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4,35

sur 1265 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce recit est si touchant ... Comment pouvoir exprimer ce que l'on ressent après une telle lecture.
Ce vendredi 13 Novembre 2015 à brisé la vie de tellement de personnes ... Antoine Leiris a écrit ce qu'il a ressenti , l'horreur et surtout sa relation avec Melvil son fils age de 17 mois quand il a perdu sa maman. La force qui va se dégager du livre est la symbiose entre le pere et le fils .

Même s'il a eu beaucoup d'entraide , de soutien.. Antoine a souhaité jouer le rôle de la maman ... Emmener à la crèche ....
Comme il dit le seul maître du temps c'est Melvil ....
Il est dans le déni normal .. Il n'a pas réalisé ..... I
Puis commencera le processus de Deuil , il apprivoise la mort , cette cruauté .
La lettre que Melvil écrit par le biais de son papa est saisissante ...
Ce recit est très dur ... On ne ressent pas la colère... Vous n'aurez pas ma haine ... Oui à cet instant ... Au moment où il a écrit le livre ....

Ma critique n'est pas à la hauteur de ce récit .... Cependant je n'arrive pas à trouver les mots ...
Les larmes me viennent plutôt et je me dit que c'est injuste ... à 17 mois on a besoin de sa maman ... Et se construire va être une dure et longue épreuve ....

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Pas fichue d'écrire une critique digne de ce nom…me revoilá à apostropher n'importe qui….
Eh! Toi, oui, toi, la grande faucheuse…Toi, La Cavalera Catrina de Jose Guadalupe Posada (et de mes miches…), toi, le Quatrième cavalier de l'Apocalypse de Gutave Doré …et de mon popotin, espèce de s----e (je n'ai pas osé écrire “salope” en toutes lettres, de peur que les modérateurs de Babélio ne se fachent avec moi…). Tu es contente? Tu es heureuse d'avoir arraché sa Luna à Mr. Leiris? T'es fière de toi?
Les instruments que tu as utilisés pour faire ton sale boulot importent peu (même si dans ce cas, tu t'es montré particulièrement dégueulasse…). Je sais même que, l'amour n'étant pas toujours éternel, ni rien ni personne ne pourrais jurer qu'Antoine et Héléne auraient, à coup sûr, fini leur vie ensemble….Mais, tu vois, je trouve que tu n'avais pas le droit. Pour qui te prends tu, toi, ignoble ordure, à voler la vie d'une maman à son petit garçon, la vie d'une femme à l'homme qui a besoin d'elle pour vivre comme on a besoin d'air pour respirer. Tu l'a anéanti, cet homme, tu as accouché aussi d'un orphelin. le petit Melvil grandira sans sa maman et tu es fière de toi? Mocheté, ordure.
Contente de ta belle oeuvre? …et bien, soit. Soit heureuse et crève, parce qu'une chose tu n'as pas réussi à voler: c'est l'Amour. Celui qui a uni, uni encore et unira toujours ces trois êtres d'exception et qui, par toi, espèce de charogne, a donné naissance à ce livre, à ce cri d'amour et de révolte, à cette clameur de passion et de douleur. Et cette voix qui s'èlève du coeur de Mr. Leiris ne se taira jamais….
Quant à moi, oui, sale Mort….tu l'as déjà, ma haine….
...et pas la peine de venir me chercher: j'irai pas!
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Ce que j'ai ressenti:…Un coup au coeur, un coup de coeur…

Choisir ce livre alors que l'horreur des attentats est encore une blessure ouverte, n'est-ce pas mettre un peu plus de sel sur nos plaies? Je vous rassure de suite, ce témoignage, c'est un baume au coeur.

Je lis très peu ce genre de récit, car souvent j'y perds trop de larmes. Alors oui, j'en ai donné, ma vue a été plus que brouillée en lisant ses lignes, et pourtant ce n'est pas parce que ce texte est mélodramatique ou qu'il appuie sur les cordes les plus sensibles, non, c'est qu'il est d'une beauté éblouissante.

