Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget jeunesse
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Le roman éponyme quand il est sorti, a été un des meilleurs ouvrages pour la littérature jeunesse de l'année 2015.
Son adaptation reste plus que salutaire et indispensable à l'heure des réseaux sociaux avec leur harcèlement permanent.
Il n'en demeure pas moins que l'oeuvre eût mérité un meilleur dessin et lettrage.
Wild57
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BD pleine d'humour, attachante qui présente des sujets pas si drôles...
Gwen
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L'auteur conclue elle-même que le dénouement "crée la déception" quand on l'attendait "plus spectaculaire".
Mis à part ce bémol que j'ai moi-même ressenti, voilà une BD sympathique et touchante.
JF
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Fantasque, terriblement actuel, touchant et original.
MR
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Une BD sympathique qui suit nos trois "boudins de réseaux sociaux" qui cherchent à faire fracas à la garden party de l'Élysée.
Un périple à vélo pour aider à faire changer les consciences, à percevoir les personnes pour des entités complexes et complètes, et non seulement une enveloppe qui doit répondre aux critères esthétiques du moment sur les réseaux sociaux.
C'est entrainant et suffisamment écrit pour qu'on adhère à cette histoire malgré un trait pas très folichon et un thème déjà très éprouvé.
Plus une BD ado qu'adulte, sur un sujet déjà bien (et mieux) traité ailleurs, mais ça demeure malgré tout cela plutôt plaisant.
Greg
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Les autrices s'affirment de plus en plus dans la BD.
Encore un sujet qui fait mouche mais qui ne concerne pas que les filles.
Le dessin fait mouche..
D'une chambre d'ado à l'Élysée le parcours vaut le détour.
A mettre entre toutes les mains....
Jacques
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Le collège de Bourg-en-Bresse a une très cruelle tradition : depuis 3 ans, des élèves élisent les 'boudins' de l'année. Après avoir été deux ans de suite Boudin d'Or, Mireille est reléguée à la 3e place.
Si elle se moque de ce que l'on pense d'elle, ce n'est pas le cas de la nouvelle "reine" des boudins qui n'a rien demandé à personne et qui ne demande qu'à passer sa vie à écouter Indochine.
La seconde du classement a bien d'autres chats à fouetter avec un grand frère qui a perdu ses jambes au combat.
Mais toutes trois se trouvent un but qui réunirait leurs objectifs personnels et partent en vélo, accompagnée du grand frère en chaise roulante, vers Paris dans le but de se faire entendre.
C'est de la BD feel-good qui surfe, comme tant d'autre, sur la vague me-too.
Je n'ai pas vraiment accroché.
J'ai trouvé ça très convenu même si il y a de bonnes idées et des personnages secondaires assez intéressants.
J'ai trouvé le personnage principal, grande-gueule, assez imbuvable et l'ensemble très prévisible.
Le dessin n'était pas non plus à mon gout mais c'est ce qui marche pour le moment...
Vite lu, vite oublié.
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Cela fait quelques années que j'ai envie de lire le roman dont j'entends tant parler. Et puis le temps file, des livres passent et je ne prends pas le temps de le lire alors qu'il attend dans ma PAL....
J'ai eu la chance de remporter l'adaptation bd lors d'un concours organisé par sarbacane alors me voici ravie de plonger dans l'histoire de ces petites reines.
Dans cette bd nous suivons 3 filles Mireille, Astrid et Hakima. Elles ne se connaissent pas et ont pourtant un point commun : elles ont toutes les 3 gagnées le concours de boudins du collège. Les trois ados se rencontrent et se lient d'amitié. Elles décident de ne pas se lamenter sur leur sort et organisent un périple pour rallier Paris afin de gate crasher la garden party de l'élysée le 14 juillet. C'est parti pour un voyage à vélo, avec leur roulotte dans laquelle elles vendent des boudins. Un voyage loin d'être de tout repos, où elles feront des rencontres et devront faire face aux journalistes et à leur notoriété grandissante.
Cette bande dessinée est extra, tant par le graphisme que par l'histoire.
C'est un concentré de bonne humeur, de positivisme et de pétillance.
Nous suivons nos adolescentes dans leur voyage , qui face au harcèlement et aux réseaux sociaux décident de se réapproprier leur corps et leur identité. Elles ne deviennent plus victimes mais héroïnes, chacune a sa personnalité, son caractère et se complète.
La force du récit est l'humour qui malgré les nombreux sujets traités ne tombe jamais dans le pathos.
Le roman fait partie des livres travaillés dans le collège de mon deuxième fils et je comprends pourquoi. C'est un livre qui devrait être lu par tous les adolescents tant il est juste et permet de leur parler du harcèlement.
A lire !
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Difficile [...] de rester de marbre face à ces Petites Reines, qui ont aussi le chic d’égratigner avec justesse et malice les réseaux sociaux et l’emballement médiatique. De quoi faire réfléchir ados et parents, tout en passant un excellent moment de lecture.
Lire la critique sur le site : BoDoi
- Pourquoi tu m'as pas dit que tu avais tes règles?
- Chépa. J'avais peur que tu dises "oh là là, elle me saoule celle-là, avec ses problèmes…
- 'tain, je fais si peur que ça?
- Non... Mais Astrid, je savais qu'elle n'allais pas me crier, tu vois.
- Me réprimander, Hakima. Ou me houspiller. Me gronder, à la rigueur. Mais "me crier" c'est pas du transitif direct, ça marche pas.
- Ca fait toujours mal comme ça ?
- La grammaire ? C'est très douloureux !
- Mais non, les règles !
- Les règles de grammaire ? Ha, ha, ha.
- Arrête de me moquer !
- Me moquer de toi, Hakima. "Me moquer" c'est aussi du transitif indirect !
- Mais arrête ! Voilà, tu vois, c'est pour ça que tu me fais plus peur qu'Astrid !
- Peut-être mais ça te fais sourire un peu, non ?
- Oui. Un peu.
p.87
- Je ne suis pas philosophe, Mireille. Je suis juste prof de philo.
- Tu sais, le truc le plus moche que Klaus t'ait donné, c'est pas moi en fait, c'est l'idée débile que t'es juste une prof de philo.
[p47]
On aime pas voir les gens beaux aller mal. Les gens moches eux, évidemment qu'ils vont mal : ils sont moches.
Le féminisme, chère Hakima, c'est l'idée qu'on ne naît pas femme... on le devient. Et que c'est un peu la merde de le devenir dans un monde où les mecs en sont encore à faire des concours de boudins.
La dernière fois que j'ai filé si vite, c'est sûrement il y a quinze ans, quand je suis sortie de Klaus von Strudel pour aller squatter le ventre de ma mère.
Les Petites Reines, lecture dessinée
À l'occasion de l'adaptation du titre en bande dessinée aux éditions Sarbacane, deux queens de la littérature de jeunesse se partagent le plateau du Live. Avec l'autrice Clémentine Beauvais et l'autrice-dessinatrice Magali le Huche.
Animé par Margaux Leridon.
En cuisine
Les recettes créatives de la crème de la littérature jeunesse.
Avec l'auteur Benoît Séverac.
Ouvrages notamment publiés par Syros.