloureux souvenirs.

Il est étonnant de constater que le regard de qui observe est une flèche qui n'atteint pas celui qui est regardé, mais elle occupe une place dans le cœur de celui qui observe. J'ai composé un poème à ce sujet :

Ô toi qui t'échine à décocher des flèches du regard
Tu es la victime de ce que tu décoches et n'atteints pas ta cible
Ô toi qui laisse vaquer ton regard, cherchant un remède à cela
Retiens ton émissaire, il ne t'apportera que ruine.

Plus étonnant encore, le regard blesse le cœur et fait suivre la blessure par une autre, et ensuite la douleur de la blessure ne l'empêche pas de chercher à recommencer. J'ai également composé à ce sujet :

Tu ne cesse de faire suivre un regard par un autre
Après chaque élégant et élégante
Pensant que c'est un remède à ta blessure, alors qu'en vérité
Cela n'est que blessure sur blessure
Tu as sacrifié ton oeil, au regard et aux pleurs
Tu donnes ton coeur en sacrifice, et quel sacrifice

Retenir le regard est moindre que les regrets perpétuels
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