Les Contes des coeurs perdus : Mitsuko

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Delcourt pour cette belle découverte de #LesContesdescoeursperdusMitsuko de Loïc Clément (scénariste) Qin Leng (illustratrice).

La maman d'Oscar nous raconte sa rencontre avec Mitsuko. Depuis que son fils s'est lié d'amitié avec la jeune fille mutique, cette dernière l'intrigue beaucoup... et nous intrigue aussi beaucoup, évidemment !

C'est le premier Contes des coeurs perdus que je lis et je suis conquise ! le récit est simple et profond à la fois et les personnages sont attachants, très bien mis en valeur par le scénario de Loïc Clément. Les illustrations de Qin Leng, simplement crayonnés, sont claires et attractives ! La mise en page façon bande dessinée pour enfant facilite la lecture. Cet album d'une quarantaine de page se dévore en quelques minutes. J'ai juste un doute concernant l'âge du lectorat... Je le suggérerais plutôt en première lecture, à partir de 6 ans, pour la découverte du format BD plutôt qu'en lecture à voix haute pour les plus jeunes (pas avant 5 ans en tout cas...)

#LesContesdescoeursperdusMitsuko #NetGalleyFrance

Si vous aimez le Japon, le travail artisanal et la nature, alors je vous invite à faire plus ample connaissance avec Mitsuko.

Mitsuko est une petite fille solitaire au comportement énigmatique qui intrigue les habitants prompts à la médisance de la ville de Klervi : elle fouille les poubelles, elle ne parle pas, elle est aussi insaisissable qu'une anguille. Seuls la boulangère et son jeune fils Oscar, "son petit courant d'air", font preuve d'empathie à son égard en prenant sa défense et en ne la jugeant pas. Mais que cache donc Mitsuko avec tant de pudeur ?

Ce septième et nouvel album fait partie de la série à succès Les Contes des coeurs perdus, série que je découvre, avec au scénario Loic Clément et au dessin un artiste différent : ici, l'illustratrice Qin Leng.

Dans ce volume, l'auteur met en valeur l'idée que l'art peut aider à panser et cicatriser les blessures du passé comme s'évertue à le faire de façon majestueuse la secrète Mitsuko, au sens propre comme figuré. Mais chut, il faudra se plonger dans les 38 pages de l'album pour découvrir comment elle y parvient !

L'univers doux et poétique de l'aquarelliste Qin Leng illumine ce tendre récit de transmission intergénérationnelle autour de la culture japonaise de Loic Clément. le trait expressif et délicat de l'illustratrice, relevé par un subtil encrage, subjugue : sa représentation de Mitsuko, affublée d'oreilles et d'une queue de renarde, est mag(n)i(fi)que. Il convient aussi de souligner le soin apporté à la première de couverture avec la typologie dorée du titre de l'album et le dessin dont on savoure pleinement le sens une fois la lecture terminée !

Mention spéciale à la jolie conclusion (l'enfant comme source d'inspiration et d'intelligence) : nos sociétés gagneraient tant à l'appliquer !

Une formidable histoire emplie de bienveillance, de solidarité et de tolérance !