Vous n'aurez pas ma haine…On peut se poser la question, mais alors, vous aurez quoi?
•Un texte bouleversant d'un homme qui perd la femme de sa vie, la mère de son enfant. Une déclaration d'amour qui vous chavire d'un homme ordinaire qui aime au delà de tout.
•Une leçon de vie d'un père qui se battra, sans armes à feu, pour nos plus belles valeurs, qui les fera passer à la future génération.
•un partage douloureux d'une intimité ravagée par le chagrin, mais jamais ô grand jamais, de haine. Aucune réponse négative ou colérique dictée par une vengeance aveugle. L'Amour contre la Haine. La Liberté contre la Peur.

J'ai admiré cet homme, le père qu'il sera, la force de son courage. C'est un témoignage renversant et une belle ôde à l'Amour et à la Liberté. Magnifique.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Ce livre, j'en avais entendu parler via la presse ou la télévision (avec l'émission « On n'est pas couchés ») et n'avais pas osé me l'acquérir… J'avais peur des mots, de revivre ce qu'il s'est passé en songeant à mes proches vivant à Paris, de penser à toutes les familles des victimes, de repartir quelques mois en arrière, d'avoir un pincement au cœur en tournant les pages. Malheureusement, je n'ai pas eu le choix. On m'a apporté ce roman hier matin en me disant « Je le reprends ce soir, il FAUT que tu le lises. ». Plus le choix : sitôt le récit déposé, sitôt son propriétaire parti…
« Vous n'aurez pas ma haine » a été lu rapidement, quasiment d'une traite. C'est un témoignage court, aéré, simple, criant de vérité que l'on ne peut interrompre. J'étais dans une bulle, au cœur de ce récit, avec ce père ayant appris que sa femme, Hélène, est morte lors des attentats au Bataclan. Comment annoncer cela à son fils, Melvil, à peine âgé de dix-sept mois ? Hélas, il n'est qu'un homme parmi tant d'autres qui a perdu un proche dans ce carnage… Mais il a le courage de se livrer, d'expulser tous ces mots qui le rongent, avec douleur et franchise… C'est terriblement poignant…
Cette petite équipe d'aventuriers qui apprend à vivre à deux et à surmonter le quotidien m'a touchée. J'ai ressenti beaucoup d'émotions dans ce témoignage. J'ai également été émue par de nombreuses réactions telles que cette « Brigade des mamans » qui donnent des petits Tupperware et quelques mots à Antoine Leiris et son fils. C'est beau, plein de tendresse…
Impossible de rester de marbre face à la lettre de Melvil ou à sa réaction lorsqu'il se retrouve face à la tombe de sa maman… Pauvre gosse. Pauvre mari. Pauvres familles. C'est un récit bouleversant, saisissant et poignant qu'il est difficile de critiquer… Que dire face à ce combat contre le Deuil ? Les mots, je ne les trouve pas… Et pourtant, les émotions sont là… Si vous n'avez pas peur d'affronter un flot d'émotions, alors je vous recommande ce témoignage émouvant... E. C.
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"Toute leur vie un petit garçon et son papa vous feront l'affront d'être libres et heureux ensemble "
Vous n'aurez pas ma haine
Antoine Leiris.

Comment être originale pour critiquer un livre qui me bouleverse ?
Comment parler de paix et repousser la haine ?
Mais aussi, comment ne rien dire ?

Aucun de mes mots ne le peut, seules mes larmes l'auraient pu en le lisant.

Il faut le lire pour ne pas oublier !

Les mots profond de ce papa, ne sont jamais des mots de vengeance, ni de rejet de Dieu ou de religion.
Ce livre poignant et bouleversant ce livre qui raconte l'après .... ce livre qu'il fallait écrire parce que écrire libère, parce que écrire nomme, parce que écrire protège ...il faut le lire pour ne pas oublier...jamais !
Chacun des mots simples et émouvants de ce livre, est enluminé discrètement de toutes les images essentielles de leur vie, mais c'est l'espoir et la "lumière" qui triomphent !

