Je viens de lire une chronique de
Beigbeder consacrée à ce livre dans
Le Figaro.
Il dit les choses mieux que je saurais les dire, et je lui passe la plume pour quelques instants:
": Édouard Louis a assassiné ses parents homophobes dans son premier récit autobiographique,
En finir avec Eddy Bellegueule (2014), avant de réhabiliter son père dans le troisième tome et sa mère dans le quatrième (dans le deuxième, il dénonçait son violeur algérien, qui a fait onze mois de détention avant d'obtenir un non-lieu). Célèbre dans le monde entier, le stakhanoviste du lamento cherche sans cesse de nouvelles manières de se victimiser. Nous attendons avec impatience les prochains tomes de la saga sur son grand-père accidenté, son frère délinquant, son cousin pyromane, son arrière-grand-père atteint d'un orgelet, etc. Édouard Louis ressemble à ces lauréats des César qui se plaignent d'une discrimination intolérable… avec une statuette en or entre les mains et une standing ovation à leurs pieds."
Tout est dit. Pour ma part, j'ai J'ai lu les trois ouvrages précédents de Monsieur Louis.
ils suffisent à me convaincre de l'inutilité de lire celui-ci.
Parmi les auteurs que l'on aime pas, il y a trois catégories :
-ceux qu'on se contente de ne pas aimer
-ce que l'on regrette de ne pas aimer
-et ceux qu'on est content de ne pas aimer.
Édouard Louis entre dans la troisième catégorie.
Comme
Beigbeder le fait très bien remarquer, il pleure la bouche pleine.
En y réfléchissant, il me rappelle de façon frappante le personnage de Calimero.
En beaucoup moins sympathique.