→ Album jeunesse offert par @Babelio et @delcourt

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C'est toujours un plaisir de retrouver cette série, qui nous propose des histoires de toutes les sortes, qui nous touchent en plein coeur. Celle-ci se concentre sur Mitsuko et se révèle à nous entièrement uniquement à la fin, qui nous donne le sourire.
Pour ce conte, nous retrouvons Loïc Clément au scénario, et cette fois ci allié à Qin Leng au graphisme, c'est toujours édité par Delcourt.
Un texte court comme à chaque fois mais qui sait créé son impact.
Dans cette histoire, nous rencontrons d'abord une jeune fille qui est avec sa mère qui lui parle dans une autre langue (nous on a la traduction). La petite, c'est Mitsuko, elle a été représentée en permanence avec des attributs animaux dont ses oreilles.
Le graphisme est assez simple, tout en restant efficace. Nous faisons un saut dans le temps pour retrouver une mère et sa boule d'énergie de fils, Oscar. La mère est attachante, ouverte, touchante. Mitsuko, elle semble irréelle, comme un fantôme, se glisser à vos côtés, on n'entend pas sa voix, on la voit à peine. Elle est représenté particulièrement, peut être simplement pour marquer sa différence.
Notre dame entend bien des histoires différentes sur cette Mitsuko. C'est raconté de belle et espiègle manière, de façon à faire réfléchir. Finalement elle se fait juger sans que les gens la connaissent par sa différence, par ses actes incompréhensibles etc.
Oscar est volontaire, et ne juge pas à l'emporte pièce, alors il défend et veut apprendre à connaître Mitsuko, à force il se fait une petite place dans son monde.
Mais c'est au final, que tout prend véritablement sens, que la magie se déploie entièrement et touche les coeurs et nous fait fondre. Même si ça commence déjà avant et progressivement par des liens. Un beau rappel que tout n'est peut être pas ce qu'il paraît, et que juger sans savoir, sans apprendre à connaître, ce n'est pas la bonne façon de faire.

Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Delcourt pour cette découverte poétique.

Les Contes des coeurs perdus Mitsuko est un conte tout doux et plein de poésie. Et les dessins sont tout doux aussi, ils vont vraiment bien avec l'histoire. Ça se lit vite parce que c'est très court, mais lentement en même temps si l'on veut vraiment en apprécier toute la saveur.

C'est une histoire qui commence quand une femme vient s'installer dans un village et reprend la boulangerie. Ou peut-être avant, allez savoir... Et qui finit bien, sans être terminée pour autant.

C'est l'histoire d'un petit garçon qui rencontre une jeune fille, plutôt isolée et solitaire, que tout le monde connaît sans la connaître, que personne ne connaît mais dont tout le monde parle, et qui ne parle à personne mais intrigue tout le monde. Mais pour vraiment comprendre son histoire, il faudra lire le livre jusqu'au bout.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Mitsuko, comment elle est amenée petit à petit sans trop en dire, en nous laissant à peine l'entrevoir, comment sa relation avec Oscar se noue au fil des pages, comment il réussit à franchir toutes ces barrières invisibles autour d'elle et comment finalement elle-même arrivera à les dépasser.

C'est vraiment une très belle histoire et j'ai beaucoup aimé le fait que tout soit dit dès le départ mais qu'on ne puisse vraiment le comprendre qu'à la fin, c'est une belle prouesse d'écriture.

C'est un livre à savourer, comme un bonbon, juste pour le plaisir, pour les petits et les grands. Et avec des grands, on pourra éventuellement approfondir sur l'art japonais qui y est évoqué, et sur les premières impressions et les préjugés que l'on se fait (trop) vite sur les gens.

Pourquoi devient-on différent des autres?
Ou plutôt pourquoi les autres nous perçoivent différemment?

C'est un peu l'histoire de MITSUKO, cette jeune fille frêle et timide, qui déambule dans un petit coin rural perdu dans la France. Village peuplé d'habitants avides de rumeurs et de qu'en dira-t-on.
Parce qu'elle ne s'inclue pas dans la masse et qu'elle fouille bizarrement les poubelles, notre belle asiatique est rejetée et prise pour une excentrique.
Seul le petit Oscar prendra la défense de sa rêveuse d'amie qui pourtant aime autant cet enfant que toutes les autres personnes.

Je ne connaissais pas cette série de BD que sont LES CONTES DES COEURS PERDUS et quelle merveilleuse découverte.
LOÏC CLÉMENT nous propose une invitation à la tolérance, à la découverte d'autrui et d'autres traditions. Ce sublime tome au sujet de MITSUKO aborde aussi des thèmes comme l'absence d'un parent et l'importance de la transmission des traditions.
Ce livre court aux planches magnifiquement illustrées par QIN LENG nous invite à franchir le seuil des non-dits et de l'amitié sincère. Les traits et couleurs des dessin sont d'inspiration asiatique, très japonisé , ce qui amène une douceur, une tendresse et une rêverie à cet univers.
Je vais courir lire les précédents volumes de cette étonnante et magnifique série BD. Une immense et belle surprise !!!