Ce livre Vous n'aurez pas ma haine, qui dit aussi que Antoine Leiris et son fils, et tant d'autres qui ont vécu le même enfer, doivent pourtant pouvoir continuer à vivre à remonter de cet abîme, et à marcher...debout.

Ces quelques mots adressés à Melvil et Antoine Leiris auxquels j'envoie moi aussi mon Amour aveugle, cet Amour qui triomphera et recouvrira à jamais la haine noire de ceux qui n'aiment pas...ces mots dont j'espère qu'ils vous donneront l'envie de lire ce livre....et de vous retirer après tout doucement de leur vie, car, quand Melvil demandera à son papa une histoire avant de s'endormir, cette histoire racontera toujours la vie d'une bulle de bonheur où ils seront toujours tous les trois ...et nous, nous auront toujours le goût de la compote du goûter des dames de la crèche ...et nous garderons un peu de ce moment de grâce que nous a procurée la lecture de ce livre.
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Un récit bouleversant d'un jeune mari et papa après l'attentat du 13 Novembre au Bataclan dans lequel il perd sa femme Hélène, Antoins Leiris fait face à ce drame avec son petit garçon Melvil de 17 mois.

Comment rester insensible face à ce récit, d'abord l'attente puis l'angoisse les nombreux appels passées à sa femme, la course dans les différents hôpitaux parisiens pour voir si celle-ci est blessée ou si elle fait partie des victimes.

La normalité qu'il essaye de préserver le plus possible pour son fils Melvil, le regard des gens qui changent lorsqu'il va chercher son fils à la crèche les mamans des autres enfants lui préparant des petits pots maison pour son fils.

Ce récit est tout simplement bouleversant et on ressent tout l'amour de l'auteur pour sa femme et pour son fils
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Ce texte d'Antoine Leiris est parti de ces ces mots qu'Antoine Leiris a postés sur sa page Facebook, deux jours après avoir appris l'impensable : qu'il ne verrait plus jamais Hélène, l'amour de sa vie. Qu'elle faisait partie des victimes de cette nuit noire, qui restera gravée dans nos esprits, cette nuit associée à cette prise de conscience terrible que l'horreur pouvait s'immiscer dans notre quotidien, à cette lucidité face à l'insouciance perdue. Car pour Antoine Leiris, comme pour beaucoup, ce vendredi soir commençait comme un vendredi soir comme les autres.



"Vendredi soir vous avez volé la vie d'un être d'exception, l'amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n'aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a faits à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur. Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l'avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j'aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore."
Ces mots constituaient une lettre ouverte à la liberté, un manifesto contre la barbarie, la lâcheté, le refus de céder à la haine, en même temps qu'une ode à la vie qui continue malgré tout, parce qu'on a d'autre choix que celui d'accepter et d'avancer. Antoine Leiris s'est appuyé sur sa plume pour ne pas tomber, se servant d'elle non pas comme d'une épée, mais comme le moyen d'atteindre une forme de catharsis, de résilience, mais aussi et surtout, pour transmettre un message d'espoir.

Et que dire de ces moments où il se remémorre ses souvenirs heureux avec la femme la plus belle du monde qu'il a vue pour la première fois à un concert et qu'il n'a plus quitté jusqu'à ce jour du 13 novembre 2015, tous ces moments merveilleux passés tous les trois, que rien ni personne ne pourra enlever?. On sourit et on rit à travers nos larmes. Un récit absolument bouleversant dans tous les sens du terme !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Témoignage d'un drame, avec tout l'amour du monde.

Antoine Lieris témoigne ici des heures sombres, les premières heures après le décès de sa compagne dans les attentats de Paris (Bataclan). Il décrit l'attente, il témoigne de sa douleur indicible, des élans de solidarité et de compassion qu'il a reçus mais il ne verse pas dans la haine, jamais.

Il ne décrit pas le vide non plus, car il n'y a pas de vide. Pour s'en sortir, il s'est raccroché à l'amour, celui de Melvin, petit bout de chou qui s'est retrouvé sans maman. Il ne pouvait pas de retrouver sans papa.
Et son papa s'est transformé en super papa, parce que dans l'urgence, il faut être fort. Parce que la vie continue, et cette vie, c'est Melvin, le plus beau souvenir de sa compagne.

C'est fort, c'est poignant, c'est triste, c'est une bouée de sauvetage.
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Comme beaucoup en novembre dernier, j'ai été bouleversée par le texte d'Antoine Leiris diffusé et partagé sur Facebook. Une parole si juste, malgré le drame et la douleur. Impressionnée par l'homme et son regard clair croisé au détour d'une émission de télé, un regard où perce la franchise et où, conformément à ses paroles, nulle trace de haine ne peut être détectée. C'est pour cette raison que j'ai eu envie de lire son récit. Parce que son témoignage est essentiel et qu'il permet, dans la cacophonie ambiante, de se recentrer sur ce qui est important.

"Ça aurait pu être un chauffard qui oublie de freiner, une tumeur un peu plus maligne que les autres ou une bombe nucléaire, la seule chose qui compte, c'est qu'elle ne soit plus là. Les armes, les balles, la violence, tout ça n'est que le décor de la scène qui se joue réellement, l'absence."

Ce livre, c'est avant tout une déclaration d'amour. A Hélène, la femme de sa vie, la mère du petit Melvil, fauchée au Bataclan parmi de trop nombreuses autres victimes. Ce n'est pas un livre politique, encore moins une accusation, c'est la parole d'un homme amoureux, fracassé par le chagrin mais décidé à rester debout, pour ce petit garçon à qui il faut bien expliquer l'inexplicable. Plus ma lecture avançait, la gorge serrée mais le coeur toujours aussi admiratif, plus le parallèle se faisait dans mon esprit avec le superbe roman de Max Porter, La douleur porte un costume de plumes.

Au centre des deux livres, le décès subit d'une femme encore jeune, épouse aimée et mère adorée. L'incompréhension, puis les gestes à accomplir, le vide, le manque, le quotidien à réinventer, et puis peu à peu la lumière de nouveau entrevue. Si le livre de Max Porter est une fiction qui choisit d'explorer le noir même en empruntant des chemins poétiques et des ressorts imaginaires, le récit d'Antoine Leiris est un exemple de clarté et de transparence qui s'attache, dès le début à attraper le moindre rayon de lumière.

Sur le papier, Antoine Leiris pose ses sentiments, ses peurs, ses doutes comme la crainte soudain de ne pas être à la hauteur de l'image que l'on projette sur lui après la large diffusion de son premier texte. Et l'on sent que ce livre lui était nécessaire aussi pour rejeter les habits de héros que l'on voudrait lui faire endosser et n'exposer que le costume qu'il a choisi, celui de père. Avec ce que cela comporte de responsabilité dans la mémoire, la transmission et la construction future de la personnalité de son fils. Conscient que ce livre "ne me soignera pas. On ne se soigne pas de la mort. On se contente de l'apprivoiser."

Vous n'aurez pas ma haine est un récit sincère, poignant et indispensable. En nous l'offrant, Antoine Leiris nous fait un cadeau inestimable, celui d'une pensée lumineuse qui s'attache à faire triompher la vie et donc l'intelligence, même au plus profond des ténèbres.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Dans ce récit très émouvant, l'auteur devenu veuf après l'attentat du Bataclan qui a coûté la vie à sa jeune femme nous conte les jours qui ont suivi la mort de sa femme, sa volonté de faire face au deuil en évacuant la haine et surtout sa vie de jeune père seul avec son bébé de 17 mois.
C'est un beau texte sur la paternité, le deuil, la tolérance (sauf pour les mamans de la crèche ?).
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